Après deux victoires, un nul et une défaite en quatre sorties de Ligue 1, le nouvel entraîneur italien de l'Africa sport avoue ne pas connaître suffisamment son groupe. Dans cet entretien, Gianni Bortoletto déplore aussi le fait que certaines équipes refusent de jouer.
•Quel est votre regard sur le football ivoirien après avoir exercé le banc de l'Africa Sport pendant quatre matches?
Je déplore le fait que certaines équipes refusent de jouer et trichent. Ce n'est pas du football. A San Pedro, le gardien faisait du cirque dans ses buts. Samedi dernier encore devant l'AS Denguélé, j'ai pu constater qu'il y avait constamment des joueurs à terre. Dans ces conditions, c'est difficile de jouer. Il faudrait que les gens respectent le football.
•C'est de bonne guerre ! N'est-ce pas à vous de trouver des solutions aux équations qui vous sont posées?
Il y a trop de mises en scène et ce n'est pas bon. Je propose que les arbitres sanctionnent les joueurs qui trichent. Cela aidera beaucoup le football ivoirien. Tout cela nous gêne dans l'élaboration de notre jeu. On réfléchit pour trouver la solution.
•Qu'est-ce qui n'a pas marché devant l'AS Denguélé samedi?
Comme vous l'avez constaté, nous avons manqué de chance. Deux frappes de mes joueurs se sont heurtées aux poteaux adverses. Nous avons encore quelques difficultés à inscrire des buts. C'est à nous de continuer de travailler pour corriger nos lacunes.
•Avez-vous tiré d'autres enseignements du nul (0-0) concédé face à l'AS Denguélé ?
Mes joueurs devront encore améliorer leur course, leur technique et convertir en buts les occasions qu'ils se créent. C'est clair ! Mais il n'y a pas que des aspects négatifs car je me réjouis d'avoir vu mes joueurs avoir beaucoup d'occasions de but. Ce n'est déjà pas mal.
•Quelle est votre philosophie ?
J'ai deux systèmes tactiques. Le 4-4-2 et le 3-4-3. Et selon les adversaires que j'ai en face de moi, je privilégie un système au détriment d'un autre. En général, j'attaque quand je joue à domicile.
•Connaissez-vous mieux vos joueurs?
J'avoue que je ne les connais pas encore très bien.
•N'êtes-vous pas confronté à un problème de buteur ?
Je ne le crois pas. Déjà, nous parvenons à nous créer des occasions de but. Et ce ne sont pas seulement les attaquants. Je suis donc optimiste pour la suite. Je tiens toutefois à dire que nous développons un bon football mais il manque encore quelque chose.
•Quoi ?
Si je le savais, l'Africa gagnerait tous ses matches.
•Comment appréhendez-vous le choc contre l'Asec lors de la prochaine journée de la Ligue 1 ? Cette rencontre n'arrive-t-elle pas un peu trop tôt pour vous ?
J'ai vu l'Asec évoluer et je peux dire que c'est une équipe très forte. J'espère que lors de notre choc, l'on assistera à un beau match. Si l'Asec est plus forte ce jour-là, elle gagnera.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
•Quel est votre regard sur le football ivoirien après avoir exercé le banc de l'Africa Sport pendant quatre matches?
Je déplore le fait que certaines équipes refusent de jouer et trichent. Ce n'est pas du football. A San Pedro, le gardien faisait du cirque dans ses buts. Samedi dernier encore devant l'AS Denguélé, j'ai pu constater qu'il y avait constamment des joueurs à terre. Dans ces conditions, c'est difficile de jouer. Il faudrait que les gens respectent le football.
•C'est de bonne guerre ! N'est-ce pas à vous de trouver des solutions aux équations qui vous sont posées?
Il y a trop de mises en scène et ce n'est pas bon. Je propose que les arbitres sanctionnent les joueurs qui trichent. Cela aidera beaucoup le football ivoirien. Tout cela nous gêne dans l'élaboration de notre jeu. On réfléchit pour trouver la solution.
•Qu'est-ce qui n'a pas marché devant l'AS Denguélé samedi?
Comme vous l'avez constaté, nous avons manqué de chance. Deux frappes de mes joueurs se sont heurtées aux poteaux adverses. Nous avons encore quelques difficultés à inscrire des buts. C'est à nous de continuer de travailler pour corriger nos lacunes.
•Avez-vous tiré d'autres enseignements du nul (0-0) concédé face à l'AS Denguélé ?
Mes joueurs devront encore améliorer leur course, leur technique et convertir en buts les occasions qu'ils se créent. C'est clair ! Mais il n'y a pas que des aspects négatifs car je me réjouis d'avoir vu mes joueurs avoir beaucoup d'occasions de but. Ce n'est déjà pas mal.
•Quelle est votre philosophie ?
J'ai deux systèmes tactiques. Le 4-4-2 et le 3-4-3. Et selon les adversaires que j'ai en face de moi, je privilégie un système au détriment d'un autre. En général, j'attaque quand je joue à domicile.
•Connaissez-vous mieux vos joueurs?
J'avoue que je ne les connais pas encore très bien.
•N'êtes-vous pas confronté à un problème de buteur ?
Je ne le crois pas. Déjà, nous parvenons à nous créer des occasions de but. Et ce ne sont pas seulement les attaquants. Je suis donc optimiste pour la suite. Je tiens toutefois à dire que nous développons un bon football mais il manque encore quelque chose.
•Quoi ?
Si je le savais, l'Africa gagnerait tous ses matches.
•Comment appréhendez-vous le choc contre l'Asec lors de la prochaine journée de la Ligue 1 ? Cette rencontre n'arrive-t-elle pas un peu trop tôt pour vous ?
J'ai vu l'Asec évoluer et je peux dire que c'est une équipe très forte. J'espère que lors de notre choc, l'on assistera à un beau match. Si l'Asec est plus forte ce jour-là, elle gagnera.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo