Une menace réelle pèse sur la Compagnie ivoirienne du développement du textile (CIDT) de Bouaké. Sa fermeture est imminente, avec le licenciement annoncé, à compter du 1er juin 2009, de 250 agents sur les 484 que compte en ce moment l’entreprise. “Ces travailleurs, déjà éprouvés par les effets de la guerre et les sanctions de M. Anoh N’Guessan Gilbert, son directeur général et président du Comité de gestion de la filière café-cacao qui a les a privés d’avancement depuis son arrivée à la tête de l’entreprise en 2000, sont sans salaires depuis février 2009”, regrette le syndicat.
Ces informations nous ont été transmises par le Syndicat libre des travailleurs de la CIDT (SYNLIT-CIDT) dans un courrier adressé, hier, à notre rédaction.
Le SYNLIT-CIDT indique que ce licenciement va entraîner la fermeture de la direction régionale de Bouaflé qui couvre aussi les zones de Gohitafla, Zuénoula et Yamoussoukro, et de la direction régionale de Séguéla qui couvre les zones de Kani et Morondo. Il n’exclut pas non plus la fermeture de deux usines. L’usine de Séguéla et celle de Zatta, dans le département de Yamoussoukro.
Un vrai désastre se prépare dans le Nord du pays avec la fermeture de cette entreprise qui était, tout récemment encore, une référence en Afrique de l’Ouest. La CIDT, qui a été conçue pour la promotion du développement de la culture du coton et des cultures vivrières en assolement avec le coton, aidait à réduire les disparités existant entre les revenus des paysans des régions forestières et de ceux des savanes. Le coton, dans la zone des savanes du Nord, étant ce que sont le café et le cacao pour les paysans de la zone forestière du Sud. La CIDT n’aura donc pas survécu à la partition du pays depuis les attaques rebelles de septembre 2002 contre les institutions de la République de Côte d’Ivoire. “Elle a souffert à l’heure de la crise. L’on pensait que la normalisation devrait amener l’Etat à lui injecter de l’argent pour l’aider à mieux reprendre ses activités”, déplore le SYNLIT-CIDT qui appelle le président de la République et son Premier ministre au secours.
La CIDT, est une société mixte avec un actionnaire majoritaire qui est l’Etat de Côte d’Ivoire. Il détient 99 % des actions.
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr
Ces informations nous ont été transmises par le Syndicat libre des travailleurs de la CIDT (SYNLIT-CIDT) dans un courrier adressé, hier, à notre rédaction.
Le SYNLIT-CIDT indique que ce licenciement va entraîner la fermeture de la direction régionale de Bouaflé qui couvre aussi les zones de Gohitafla, Zuénoula et Yamoussoukro, et de la direction régionale de Séguéla qui couvre les zones de Kani et Morondo. Il n’exclut pas non plus la fermeture de deux usines. L’usine de Séguéla et celle de Zatta, dans le département de Yamoussoukro.
Un vrai désastre se prépare dans le Nord du pays avec la fermeture de cette entreprise qui était, tout récemment encore, une référence en Afrique de l’Ouest. La CIDT, qui a été conçue pour la promotion du développement de la culture du coton et des cultures vivrières en assolement avec le coton, aidait à réduire les disparités existant entre les revenus des paysans des régions forestières et de ceux des savanes. Le coton, dans la zone des savanes du Nord, étant ce que sont le café et le cacao pour les paysans de la zone forestière du Sud. La CIDT n’aura donc pas survécu à la partition du pays depuis les attaques rebelles de septembre 2002 contre les institutions de la République de Côte d’Ivoire. “Elle a souffert à l’heure de la crise. L’on pensait que la normalisation devrait amener l’Etat à lui injecter de l’argent pour l’aider à mieux reprendre ses activités”, déplore le SYNLIT-CIDT qui appelle le président de la République et son Premier ministre au secours.
La CIDT, est une société mixte avec un actionnaire majoritaire qui est l’Etat de Côte d’Ivoire. Il détient 99 % des actions.
Robert Krassault: ciurbaine@yahoo.fr