Je commence d’abord par me mettre au garde-à-vous ! (Le ministre Bakayoko exécute le geste militaire, ndlr). Si je me mets au garde-à-vous, c’est pour dire que je suis prêt. Vous, êtes-vous prêts ? (la foule scande oui ! ndlr). Si vous êtes prêts, alors tout le monde au garde-à-vous, (la foule s’exécute, ndlr).
Monsieur le président, la jeunesse vous l’a dit ce matin. Le tableau est sombre. L’heure est grave. La jeunesse a peur. La jeunesse est désorientée. La jeunesse est perdue. La jeunesse a perdu ses repères. La jeunesse est désespérée. Elle a peur pour son avenir.
Monsieur le président, la jeunesse de Cote d’Ivoire se cherche. Chers amis, la jeunesse de Côte d’Ivoire se cherche. La jeunesse souffre. Et les jeunes de Côte d’Ivoire veulent des so-lu-tions ! Les jeunes de Côte d’Ivoire veulent des solutions concrètes à leurs problèmes. Les jeunes de Côte d’Ivoire veulent retrouver la joie de vivre. Ils veulent croire à une expérience nouvelle. C’est pourquoi, monsieur le président, je voudrais vous dire merci. Merci d’avoir accepté, au prix de mille et un sacrifice, de mille et une injure, de mille et une invective, de mille et une intimidation. D’avoir accepté de vous engager en politique pour la jeunesse de Côte d’Ivoire. Monsieur le président, vous savez, et les jeunes le savent, que pour certains, en rentrant en politique c’est pour des raisons qu’on sait. Ils viennent chercher un nom. Ils viennent chercher la notoriété. Ils viennent pour des honneurs. Ils viennent pour de l’argent. Et vous jeunes, vous êtes témoins que Alassane Dramane Ouattara, en venant en politique, ne vient pas pour chercher un nom, parce qu’il avait déjà un nom. Il n’est pas venu chercher des honneurs, parce qu’il est déjà honoré partout dans le monde. Il n’est pas venu chercher de l’argent, parce que c’est lui qui signait sur les billets de banque (cette phrase fait crier la foule de joie, ndlr).
Pour qu’un billet de CFA soit vrai, il fallait que sa signature soit authentique. Il est donc venu pour nous. Et il est important que vous le sachiez. Nous, nous avons rencontré des amis et des collègues du Dr. Alassane Ouattara à Washington. Ceux-là mêmes qui lui ont dit : « mais tu es fou ou quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Que vas-tu faire dans cette histoire de politique ? On va t’insulter, insulter ta maman, ton papa, tes frères, tes sœurs, tes enfants. Alors reste tranquille ». Mais, il a dit non. Il a dit : « La jeunesse de mon pays, la jeunesse de Côte d’Ivoire a besoin de moi. Quoique cela me coûte, je vais aller répondre à l’appel ». Je vous invite à regarder dans l’histoire le profil de nos hommes politiques. C’est le seul qui a quitté une position confortable pour venir embarquer en politique. Et chacun de nous se souvient, peut-être un peu moins les plus jeunes. Parce qu’en Côte d’Ivoire, les gens veulent faire croire que ce qui s’est passé, il y a dix ou quinze ans, a eu lieu il y a 100 ans. Savez-vous comment le président Ouattara est entrée en Côte d’Ivoire ? Le pays était gâté. On était en 1990. Le pays était mélangé. Les douaniers étaient en grève. Les policiers étaient en grève. Les élèves étaient en grève. Rien ne marchait. Il n’y avait plus d’argent dans les banques. Même pour retirer 100 000 F, on te dit qu’il n’y a pas de liquidité. Le pays était gâté. Des gens ont commencé à insulter le président Félix Houphouët Boigny. Et en grand visionnaire, Houphouët a demandé à ADO de venir aider son pays. Il n’était pas demandeur, donc il aurait pu dire : « non ! Je n’aime pas les histoires, je n’aime pas les jaloux », et rester tranquillement à la BCEAO. Mais, il est venu aider son pays. Et ça, des gens font croire que cela n’a pas existé. Quand il est venu, il a redressé le pays. Il a