Incarcérés depuis bientôt onze mois, dans le cadre de la moralisation de la vie publique, les responsables de la filière café- cacao dont Tapé Do, Henri Amouzou, Kouakou Firmin et Mme Kili Angéline bénéficient du soutien de nombreux Ivoiriens. C’est le cas, entre autres, des chefs traditionnels et des membres de la Fédération des Ong de paix pour la réconciliation et la cohésion nationale qui a organisé samedi dernier, à la place Rfk, aux 220 logements à Adjamé, un meeting. But visé : implorer la clémence du Président de la République afin qu’il ordonne la mise en liberté provisoire de tous les détenus de la filière café- cacao.
En présence des chefs traditionnels bété, agni, ébrié et bien d’autres venus de Yopougon, Koumassi, d’Abobo et Adjamé, Mme Akessé, porte-parole des parents, époux et épouses des détenus a, la voix enrouée par l’émotion, lancé cet appel: «M. le Président, nos parents nous manquent. Notre objectif ici n’est pas de faire entrave à la justice mais nous demandons la liberté provisoire de nos proches. En attendant que la justice elle-même mène ses enquêtes ».
Les yeux embués de larmes, elle poursuit: «M. le Président Gbagbo, des épouses sont désespérées et désemparées, des époux sont dans la solitude, des enfants ne comprennent pas ce qui arrive à leurs géniteurs…
Quand l’horizon s’assombrit, les enfants se tournent vers leur père. Monsieur le Président, vous êtes le père de la nation. Vos enfants crient à vous. Libérez vos frères et sœurs de la filière café- cacao ».
Pour Mme Akessé, la Côte d’Ivoire qui entame sa sortie de crise, virage important de son histoire, a besoin de la cohésion et de l’amour entre tous ses enfants. Afin que la paix tant recherchée, dira-t-elle, « soit durable ».
Elle a été fortement soutenue, dans ce cri du cœur, par le porte-parole des chefs traditionnels, Tohouli Kragba et le président de la Fédération des Ong de paix pour la réconciliation et la cohésion nationale, Bohui Gbizié Marius Constant. Exprimant leur foi en humanisme du Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, ils espèrent qu’il posera, très bientôt, un acte d’amour, de pardon et de paix en ordonnant la mise en liberté provisoire des détenus de la filière café-cacao.
Emmanuel Kouassi
En présence des chefs traditionnels bété, agni, ébrié et bien d’autres venus de Yopougon, Koumassi, d’Abobo et Adjamé, Mme Akessé, porte-parole des parents, époux et épouses des détenus a, la voix enrouée par l’émotion, lancé cet appel: «M. le Président, nos parents nous manquent. Notre objectif ici n’est pas de faire entrave à la justice mais nous demandons la liberté provisoire de nos proches. En attendant que la justice elle-même mène ses enquêtes ».
Les yeux embués de larmes, elle poursuit: «M. le Président Gbagbo, des épouses sont désespérées et désemparées, des époux sont dans la solitude, des enfants ne comprennent pas ce qui arrive à leurs géniteurs…
Quand l’horizon s’assombrit, les enfants se tournent vers leur père. Monsieur le Président, vous êtes le père de la nation. Vos enfants crient à vous. Libérez vos frères et sœurs de la filière café- cacao ».
Pour Mme Akessé, la Côte d’Ivoire qui entame sa sortie de crise, virage important de son histoire, a besoin de la cohésion et de l’amour entre tous ses enfants. Afin que la paix tant recherchée, dira-t-elle, « soit durable ».
Elle a été fortement soutenue, dans ce cri du cœur, par le porte-parole des chefs traditionnels, Tohouli Kragba et le président de la Fédération des Ong de paix pour la réconciliation et la cohésion nationale, Bohui Gbizié Marius Constant. Exprimant leur foi en humanisme du Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, ils espèrent qu’il posera, très bientôt, un acte d’amour, de pardon et de paix en ordonnant la mise en liberté provisoire des détenus de la filière café-cacao.
Emmanuel Kouassi
