Dans la nuit du mercredi 20 Mai 2009, un drame s’est produit du côté de Marcory après que des policiers appelés en renfort sur la radio ont ouvert le feu sur un taxi qui avait trois passagers à bord.
La Police Nationale et le milieu des transporteurs sont sous le choc depuis avant-hier. L’adjudant de police répondant au nom de Konan N’Guessan et le conducteur de taxi Kéita Aboudramane sont passés de vie à trépas de la façon la plus tragique qui soit. Le mercredi 20 Mai, ils ont été abattus par des éléments de la Brigade de la lutte contre la criminalité de proximité dans le sous quartier Remblai de Marcory. C’est deux corps assis côte à côte que les services d’Ivosep ont enlevés en cette triste nuit devant une foule de badauds et de policiers qui retenaient difficilement leur émotion devant ce qui est apparu dès les premières informations recueillies comme une bavure policière. En effet, selon de nombreux témoins dont les dires ont été corroborés par des sources policières, l’adjudant Konan N’Guessan et le chauffeur ont été abattus sans sommation. Et c’est bien après le déluge de feu que l’équipage de la BLCP va se rendre compte de sa bévue. D’après nos informations, l’adjudant Konan N’Guessan qui était dans le ‘’saphir 60’’, un véhicule de patrouille du 6ème arrondissement de Koumassi a été attiré par une mauvaise manœuvre du taxi dans lequel se trouvait le jeune Kéita Aboudramane. Après avoir arrêté le véhicule, il demande les pièces au conducteur qui aurait refusé de s’exécuter. Au cours de la discussion qui s’engage, le chauffeur du taxi à bord duquel se trouve une demoiselle, démarre en trombe manquant de peu d’écraser le policier qui s’accroche tant bien que mal et se retrouve dans le véhicule. Le taxi compteur immatriculé 5213 EP 01 de marque Toyota fait un tour dans le quartier avant de se retrouver au ‘’carrefour IBO’’ non loin de l’ex-bar Millénium. Que s’est-il passé entre-temps ? Aurait-on donné le signalement du taxi en question sur la radio de la police comme étant celui d’un braqueur ? Dans cette optique a-t-on omis de signaler qu’un policier se trouvait à bord en tenue de travail ? Des questions qui seront certainement élucidées par l’enquête en cours. Car les minutes qui suivent seront tragiques et fatales aux occupants du taxi. Dès que le véhicule s’immobilise, à en croire des témoins, la demoiselle assise à l’arrière s’éjecte en criant à tue-tête : ‘’ il y a braquage, il y a braquage’’. En patrouille dans les environs, un équipage de la BLCP alerté depuis peu, tombe nez à nez avec le taxi compteur. Sans avoir procédé à des tirs de sommation, la BLCP ouvre le feu en direction du véhicule immobilisé. Une pluie de balles qui ne laisse aucune chance à l’adjudant Konan N’Guessan et à Kéita Aboudramane. Foudroyés par une quinzaine de balles de kalachs, ils meurent sur-le-champ. L’adjudant Konan a reçu une balle en pleine poitrine qui a arraché son omoplate gauche. Avec eux, une Mercedes qui venait en face a été touchée. Le conducteur a eu plus de chance. Lorsqu’ils s’approchent du véhicule, les policiers de la BLCP sont sans voix. Ils constatent qu’ils ont canardé un collègue qui n’a eu aucune riposte puisque son arme de dotation contenait ses munitions entières. Les collègues du policier et d’autres équipages arrivés sur les lieux font également l’amer constat. Quant à la jeune dame qui pouvait décrire les circonstances exactes du drame, elle s’est évanouie dans la nature, rendant du coup pénible, la tâche des enquêteurs. Le commissaire du 6ème arrondissement a dû avoir recours à des personnes âgées pour aller annoncer le décès de son élément à son épouse qui n’y croyait pas, arguant vouloir voir le corps de son époux encore dans sa tenue jusqu’ à midi hier.
Valery Foungbé
La Police Nationale et le milieu des transporteurs sont sous le choc depuis avant-hier. L’adjudant de police répondant au nom de Konan N’Guessan et le conducteur de taxi Kéita Aboudramane sont passés de vie à trépas de la façon la plus tragique qui soit. Le mercredi 20 Mai, ils ont été abattus par des éléments de la Brigade de la lutte contre la criminalité de proximité dans le sous quartier Remblai de Marcory. C’est deux corps assis côte à côte que les services d’Ivosep ont enlevés en cette triste nuit devant une foule de badauds et de policiers qui retenaient difficilement leur émotion devant ce qui est apparu dès les premières informations recueillies comme une bavure policière. En effet, selon de nombreux témoins dont les dires ont été corroborés par des sources policières, l’adjudant Konan N’Guessan et le chauffeur ont été abattus sans sommation. Et c’est bien après le déluge de feu que l’équipage de la BLCP va se rendre compte de sa bévue. D’après nos informations, l’adjudant Konan N’Guessan qui était dans le ‘’saphir 60’’, un véhicule de patrouille du 6ème arrondissement de Koumassi a été attiré par une mauvaise manœuvre du taxi dans lequel se trouvait le jeune Kéita Aboudramane. Après avoir arrêté le véhicule, il demande les pièces au conducteur qui aurait refusé de s’exécuter. Au cours de la discussion qui s’engage, le chauffeur du taxi à bord duquel se trouve une demoiselle, démarre en trombe manquant de peu d’écraser le policier qui s’accroche tant bien que mal et se retrouve dans le véhicule. Le taxi compteur immatriculé 5213 EP 01 de marque Toyota fait un tour dans le quartier avant de se retrouver au ‘’carrefour IBO’’ non loin de l’ex-bar Millénium. Que s’est-il passé entre-temps ? Aurait-on donné le signalement du taxi en question sur la radio de la police comme étant celui d’un braqueur ? Dans cette optique a-t-on omis de signaler qu’un policier se trouvait à bord en tenue de travail ? Des questions qui seront certainement élucidées par l’enquête en cours. Car les minutes qui suivent seront tragiques et fatales aux occupants du taxi. Dès que le véhicule s’immobilise, à en croire des témoins, la demoiselle assise à l’arrière s’éjecte en criant à tue-tête : ‘’ il y a braquage, il y a braquage’’. En patrouille dans les environs, un équipage de la BLCP alerté depuis peu, tombe nez à nez avec le taxi compteur. Sans avoir procédé à des tirs de sommation, la BLCP ouvre le feu en direction du véhicule immobilisé. Une pluie de balles qui ne laisse aucune chance à l’adjudant Konan N’Guessan et à Kéita Aboudramane. Foudroyés par une quinzaine de balles de kalachs, ils meurent sur-le-champ. L’adjudant Konan a reçu une balle en pleine poitrine qui a arraché son omoplate gauche. Avec eux, une Mercedes qui venait en face a été touchée. Le conducteur a eu plus de chance. Lorsqu’ils s’approchent du véhicule, les policiers de la BLCP sont sans voix. Ils constatent qu’ils ont canardé un collègue qui n’a eu aucune riposte puisque son arme de dotation contenait ses munitions entières. Les collègues du policier et d’autres équipages arrivés sur les lieux font également l’amer constat. Quant à la jeune dame qui pouvait décrire les circonstances exactes du drame, elle s’est évanouie dans la nature, rendant du coup pénible, la tâche des enquêteurs. Le commissaire du 6ème arrondissement a dû avoir recours à des personnes âgées pour aller annoncer le décès de son élément à son épouse qui n’y croyait pas, arguant vouloir voir le corps de son époux encore dans sa tenue jusqu’ à midi hier.
Valery Foungbé
