En attendant l'apothéose, la ville d'Adzopé vient d'arracher sa place pour la finale du festival national de théâtre scolaire. C'était le week-end dernier, à la maison de la culture de ladite ville.
Le groupe scolaire Kaudjis de l'Inspection de l'école primaire (Iep) d'Adzopé, le Lycée moderne d'Adzopé et la troupe des enseignants de l'Iep Adzopé ont raflé les premiers rangs de la finale régionale du festival national de théâtre scolaire. En abritant cette finale régionale, la région de l'Agnéby a pu se rendre compte que le théâtre ivoirien a une bonne relève. Parmi les scènes qui ont marqué les spectateurs, figure celle jouée par les élèves d'Adzopé. Où une victime de guerre recherche la paix avec torche, chez elle, et pour ses concitoyens. L'autre qui a beaucoup attiré l'attention du public, parce qu'étant d'actualité, est la prestation des enseignants de l'Iep Adzopé. Ces deux scènes ont fini par convaincre sur les talents cachés (mais très appréciés des spectateurs), aussi bien des pédagogues que des élèves. Cette cérémonie présidée par le ministre de l'Education nationale (Men), Gilbert Bleu Lainé et parrainée par son collègue des Mines et de l'Energie, avait pour thème: "théâtre, facteur de réconciliation et de pardon". Avant les différentes prestations qui ont opposé deux troupes primaires (les Tisserins de l'Iep Agboville contre le Groupe scolaire Kaudjis, Iep Adzopé) ; le Lycée moderne d'Agboville à celui d'Adzopé et la troupe des Enseignants de l'Agnéby théâtre à celle de ceux de l'Iep Adzopé, sur la planche, le préfet du département d'Azopé, Paul méo Dérou, a salué le retour du théâtre scolaire. "Parce qu'il y a sa place et les plus intelligents y sortent", a-t-il confié. Citant le comédien émérite Manan Kampess, Doh Kanon de son vrai nom, enseignant et chef de projet dudit festival pour l'année 2009, en exemple. Avant d'ajouter qu'à travers le thème, c'est la sortie de la crise qui est mise à nu. Aussi, a-t-il remercié, au nom de l'autorité qu'il représente, le ministre Bleu Lainé, représenté par le Directeur de l'extrascolaire et des activités coopératives (Desac), Julien K. Dadié. Qui vient de combler un vide qui a duré près de 20 ans. Quant au représentant du parrain, Dr Aka René, il a estimé que le théâtre contribue à l'amélioration du langage des enfants. Rendant un hommage à l'école ivoirienne pour avoir su rester debout pendant la crise.
Pour sa part, le 4e adjoint au maire d'Adzopé, a félicité le directeur de la Desac.
Qui en si peu de temps, a créé l'engouement autour du théâtre scolaire. Selon M. Dadié Julien, au-delà de son aspect, ludique, le théâtre est le prolongement de l'instruction. " C'est un art communautaire, populaire qui traduit la totalité des manifestations de la vie dont la fonction essentielle est de former en informant, pour consolider, pour conscientiser. Miroir dans lequel la collectivité se regarde pour mieux vivre ".
Autant donc aider les enfants à apprendre à s'amuser par eux-mêmes, pour eux-mêmes, au bénéfice de la nation. Sans oublier de mentionner que " la Côte d'Ivoire a besoin de relever de nombreux défis, parmi lesquels, les conditions d'un apprentissage aux normes de qualité et d'équité, pour extérioriser les diverses aptitudes qui sont enfouies en la jeunesse ". Rendez-vous est pris à Yamoussoukro, du 21 au 24 mai 2009, pour l'apothéose du festival national de théâtre scolaire, en présence du président Laurent Gbagbo.
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr
Le groupe scolaire Kaudjis de l'Inspection de l'école primaire (Iep) d'Adzopé, le Lycée moderne d'Adzopé et la troupe des enseignants de l'Iep Adzopé ont raflé les premiers rangs de la finale régionale du festival national de théâtre scolaire. En abritant cette finale régionale, la région de l'Agnéby a pu se rendre compte que le théâtre ivoirien a une bonne relève. Parmi les scènes qui ont marqué les spectateurs, figure celle jouée par les élèves d'Adzopé. Où une victime de guerre recherche la paix avec torche, chez elle, et pour ses concitoyens. L'autre qui a beaucoup attiré l'attention du public, parce qu'étant d'actualité, est la prestation des enseignants de l'Iep Adzopé. Ces deux scènes ont fini par convaincre sur les talents cachés (mais très appréciés des spectateurs), aussi bien des pédagogues que des élèves. Cette cérémonie présidée par le ministre de l'Education nationale (Men), Gilbert Bleu Lainé et parrainée par son collègue des Mines et de l'Energie, avait pour thème: "théâtre, facteur de réconciliation et de pardon". Avant les différentes prestations qui ont opposé deux troupes primaires (les Tisserins de l'Iep Agboville contre le Groupe scolaire Kaudjis, Iep Adzopé) ; le Lycée moderne d'Agboville à celui d'Adzopé et la troupe des Enseignants de l'Agnéby théâtre à celle de ceux de l'Iep Adzopé, sur la planche, le préfet du département d'Azopé, Paul méo Dérou, a salué le retour du théâtre scolaire. "Parce qu'il y a sa place et les plus intelligents y sortent", a-t-il confié. Citant le comédien émérite Manan Kampess, Doh Kanon de son vrai nom, enseignant et chef de projet dudit festival pour l'année 2009, en exemple. Avant d'ajouter qu'à travers le thème, c'est la sortie de la crise qui est mise à nu. Aussi, a-t-il remercié, au nom de l'autorité qu'il représente, le ministre Bleu Lainé, représenté par le Directeur de l'extrascolaire et des activités coopératives (Desac), Julien K. Dadié. Qui vient de combler un vide qui a duré près de 20 ans. Quant au représentant du parrain, Dr Aka René, il a estimé que le théâtre contribue à l'amélioration du langage des enfants. Rendant un hommage à l'école ivoirienne pour avoir su rester debout pendant la crise.
Pour sa part, le 4e adjoint au maire d'Adzopé, a félicité le directeur de la Desac.
Qui en si peu de temps, a créé l'engouement autour du théâtre scolaire. Selon M. Dadié Julien, au-delà de son aspect, ludique, le théâtre est le prolongement de l'instruction. " C'est un art communautaire, populaire qui traduit la totalité des manifestations de la vie dont la fonction essentielle est de former en informant, pour consolider, pour conscientiser. Miroir dans lequel la collectivité se regarde pour mieux vivre ".
Autant donc aider les enfants à apprendre à s'amuser par eux-mêmes, pour eux-mêmes, au bénéfice de la nation. Sans oublier de mentionner que " la Côte d'Ivoire a besoin de relever de nombreux défis, parmi lesquels, les conditions d'un apprentissage aux normes de qualité et d'équité, pour extérioriser les diverses aptitudes qui sont enfouies en la jeunesse ". Rendez-vous est pris à Yamoussoukro, du 21 au 24 mai 2009, pour l'apothéose du festival national de théâtre scolaire, en présence du président Laurent Gbagbo.
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr
