Ils étaient des dizaines de milliers de jeunes samedi dernier à l’espace Ficgayo. Ils sont venus écouter le message d’espoir du président du RDR, candidat à la présidentielle de cette année. Durant de longues heures, ils ont communié avec le leader des républicains. Faut-il s’étonner de cette marrée humaine qui a déferlé sur Yopougon samedi dernier? En réalité, non. Tout simplement parce que le président du RDR a signé un pacte avec la mobilisation. Partout où il passe, ADO draine des foules, à chacun de ses déplacements. Le meeting qu’il a animé à Yopougon devant des milliers de personnes en est la preuve. Une preuve de plus. Car bien avant la communion avec les jeunes Ivoiriens le week-end dernier, ADO était à Abobo, dans le cadre de l’inauguration du QG de campagne. Pour une cérémonie qui se voulait sobre, la foule ne s’est pas fait prier pour prendre d’assaut le lieu de la manifestation lorsqu’elle a appris que le premier responsable des Républicains serait de la partie. Mais avant, il y a eu les autres sorties du président du RDR. Et surtout celle de Bouaké, à l’occasion du premier anniversaire de la Flamme de la Paix. Dans un stade archi-comble, ADO a encore déchaîné des passions. A sa vue et lorsque son arrivée a été annoncée, c’est une foule en liesse qui a applaudi à tout rompre. De l’avis de beaucoup de témoins, le candidat du RDR l’a remporté à l’applaudimètre. En dépit de cette popularité énorme, ADO ne fait pas dans le populisme. Jamais un mot de trop. Juste le mot qu’il faut. Il ne profite pas de sa popularité pour donner de faux espoirs à ceux qui l’écoutent. Devant les nombreux jeunes à Ficgayo, il n’a pas promis monts et merveilles. Mais du concret. Contrairement à certains leaders politiques qui, dès qu’ils sont devant une foule impressionnante, leur servent des discours mensongers et démagogiques, ADO a donné à la jeunesse une assurance. Celle d’un avenir meilleur et radieux. Avec une enveloppe de 600 milliards de F CFA, qu’il mettra à leur disposition. Avec aussi la création de centaine d’emplois chaque année. Tout ceci appuyé par un engagement qu’il a pris avec les jeunes, ses futurs électeurs. Un engagement qu’il s’est dit prêt à respecter dès qu’il est élu. Car il sait qu’il aura les moyens de sa politique. C’est cette vision qui a manqué à des leaders politiques qui ont promis beaucoup de choses aux Ivoiriens lors de leur campagne électorale sans se demander s’ils avaient les moyens de réaliser leurs promesses. Ils ont usé de populisme pour dire ce que les Ivoiriens voulaient entendre et non ce que prévoyait leur programme de gouvernement. Si tant est qu’ils en avaient.
Yves M. ABIET
Yves M. ABIET