permis au président Houphouët-Boigny de mourir en paix. Je voudrais profiter pour saluer tous les enfants qui aiment Houphouët-Boigny. Je voudrais saluer le représentant du président Bédié et les représentants de tous les partis frères du RHDP. Tout le monde se souvient que le pays était très chaud, mais que Houphouët a pu partir en paix. ADO a appliqué une politique de rigueur, une politique avec des jeunes. Quand il est arrivé, il s’est fait entouré par des jeunes. Il avait un cabinet de jeunes. Je voudrais à cette occasion,saluer l’un des plus brillant cadre de son cabinet, c’est le Directeur national de campagne du Dr. Alassane Dramane Ouattara, notre grand frère, le lion Amadou Gon Coulibaly. C’est avec ce groupe de jeunes que ADO a dressé le pays. Moi également, à cette époque, comme vous, je me cherchais. Et mes camarades ici présents se souviennent. On quittait la cité Mermoz à pieds ou en bus pour aller à Frat-Mat, pour imprimer notre journal. On allait après à pieds ? rencontrer les aînés dans les bureaux. On a transpiré. On ne voyait pas l’avenir. Mais, j’ai trouvée ma solution. Voilà ma solution. (Il pointe du doigt le président Ouattara, ndlr). J’ai des amis qui se moquaient de moi. Ils me disaient : «Mais Hamed, dans quelle affaire t’es-tu mis ainsi ? On dit que ADO est comme-ci, comme ça. Donc votre affaire n’ira nulle part. Vous n’aurez que des problèmes». Mes camarades se moquaient donc de moi. Et voilà qu’un jour, il a fait de moi un ministre. Aujourd’hui, mes amis reconnaissent que c’est moi qui avait raison. Mes amis jeunes, j’ai eu raison une fois, mais je ne veux pas avoir raison sur vous une deuxième fois. C’est votre moment. C’est le moment pour vous de rejoindre le train du Dr. Alassane Dramane Ouattara.
Vous savez, quand Obama a commencé, les gens se disaient c’est qui celui-là, cet énergumène ? C’est qui lui-là ? Où il va ? Mais quand ça avançait, ça avançait, ça prenait, ils ont commencé à venir. Notre affaire là, c’est la même chose. C’est en train de gonfler, la pression monte, monte. Vous allez voir dans les jours, les mois qui viennent la marée, la déferlante, même des gens à qui vous ne pensez pas, vont nous rejoindre. Ce que Ado enseigne, c’est ce que le maître enseigne à ses élèves. C’est d’abord pour les jeunes. Sa première richesse, c’est son éducation et sa formation. Soyez des jeunes bien éduqués, des jeunes qui respectent les aînés, des jeunes qui respectent les parents. Si vous respectez vos parents, si vous les honorez, Dieu même vous rendra grâce et vous aurez un pays structuré. La Côte d’Ivoire des mal élevés, c’est fini, La Côte d’Ivoire des jeunes qui ne respectent pas les parents, c’est fini, la Côte d’Ivoire des jeunes qui ne considèrent pas leurs aînés, c’est fini. On veut une jeunesse digne. Si vous voulez être digne d’Ado, vous-mêmes vous devez avoir une éducation solide. Il faut que dans toute la dimension sociétale du pays, on éduque les gens. Après, il faut être formé. Il faut prendre donc au sérieux votre formation, votre travail, parce que Ado cultive le travail, il cultive le mérite. Avec Ado, les concours « Wouya wouya », les concours bizarres, ça ne sera plus possible. On fera des concours où les plus méritants seront distingués et ils vivront selon leurs moyens. Etes-vous prêts à être au travail à 7h du matin avec le Président de la République Alassane Dramane Ouattara. Oui, c’est comme ça qu’on va sauver le pays. Ce n’est pas en bavardant dans les agoras, les rues. Celui qui est cordonnier doit être un bon cordonnier, celui est maçon, un bon maçon, celui qui est un coiffeur, un bon coiffeur. Que chacun fasse son travail avec du sérieux. C’est ainsi que nous allons produire de la richesse dans ce pays. Je voudrais aussi vous dire une des