Après une tournée à L’ouest vous avez organisé un séminaire avec les élus de la Côte d’Ivoire. Que peut-on retenir de ce séminaire ?
Ce séminaire entre dans le cadre de la compagne nationale d’information et de sensibilisation sur les dangers de la prolifération des armes légères et de petits calibres. Dans le cadre de cette campagne, nous devons organiser des ateliers et des formations à l’intention de différentes structures. Après les leaders communautaires et les jeunes, il était pour nous, nécessaire de rencontrer les élus de notre pays pour parler de la problématique des armes légères. Avec les élus, il était surtout question de l’harmonisation et du renforcement de la législation ivoirienne avec celle de la sous-region. C’est notre objectif. Avoir leur adhésion et leur implication dans la lutte contre la circulation et la prolifération des armes légères.
Il y a eu des recommandations, pouvez-vous nous en parler ?
Le séminaire est allé au delà de nos attentes. Nous avons eu une mobilisation et une implication effective des élus. Les recommandations portent sur la signature du décret de ratifications de la convention de la Cedeao sur les armes légères, à la mise en place effective de la commission nationale de lutte contre les armes légères, mais aussi nous avons eu le soutien des élus pour faire des recommandations afin que le gouvernement ivoirien soutienne le processus de traité sur le commerce des armes. Des recommandations ont été faites au niveau du renforcement des moyens à donner à la police pour faire efficacement son travail, pour mettre en œuvre des projets dits ‘’armes contre développement’’ au niveau des communautés affectées par les conflits.
Que faites-vous en l’endroit des jeunes qui sont souvent détenteurs des armes légères ?
Au niveau des jeunes, nous parlons plus d’une prise de conscience pour ne plus qu’ils servent de chasse à Canon pour quelque motif et objectif que ce soit. Ils représentent l’avenir du pays, donc leur place ne ce situe pas dans les prisons, dans les hôpitaux ou dans les cimetières. Ils doivent se battre pour trouver des voies et moyens pour se prendre en charge en toute honnêteté et en toute conscience. Et- ceci en créant des activités génératrices de revenu. Il n’y a pas de petit métier. D’ailleurs, toute fortune part d’une petite activité. Donc nous demandons aux jeunes de ne pas tomber dans la facilité et le gain facile, mais d’avoir des leçons de civisme et de patriotisme afin que la Côte d’Ivoire relève le défi du développement.
Edmond Kouadio
gnakouadjokouame@yahoo.fr
Ce séminaire entre dans le cadre de la compagne nationale d’information et de sensibilisation sur les dangers de la prolifération des armes légères et de petits calibres. Dans le cadre de cette campagne, nous devons organiser des ateliers et des formations à l’intention de différentes structures. Après les leaders communautaires et les jeunes, il était pour nous, nécessaire de rencontrer les élus de notre pays pour parler de la problématique des armes légères. Avec les élus, il était surtout question de l’harmonisation et du renforcement de la législation ivoirienne avec celle de la sous-region. C’est notre objectif. Avoir leur adhésion et leur implication dans la lutte contre la circulation et la prolifération des armes légères.
Il y a eu des recommandations, pouvez-vous nous en parler ?
Le séminaire est allé au delà de nos attentes. Nous avons eu une mobilisation et une implication effective des élus. Les recommandations portent sur la signature du décret de ratifications de la convention de la Cedeao sur les armes légères, à la mise en place effective de la commission nationale de lutte contre les armes légères, mais aussi nous avons eu le soutien des élus pour faire des recommandations afin que le gouvernement ivoirien soutienne le processus de traité sur le commerce des armes. Des recommandations ont été faites au niveau du renforcement des moyens à donner à la police pour faire efficacement son travail, pour mettre en œuvre des projets dits ‘’armes contre développement’’ au niveau des communautés affectées par les conflits.
Que faites-vous en l’endroit des jeunes qui sont souvent détenteurs des armes légères ?
Au niveau des jeunes, nous parlons plus d’une prise de conscience pour ne plus qu’ils servent de chasse à Canon pour quelque motif et objectif que ce soit. Ils représentent l’avenir du pays, donc leur place ne ce situe pas dans les prisons, dans les hôpitaux ou dans les cimetières. Ils doivent se battre pour trouver des voies et moyens pour se prendre en charge en toute honnêteté et en toute conscience. Et- ceci en créant des activités génératrices de revenu. Il n’y a pas de petit métier. D’ailleurs, toute fortune part d’une petite activité. Donc nous demandons aux jeunes de ne pas tomber dans la facilité et le gain facile, mais d’avoir des leçons de civisme et de patriotisme afin que la Côte d’Ivoire relève le défi du développement.
Edmond Kouadio
gnakouadjokouame@yahoo.fr