Pour son patriotisme et son engagement à aller à la paix, le Chef de l’état a été primé, samedi.
Parce que la paix est fragile comme un œuf, elle a besoin d’un défenseur». Ces propos du père Goa Ibo Maurice, professeur de Théologie spirituelle, traduisent la raison pour laquelle l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest- Unité universitaire d’Abidjan (Ucao-Uua) a décerné, samedi, le prix de la paix et de la solidarité au Président Laurent Gbagbo. La cérémonie a eu lieu dans l’amphithéâtre de l’université.
Selon le révérend père Tossou Raphaël, président de Ucao-Uua, ce prix a aussi été remis au Chef de l’Etat parce l’institution veut former des hommes et des femmes qui auront dans le cœur et dans l’esprit un authentique amour de leur pays, et un respect profond de la chose publique. Mais aussi un engagement fécond à respecter le quatrième commandement de Dieu : «Tu honoreras ton père et ta mère». L’amour des parents s’étend, selon le prêtre, jusqu’à l’amour de la nation, l’amour de la République… C’est aussi savoir sacrifier le bien individuel pour l’édification du bien commun… Ce que, selon lui, le Chef de l’Etat essaie de faire avec abnégation et détermination. Prenant au mot le Président qui avait dit, il y a quelques années, qu’à la fin de sa carrière politique, il viendrait se reposer à l’Ucao pour y enseigner, le père Toussou lui a demandé d’y construire une belle et coquette résidence avec une petite infirmerie bien équipée pour des gens bien portants. Non sans préciser que l’heure de la fin de sa carrière n’est pas encore arrivée, «parce que le pays a encore besoin de vous, nous avons besoin de vous». Il a cependant signifié au Chef de l’Etat qu’on peut commencer à s’y préparer et à formaliser le projet.
Remerciant ses hôtes pour le prix qu’il a reçu, le Président Gbagbo leur a dit qu’ «en Côte d’Ivoire, nous sommes en train de construire la paix». Citant un adage populaire, il a indiqué : «Le chien qui a rencontré un lion n’a pas la même course que celui qui ne l’a pas rencontré…» Une manière de dire que par le passé, les Ivoiriens parlaient de paix sans en connaître le prix et la valeur.
Avant de quitter ses hôtes, le Chef de l’Etat a promis d’équiper l’infirmerie et de lui donner une ambulance et des lots de médicaments. Il a répondu favorablement à d’autres doléances : l’instauration d’un prix annuel du Président de la République pour la prise en charge des dix meilleurs étudiants de la maîtrise au doctorat. De même que l’équipement du centre de reprographie de l’Ucao pour qu’il soit moderne. Il a aussi accepté d’accorder une subvention annuelle de 5 millions pour la restauration des prêtres. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance de prière et d’adoration entretenue par la maîtrise de Yopougon et la chorale Saint Augustin de l’Ucao. On notait la présence du père Boniface Ziri représentant l’archevêque d’Abidjan, des étudiants et des enseignants, des prêtres et religieuses ainsi que plusieurs personnalités.
Marie-Adèle Djidjé
Parce que la paix est fragile comme un œuf, elle a besoin d’un défenseur». Ces propos du père Goa Ibo Maurice, professeur de Théologie spirituelle, traduisent la raison pour laquelle l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest- Unité universitaire d’Abidjan (Ucao-Uua) a décerné, samedi, le prix de la paix et de la solidarité au Président Laurent Gbagbo. La cérémonie a eu lieu dans l’amphithéâtre de l’université.
Selon le révérend père Tossou Raphaël, président de Ucao-Uua, ce prix a aussi été remis au Chef de l’Etat parce l’institution veut former des hommes et des femmes qui auront dans le cœur et dans l’esprit un authentique amour de leur pays, et un respect profond de la chose publique. Mais aussi un engagement fécond à respecter le quatrième commandement de Dieu : «Tu honoreras ton père et ta mère». L’amour des parents s’étend, selon le prêtre, jusqu’à l’amour de la nation, l’amour de la République… C’est aussi savoir sacrifier le bien individuel pour l’édification du bien commun… Ce que, selon lui, le Chef de l’Etat essaie de faire avec abnégation et détermination. Prenant au mot le Président qui avait dit, il y a quelques années, qu’à la fin de sa carrière politique, il viendrait se reposer à l’Ucao pour y enseigner, le père Toussou lui a demandé d’y construire une belle et coquette résidence avec une petite infirmerie bien équipée pour des gens bien portants. Non sans préciser que l’heure de la fin de sa carrière n’est pas encore arrivée, «parce que le pays a encore besoin de vous, nous avons besoin de vous». Il a cependant signifié au Chef de l’Etat qu’on peut commencer à s’y préparer et à formaliser le projet.
Remerciant ses hôtes pour le prix qu’il a reçu, le Président Gbagbo leur a dit qu’ «en Côte d’Ivoire, nous sommes en train de construire la paix». Citant un adage populaire, il a indiqué : «Le chien qui a rencontré un lion n’a pas la même course que celui qui ne l’a pas rencontré…» Une manière de dire que par le passé, les Ivoiriens parlaient de paix sans en connaître le prix et la valeur.
Avant de quitter ses hôtes, le Chef de l’Etat a promis d’équiper l’infirmerie et de lui donner une ambulance et des lots de médicaments. Il a répondu favorablement à d’autres doléances : l’instauration d’un prix annuel du Président de la République pour la prise en charge des dix meilleurs étudiants de la maîtrise au doctorat. De même que l’équipement du centre de reprographie de l’Ucao pour qu’il soit moderne. Il a aussi accepté d’accorder une subvention annuelle de 5 millions pour la restauration des prêtres. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance de prière et d’adoration entretenue par la maîtrise de Yopougon et la chorale Saint Augustin de l’Ucao. On notait la présence du père Boniface Ziri représentant l’archevêque d’Abidjan, des étudiants et des enseignants, des prêtres et religieuses ainsi que plusieurs personnalités.
Marie-Adèle Djidjé