forces du Dr Alassane Ouattara. Le Dr Ouattara, c’est un homme qui considère les jeunes. Il respecte les jeunes. Nous sommes en meeting, il y a ici plus de 50 000 personnes. Je vous demande de vous applaudir pour la mobilisation. A ce meeting, comme tous les partis, nous avons prévu de mettre le président Ouattara là, à sa droite Mme le Secrétaire général, à sa gauche M. le Directeur national de campagne et à sa droite un baron du parti. Il a dit non, mettez-moi avec les jeunes. Vous n’avez jamais vu ça. Le Président assis avec les jeunes et la haute direction du parti, qui respecte les jeunes, qui considère les jeunes, ils ont à côté et ils vous applaudissent. Pour aller à Marcoussis, le seul qui a choisi des jeunes dans sa délégation, c’était le Président Ouattara. Quand il fallait aller au gouvernement et quand vous voyez notre configuration, le ministre Bacongo est jeune, Amadou Gon est jeune et puis moi-même. On est avec nos tontons nos papas là-bas et on discute. On va bientôt commencer la campagne, des gens viendront vous parler, ils viendront vous dire, on va faire ça pour les jeunes, je vais vous donner un secret. Quand quelqu’un vient vous dire, je promets de faire, demandez lui qu’est que tu as déjà fait pour les jeunes, pour moi. Tout à l’heure, le Président dans son message va vous dire ce qu’il a fait. Moi je vais vous dire par anticipation ce qu’il a fait pour chacun de nous. Les gens veulent faire croire que ça a eu lieu il y a cent ans et qu’on a oublié et que vous êtes trop petits et que vous ne le savez pas. L’Université Abobo-Adjamé. On avait une seule université en Côte d’Ivoire, elle a été créée dans les années 60. Jusqu’en 90 elle était surpeuplée. Il n’ y a pas quelqu’un qui a pensé à quelque chose. C’est lui qui s’est levé un matin, dès qu’il a fait la privatisation, il a dit on ne peut pas vendre les bijoux de famille et puis s’amusez avec. Si on vend des bijoux de famille, l’argent qu’on récolte on l’investit dans des choses durables, pérennes, l’éducation de nos enfants, l’avenir de nos enfants. Aujourd’hui, tous les étudiants qui ont fait une deux, trois ans à l’Université d’Abobo-Adjamé, le doivent au Dr Alassane Dramane Ouattara. Aujourd’hui, on me dit qu’ils sont 15, voire 17 000. Tous ceux qui ont fait l’université de Bouaké depuis 92, c’est le DR Alassane Dramane Ouattara qui l’a fait. Et sur ça on attend des débatteurs, des contradicteurs. Au lieu de dire, il est comme ça, comme ci, c’est vrai ou faux ? C’est bon ou c’est mauvais pour les jeunes ? Les jeunes, le Président est concret. C’est lui qui a fait la rénovation de l’institut Odontostomatologie. Aujourd’hui, quand il y a un concert, un rendez-vous culturel en Côte d’Ivoire, ce rendez-vous se passe au Palais de la culture. Mais qui a fait le palais de la culture ? Si c’est faux, si on ment qu’on le démontre. C’est le débat qu’on attend maintenant. Il a construit des lycées, une dizaine, 137 écoles primaires, il a fait réhabiliter près d’une centaine de lycées. ET pendant la campagne, on va donner le nom de chaque lycée, chaque école. Voila ce qu’il a fait. Oubliez l’affaire de « il est Japonais, il a fait comme ça ». Qui peut m’arranger ? Je suis jeune et je souffre. Jeune de Côte d’Ivoire, l’heure a sonné. C’est le moment. Quelle heure est-il ? What time is it ? (La foule scande : « c’est le moment !»). Jeunes de Côte d’Ivoire, je vais conclure par une grande interpellation parce que l’heure est grave. On vient, on s’amuse, mais l’heure est très grave. Le niveau de pauvreté a atteint des limites inacceptables, la Côte d’Ivoire se gangrène de partout. La Côte d’Ivoire est en danger. Vous savez, nous avons une opportunité, une chance de repartir, de rebondir. Le Dr Alassane Dramane Ouattara peut m’arranger, moi