Inventions». Ainsi le Parti libanais de Dieu, le Hezbollah, qualifie les informations parues dans l’hebdomadaire allemand «Der Spiegel» sur la mort de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Le Hezbollah dément, par ailleurs, ces informations qui, selon lui, sont destinées à ternir son image à l’approche des législatives libanaises du 7 juin prochain. Aussi, demande-t-il au tribunal spécial pour le Liban (Tsl), sous l’égide des Nations unies, de prendre «des mesures fermes contre la publication de ces inventions».
En effet, des sources proches du tribunal, corroborées par des documents internes, citées par «Der Spiegel»,et relayées par l’Ap, indiquent que l’enquête s’oriente depuis environ un mois vers une implication du Hezbollah.
L’hebdomadaire allemand révèle d’ailleurs que huit téléphones cellulaires, achetés le jour de l’attentat à Tripoli, une ville du nord du Liban, ont été utilisés par les assassins présumés. L’un d’eux, note l’Ap, aurait commis l’erreur d’appeler sa petite amie avec l’un de ces téléphones, révélant son identité. Quand l’article de «Der Spiegel» lie du reste les explosifs et le camion utilisé lors de l’attentat à une attaque du Hezbollah.
Faut-il le rappeler, l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, a été tué le 14 février 2005 à Beyrouth dans un attentat qui a fait au total 23 morts. En mars dernier, le Tribunal spécial pour la Liban a entamé ses travaux. Il a ordonné en avril de cette année la remise en liberté immédiate de quatre généraux libanais pro-syriens détenus depuis 2005 dans le cadre de l’enquête. La Syrie, pointée du doigt, a démenti toute implication.
Dans un communiqué, le Hezbollah a d’ailleurs écrit que les accusations du magazine allemand sont des inventions de la police «réalisées dans les mêmes chambres noires qui ont fabriqué des histoires sur les Syriens et les quatre généraux».
Ernest Aka Simon
En effet, des sources proches du tribunal, corroborées par des documents internes, citées par «Der Spiegel»,et relayées par l’Ap, indiquent que l’enquête s’oriente depuis environ un mois vers une implication du Hezbollah.
L’hebdomadaire allemand révèle d’ailleurs que huit téléphones cellulaires, achetés le jour de l’attentat à Tripoli, une ville du nord du Liban, ont été utilisés par les assassins présumés. L’un d’eux, note l’Ap, aurait commis l’erreur d’appeler sa petite amie avec l’un de ces téléphones, révélant son identité. Quand l’article de «Der Spiegel» lie du reste les explosifs et le camion utilisé lors de l’attentat à une attaque du Hezbollah.
Faut-il le rappeler, l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, a été tué le 14 février 2005 à Beyrouth dans un attentat qui a fait au total 23 morts. En mars dernier, le Tribunal spécial pour la Liban a entamé ses travaux. Il a ordonné en avril de cette année la remise en liberté immédiate de quatre généraux libanais pro-syriens détenus depuis 2005 dans le cadre de l’enquête. La Syrie, pointée du doigt, a démenti toute implication.
Dans un communiqué, le Hezbollah a d’ailleurs écrit que les accusations du magazine allemand sont des inventions de la police «réalisées dans les mêmes chambres noires qui ont fabriqué des histoires sur les Syriens et les quatre généraux».
Ernest Aka Simon