C’est l’une des solennités marquantes de la liturgie chrétienne. L’Ascension, c’est la montée de Jésus aux cieux, après avoir terminé sa mission sur terre. Selon les Ecritures saintes, Le Christ monte aux cieux pour, non seulement, y préparer la place des heureux élus, mais, également il monte au firmament, après Paques « pour faire descendre l’Esprit saint, le défenseur, le paraclet protecteur ». C’est cette solennité que les chrétiens ivoiriens et ceux du monde entier ont célébrée hier dans les paroisses et temples. A la paroisse Notre-Dame d’Assomption de Koumassi, les fidèles ont communié dans la joie et l’allégresse. L’Abbé Mesmer Assémian (Vicaire de la paroisse), qui assurait la célébration eucharistique, s’est appuyé sur "le Livre des Actes des Apôtres" (Chapitre 1, du verset1 à 11) ; "la Lettre de Saint Paul aux Ephésiens (Ch 4- verset 1 à 16) et "l’Evangile selon Saint Marc", pour bâtir son homélie. Selon l’officiant, « La montée du Christ aux cieux fait penser à un éloignement. Loin s’en faut, le Christ, par cette ascension, reste encore plus que jamais, présent dans la vie du croyant». Et ce dernier de poursuivre : « l’Ascension du Christ doit être l’occasion d’espérer en la venue de l’Esprit saint qui guérit. Mais, en attendant, l’ascension est une invite, à tous, de resserrer les liens dans l’amour, le pardon et la vérité, pour l’épanouissement de soi et du prochain».
Dans le calendrier liturgique, la fête de l’Ascension est célébrée 40 jours après Pâques et à dix jours de la Pentecôte où les chrétiens recevront l’Esprit saint, le paraclet protecteur.
Jean- Antoine Doudou
Dans le calendrier liturgique, la fête de l’Ascension est célébrée 40 jours après Pâques et à dix jours de la Pentecôte où les chrétiens recevront l’Esprit saint, le paraclet protecteur.
Jean- Antoine Doudou