Hamed Bakayoko, il peut arranger tel autre, mais comment il peut arranger tout ce monde là ? Il a une seule façon. C’est en tant que Président de la République d’induire une politique de transparence, de bonne gouvernance qui puisse faire que l’économie reparte, soit dynamique pour que chacun ait sa part du gâteau. Jeunes de Côte d’Ivoire, les grands peuples se sont mobilisés à un moment donné (Ado, Ado, Ado scandent la foule). Jeunes de Côte d’Ivoire, c’est bien de crier Ado, Ado, mais je veux que chacun de vous sente du plus profond de lui-même que le moment qui arrive est un tournant historique pour notre pays. Si on le rate, on va encore reculer d’une vingtaine, d’une trentaine d’années, notre souffrance ne va que s’accroître. Jeunes de Côte d’Ivoire, le Dr Ouattara a décidé de commencer son combat avec les masses par la jeunesse. Un jeune l’a dit, c’est les jeunes qui font le changement. Est-ce que nous les jeunes aujourd’hui en Côte d’Ivoire, sommes à l’aise ? Est-ce que ça va pour nous ? Et quand ça ne va pas, on change. On veut le changement. Jeunes de Côte d’Ivoire, je vous demande, Ouattara Boys and Ouattara Girls, après le meeting, il faut rentrer dans les quartiers, les villages, même vos parents, s’ils sont hésitants, il faut les convaincre. Ce n’est pas une affaire de partis politiques, de personnes. Là, il s’agit de l’intérêt du pays, de vous les jeunes, de vos enfants. Je vous demande de porter cette candidature avec vigueur, avec force. Jeunes de Côte d’Ivoire, le moment du maître est arrivé, celui qui a déjà fait des choses qui sont encore là et qui va faire des choses énormes pour le pays. Le Président Ouattara a des programmes des milliards, etc. et ils sont impressionnés, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que lui, c’est son travail. C’est comme si tu disais à un cordonnier : « ta chaussure est gâtée, comment vas-tu l’arranger ? » Lui, il a passé sa vie à arranger les pays. Toute sa vie, il a arrangé les pays des gens. Maintenant, il s’agit de son pays. Il va mettre tout son génie pour ne pas vous décevoir. Je vous demande d’être mobilisés, mobilisés, mobilisés, mobilisés et d’être prêts.
Monsieur le président, la jeunesse vous l’a dit ce matin. Le tableau est sombre. L’heure est grave. La jeunesse a peur. La jeunesse est désorientée. La jeunesse est perdue. La jeunesse a perdu ses repères. La jeunesse est désespérée. Elle a peur pour son avenir.
Monsieur le président, la jeunesse de Cote d’Ivoire se cherche. Chers amis, la jeunesse de Côte d’Ivoire se cherche. La jeunesse souffre. Et les jeunes de Côte d’Ivoire veulent des so-lu-tions ! Les jeunes de Côte d’Ivoire veulent des solutions concrètes à leurs problèmes. Les jeunes de Côte d’Ivoire veulent retrouver la joie de vivre. Ils veulent croire à une expérience nouvelle. C’est pourquoi, monsieur le président, je voudrais vous dire merci. Merci d’avoir accepté, au prix de mille et un sacrifice, de mille et une injure, de mille et une invective, de mille et une intimidation. D’avoir accepté de vous engager en politique pour la jeunesse de Côte d’Ivoire. Monsieur le président, vous savez, et les jeunes le savent, que pour certains, en rentrant en politique c’est pour des raisons qu’on sait. Ils viennent chercher un nom. Ils viennent chercher la notoriété. Ils viennent pour des honneurs. Ils viennent pour de l’argent. Et vous jeunes, vous êtes témoins que Alassane Dramane Ouattara, en venant en politique, ne vient pas pour chercher un nom, parce qu’il avait déjà un nom. Il n’est pas venu chercher des honneurs, parce qu’il est déjà honoré partout dans le monde. Il n’est pas venu chercher de l’argent, parce que c’est lui qui signait sur les billets de banque (cette phrase fait crier la foule de joie, ndlr).
