Au lendemain de la crise militaro-politique, un vent glacial avait plané sur les relations entre Abidjan et Paris. Une poussée de fièvre qui s’était aggravée avec les événements de novembre 2004. Mais près de 5 ans après, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Ainsi des rapports brumeux, il y a encore quelques années, on est parvenu entre Paris et Abidjan à taire certaines récriminations pour des lendemains meilleurs dans les relations entre les deux pays.
Avec l’annonce prochaine à Abidjan, du Président français Nicolas Sarkozy, on peut dire qu’une nouvelle page est en train de s’écrire entre la Côte d’Ivoire et la France, deux pays très amis. C’est vrai que les relations entre le président ivoirien et français Jacques Chirac, au début de la crise et Nicolas Sarkozy, après son élection à la tête de l’Etat français n’étaient pas les meilleures par le passé. Mais aujourd’hui, force est de reconnaître que les relations entre le numéro 1 ivoirien et Nicolas Sarkozy se sont améliorées. En effet, les deux hommes, non seulement, échangent par téléphone mais ils se sont déjà rencontrés officieusement comme officiellement aux Nations unies, lors des réunions du Conseil de sécurité et d`autres tribunes comme le Sommet Europe Afrique du Portugal sur les nouvelles relations de partenariat Nord/Sud. Des relations qui chaque jour semblent s’affermir même si la normalisation totale des relations avec la Côte d’Ivoire semble être subordonnée à la fixation de la présidentielle et à l’organisation d’un scrutin transparent, crédible. En témoignent les nombreuses visites de personnalités françaises. Notamment celle du ministre des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner en juin 2008 et celles encore plus récentes des secrétaires d’Etat au Commerce extérieur, de la Coopération et de la Francophonie Idrac Anne Marie et Alain Joyandet, de la présidente de RFI, Mme Christine Ockrent. Et avec les visites prochaines du Secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant et particulièrement l’escale annoncée en septembre du président Nicolas Sarkozy, on peut dire que Paris cherche à nouer un dialogue direct. Sans doute que la France ne supporte plus de passer par les réseaux, les lobby, intermédiaires et autres accords même si ces accords ont toujours eu l’appui de la France, pour parler avec Abidjan. Et le moins qu’on puisse dire, est que le Président burkinabé, Blaise Compaoré facilitateur de l’Accord de Ouagadougou ne voit pas d’un mauvais œil le réchauffement des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. Le facilitateur peut même se réjouir de voir Paris peser de tout son poids sur les acteurs politiques ivoiriens pour l’organisation d’une présidentielle transparente, crédible et acceptée de tous, en 2009. Et tout semble être réuni pour que septembre soit le mois où Paris compte reprendre en main les choses pour consolider la normalisation des relations avec la Côte d’Ivoire. Car ce mois coïncide avec l’arrivée de l’Ambassadeur Jean Marc Simon en remplacement d’André Janier. « Nous avions, le président de la République et moi-même, affirmé, que le président Gbagbo fixant la date des élections, les relations avec la Côte d’Ivoire seraient rétablies de façon normale », indiquait le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner en juin 2008. Cette condition est toujours d’actualité du côté de Paris. Et là, le président Laurent Gbagbo veut assurer Paris, lui qui se propose d’annoncer la date de la Présidentielle cette semaine. D’un dialogue direct à l’autre, pourrait-on dire, avec le contact direct que Paris est en train d’établir avec Abidjan.
Coulibaly K
Avec l’annonce prochaine à Abidjan, du Président français Nicolas Sarkozy, on peut dire qu’une nouvelle page est en train de s’écrire entre la Côte d’Ivoire et la France, deux pays très amis. C’est vrai que les relations entre le président ivoirien et français Jacques Chirac, au début de la crise et Nicolas Sarkozy, après son élection à la tête de l’Etat français n’étaient pas les meilleures par le passé. Mais aujourd’hui, force est de reconnaître que les relations entre le numéro 1 ivoirien et Nicolas Sarkozy se sont améliorées. En effet, les deux hommes, non seulement, échangent par téléphone mais ils se sont déjà rencontrés officieusement comme officiellement aux Nations unies, lors des réunions du Conseil de sécurité et d`autres tribunes comme le Sommet Europe Afrique du Portugal sur les nouvelles relations de partenariat Nord/Sud. Des relations qui chaque jour semblent s’affermir même si la normalisation totale des relations avec la Côte d’Ivoire semble être subordonnée à la fixation de la présidentielle et à l’organisation d’un scrutin transparent, crédible. En témoignent les nombreuses visites de personnalités françaises. Notamment celle du ministre des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner en juin 2008 et celles encore plus récentes des secrétaires d’Etat au Commerce extérieur, de la Coopération et de la Francophonie Idrac Anne Marie et Alain Joyandet, de la présidente de RFI, Mme Christine Ockrent. Et avec les visites prochaines du Secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant et particulièrement l’escale annoncée en septembre du président Nicolas Sarkozy, on peut dire que Paris cherche à nouer un dialogue direct. Sans doute que la France ne supporte plus de passer par les réseaux, les lobby, intermédiaires et autres accords même si ces accords ont toujours eu l’appui de la France, pour parler avec Abidjan. Et le moins qu’on puisse dire, est que le Président burkinabé, Blaise Compaoré facilitateur de l’Accord de Ouagadougou ne voit pas d’un mauvais œil le réchauffement des relations entre la France et la Côte d’Ivoire. Le facilitateur peut même se réjouir de voir Paris peser de tout son poids sur les acteurs politiques ivoiriens pour l’organisation d’une présidentielle transparente, crédible et acceptée de tous, en 2009. Et tout semble être réuni pour que septembre soit le mois où Paris compte reprendre en main les choses pour consolider la normalisation des relations avec la Côte d’Ivoire. Car ce mois coïncide avec l’arrivée de l’Ambassadeur Jean Marc Simon en remplacement d’André Janier. « Nous avions, le président de la République et moi-même, affirmé, que le président Gbagbo fixant la date des élections, les relations avec la Côte d’Ivoire seraient rétablies de façon normale », indiquait le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner en juin 2008. Cette condition est toujours d’actualité du côté de Paris. Et là, le président Laurent Gbagbo veut assurer Paris, lui qui se propose d’annoncer la date de la Présidentielle cette semaine. D’un dialogue direct à l’autre, pourrait-on dire, avec le contact direct que Paris est en train d’établir avec Abidjan.
Coulibaly K