Pour qu’un billet de CFA soit vrai, il fallait que sa signature soit authentique. Il est donc venu pour nous. Et il est important que vous le sachiez. Nous, nous avons rencontré des amis et des collègues du Dr. Alassane Ouattara à Washington. Ceux-là mêmes qui lui ont dit : « mais tu es fou ou quoi ? Qu’est-ce qui t’arrive ? Que vas-tu faire dans cette histoire de politique ? On va t’insulter, insulter ta maman, ton papa, tes frères, tes sœurs, tes enfants. Alors reste tranquille ». Mais, il a dit non. Il a dit : « La jeunesse de mon pays, la jeunesse de Côte d’Ivoire a besoin de moi. Quoique cela me coûte, je vais aller répondre à l’appel ». Je vous invite à regarder dans l’histoire le profil de nos hommes politiques. C’est le seul qui a quitté une position confortable pour venir embarquer en politique. Et chacun de nous se souvient, peut-être un peu moins les plus jeunes. Parce qu’en Côte d’Ivoire, les gens veulent faire croire que ce qui s’est passé, il y a dix ou quinze ans, a eu lieu il y a 100 ans. Savez-vous comment le président Ouattara est entrée en Côte d’Ivoire ? Le pays était gâté. On était en 1990. Le pays était mélangé. Les douaniers étaient en grève. Les policiers étaient en grève. Les élèves étaient en grève. Rien ne marchait. Il n’y avait plus d’argent dans les banques. Même pour retirer 100 000 F, on te dit qu’il n’y a pas de liquidité. Le pays était gâté. Des gens ont commencé à insulter le président Félix Houphouët Boigny. Et en grand visionnaire, Houphouët a demandé à ADO de venir aider son pays. Il n’était pas demandeur, donc il aurait pu dire : « non ! Je n’aime pas les histoires, je n’aime pas les jaloux », et rester tranquillement à la BCEAO. Mais, il est venu aider son pays. Et ça, des gens font croire que cela n’a pas existé. Quand il est venu, il a redressé le pays. Il a permis au président Houphouët-Boigny de mourir en paix. Je voudrais profiter pour saluer tous les enfants qui aiment Houphouët-Boigny. Je voudrais saluer le représentant du président Bédié et les représentants de tous les partis frères du RHDP. Tout le monde se souvient que le pays était très chaud, mais que Houphouët a pu partir en paix. ADO a appliqué une politique de rigueur, une politique avec des jeunes. Quand il est arrivé, il s’est fait entouré par des jeunes. Il avait un cabinet de jeunes. Je voudrais à cette occasion,saluer l’un des plus brillant cadre de son cabinet, c’est le Directeur national de campagne du Dr. Alassane Dramane Ouattara, notre grand frère, le lion Amadou Gon Coulibaly. C’est avec ce groupe de jeunes que ADO a dressé le pays. Moi également, à cette époque, comme vous, je me cherchais. Et mes camarades ici présents se souviennent. On quittait la cité Mermoz à pieds ou en bus pour aller à Frat-Mat, pour imprimer notre journal. On allait après à pieds ? rencontrer les aînés dans les bureaux. On a transpiré. On ne voyait pas l’avenir. Mais, j’ai trouvée ma solution. Voilà ma solution. (Il pointe du doigt le président Ouattara, ndlr). J’ai des amis qui se moquaient de moi. Ils me disaient : «Mais Hamed, dans quelle affaire t’es-tu mis ainsi ? On dit que ADO est comme-ci, comme ça. Donc votre affaire n’ira nulle part. Vous n’aurez que des problèmes». Mes camarades se moquaient donc de moi. Et voilà qu’un jour, il a fait de moi un ministre. Aujourd’hui, mes amis reconnaissent que c’est moi qui avait raison. Mes amis jeunes, j’ai eu raison une fois, mais je ne veux pas avoir raison sur vous une deuxième fois. C’est votre moment. C’est le moment pour vous de rejoindre le train du Dr. Alassane Dramane Ouattara.
Vous savez, quand Obama a commencé, les gens se disaient c’est qui celui-là, cet énergumène ? C’est qui lui-là ? Où il va ? Mais quand ça avançait, ça avançait, ça prenait, ils ont commencé à venir. Notre affaire là, c’est la même chose. C’est en train de gonfler, la pression monte, monte. Vous allez voir dans les jours, les mois qui viennent la marée, la déferlante, même des gens à qui vous ne pensez pas, vont nous rejoindre. Ce que Ado enseigne, c’est ce que le maître enseigne à ses élèves. C’est d’abord pour les jeunes. Sa première richesse, c’est son éducation et sa formation. Soyez des jeunes bien éduqués, des jeunes qui respectent les aînés, des jeunes qui respectent les parents. Si vous respectez vos parents, si vous les honorez, Dieu même vous rendra grâce et vous aurez un pays structuré. La Côte d’Ivoire des mal élevés, c’est fini, La Côte d’Ivoire des jeunes qui ne respectent pas les parents, c’est fini, la Côte d’Ivoire des jeunes qui ne considèrent pas leurs aînés, c’est fini. On veut une jeunesse digne. Si vous voulez être digne d’Ado, vous-mêmes vous devez avoir une éducation solide. Il faut que dans toute la dimension sociétale du pays, on éduque les gens. Après, il faut être formé. Il faut prendre donc au sérieux votre formation, votre travail, parce que Ado cultive le travail, il cultive le mérite. Avec Ado, les concours « Wouya wouya », les concours bizarres, ça ne sera plus possible. On fera des concours où les plus méritants seront distingués et ils vivront selon leurs moyens. Etes-vous prêts à être au travail à 7h du matin avec le Président de la République Alassane Dramane Ouattara. Oui, c’est comme ça qu’on va sauver le pays. Ce n’est pas en bavardant dans les agoras, les rues. Celui qui est cordonnier doit être un bon cordonnier, celui est maçon, un bon maçon, celui qui est un coiffeur, un bon coiffeur. Que chacun fasse son travail avec du sérieux. C’est ainsi que nous allons produire de la richesse dans ce pays. Je voudrais aussi vous dire une des forces du Dr Alassane Ouattara. Le Dr Ouattara, c’est un homme qui considère les jeunes. Il respecte les jeunes. Nous sommes en meeting, il y a ici plus de 50 000 personnes. Je vous demande de vous applaudir pour la mobilisation. A ce meeting, comme tous les partis, nous avons prévu de mettre le président Ouattara là, à sa droite Mme le Secrétaire général, à sa gauche M. le Directeur national de campagne et à sa droite un baron du parti. Il a dit non, mettez-moi avec les jeunes. Vous n’avez jamais vu ça. Le Président assis avec les jeunes et la haute direction du parti, qui respecte les jeunes, qui considère les jeunes, ils ont à côté et ils vous applaudissent. Pour aller à Marcoussis, le seul qui a choisi des jeunes dans sa délégation, c’était le Président Ouattara. Quand il fallait aller au gouvernement et quand vous voyez notre configuration, le ministre Bacongo est jeune, Amadou Gon est jeune et puis moi-même. On est avec nos tontons nos papas là-bas et on discute. On va bientôt commencer la campagne, des gens viendront vous parler, ils viendront vous dire, on va faire ça pour les jeunes, je vais vous donner un secret. Quand quelqu’un vient vous dire, je promets de faire, demandez lui qu’est que tu as déjà fait pour les jeunes, pour moi. Tout à l’heure, le Président dans son message va vous dire ce qu’il a fait. Moi je vais vous dire par anticipation ce qu’il a fait pour chacun de nous. Les gens veulent faire croire que ça a eu lieu il y a cent ans et qu’on a oublié et que vous êtes trop petits et que vous ne le savez pas. L’Université Abobo-Adjamé. On avait une seule université en Côte d’Ivoire, elle a été créée dans les années 60. Jusqu’en 90 elle était surpeuplée. Il n’ y a pas quelqu’un qui a pensé à quelque chose. C’est lui qui s’est levé un matin, dès qu’il a fait la privatisation, il a dit on ne peut pas vendre les bijoux de famille et puis s’amusez avec. Si on vend des bijoux de famille, l’argent qu’on récolte on l’investit dans des choses durables, pérennes, l’éducation de nos enfants, l’avenir de nos enfants. Aujourd’hui, tous les étudiants qui ont fait une deux, trois ans à l’Université d’Abobo-Adjamé, le doivent au Dr Alassane Dramane Ouattara. Aujourd’hui, on me dit qu’ils sont 15, voire 17 000. Tous ceux qui ont fait l’université de Bouaké depuis 92, c’est le DR Alassane Dramane Ouattara qui l’a fait. Et sur ça on attend des débatteurs, des contradicteurs. Au lieu de dire, il est comme ça, comme ci, c’est vrai ou faux ? C’est bon ou c’est mauvais pour les jeunes ? Les jeunes, le Président est concret. C’est lui qui a fait la rénovation de l’institut Odontostomatologie. Aujourd’hui, quand il y a un concert, un rendez-vous culturel en Côte d’Ivoire, ce rendez-vous se passe au Palais de la culture. Mais qui a fait le palais de la culture ? Si c’est faux, si on ment qu’on le démontre. C’est le débat qu’on attend maintenant. Il a construit des lycées, une dizaine, 137 écoles primaires, il a fait réhabiliter près d’une centaine de lycées. ET pendant la campagne, on va donner le nom de chaque lycée, chaque école. Voila ce qu’il a fait. Oubliez l’affaire de « il est Japonais, il a fait comme ça ». Qui peut m’arranger ? Je suis jeune et je souffre. Jeune de Côte d’Ivoire, l’heure a sonné. C’est le moment. Quelle heure est-il ? What time is it ? (La foule scande : « c’est le moment !»). Jeunes de Côte d’Ivoire, je vais conclure par une grande interpellation parce que l’heure est grave. On vient, on s’amuse, mais l’heure est très grave. Le niveau de pauvreté a atteint des limites inacceptables, la Côte d’Ivoire se gangrène de partout. La Côte d’Ivoire est en danger. Vous savez, nous avons une opportunité, une chance de repartir, de rebondir. Le Dr Alassane Dramane Ouattara peut m’arranger, moi Hamed Bakayoko, il peut arranger tel autre, mais comment il peut arranger tout ce monde là ? Il a une seule façon. C’est en tant que Président de la République d’induire une politique de transparence, de bonne gouvernance qui puisse faire que l’économie reparte, soit dynamique pour que chacun ait sa part du gâteau. Jeunes de Côte d’Ivoire, les grands peuples se sont mobilisés à un moment donné (Ado, Ado, Ado scandent la foule). Jeunes de Côte d’Ivoire, c’est bien de crier Ado, Ado, mais je veux que chacun de vous sente du plus profond de lui-même que le moment qui arrive est un tournant historique pour notre pays. Si on le rate, on va encore reculer d’une vingtaine, d’une trentaine d’années, notre souffrance ne va que s’accroître. Jeunes de Côte d’Ivoire, le Dr Ouattara a décidé de commencer son combat avec les masses par la jeunesse. Un jeune l’a dit, c’est les jeunes qui font le changement. Est-ce que nous les jeunes aujourd’hui en Côte d’Ivoire, sommes à l’aise ? Est-ce que ça va pour nous ? Et quand ça ne va pas, on change. On veut le changement. Jeunes de Côte d’Ivoire, je vous demande, Ouattara Boys and Ouattara Girls, après le meeting, il faut rentrer dans les quartiers, les villages, même vos parents, s’ils sont hésitants, il faut les convaincre. Ce n’est pas une affaire de partis politiques, de personnes. Là, il s’agit de l’intérêt du pays, de vous les jeunes, de vos enfants. Je vous demande de porter cette candidature avec vigueur, avec force. Jeunes de Côte d’Ivoire, le moment du maître est arrivé, celui qui a déjà fait des choses qui sont encore là et qui va faire des choses énormes pour le pays. Le Président Ouattara a des programmes des milliards, etc. et ils sont impressionnés, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que lui, c’est son travail. C’est comme si tu disais à un cordonnier : « ta chaussure est gâtée, comment vas-tu l’arranger ? » Lui, il a passé sa vie à arranger les pays. Toute sa vie, il a arrangé les pays des gens. Maintenant, il s’agit de son pays. Il va mettre tout son génie pour ne pas vous décevoir. Je vous demande d’être mobilisés, mobilisés, mobilisés, mobilisés et d’être prêts.