La justice américaine a redonné au chercheur ivoiro-canadien sa liberté. Au terme d’un jugement rendu public, samedi à 18h, heure locale, Dr. Yao Konan Michel a recouvré la liberté. La justice américaine n’a pas fait que libérer le chercheur ivoirien. Elle l’a blanchi, puisqu’elle ne retient aucune charge contre lui. Du moins si l’on s’en tient aux informations recueillies hier auprès de la famille du concerné, basée en Côte d’Ivoire.
Dr. Yao Konan Michel avait été arrêté le 5 mai dernier, alors qu’il se rendait au laboratoire national de la santé publique de Bethesida (Maryland) aux Etats-Unis où il a été recruté pour faire un post-doc. Introduction illégale de matériel biologique en terre américaine, c’était le chef d’accusation retenu contre lui au moment de son arrestation. Etant entendu que le chercheur possédait dans le coffre arrière de son véhicule, 22 éprouvettes contenant les résultats de ses recherches réalisées dans son précédent laboratoire de recherche. C’est-à-dire le laboratoire national de microbiologie du centre scientifique canadien de santé humaine et animale basé à Winnipeg (Canada). “Après analyse, les autorités américaines se sont rendu compte que les éprouvettes transportées ne constituaient pas un danger pour l’humanité. Cela a joué pour sa libération. A cela, il faut ajouter la diplomatie ivoirienne qui n’est pas restée les bras croisés dans l’affaire”, explique l’oncle du chercheur, M. Kouamé Hyacinthe interrogé par téléphone au milieu de la journée d’hier. Ce dernier qui, on le sait, la semaine dernière, lors d’une conférence, a appelé le chef de l’Etat et les forces vives de la nation à œuvrer pour la libération du scientifique ivoirien recruté depuis 2008 à l’université d’Abobo-Adjamé.
“Il conserve tous ses droits pour exercer dans le laboratoire américain où il a été recruté. Dans cette affaire, il parle de cabale, cependant il viendra bientôt au pays pour expliquer tout”, ajoute l’oncle Kouamé qui avait du mal à cacher sa joie.
Félix Téha Dessrait: dessrait@yahoo.fr
Dr. Yao Konan Michel avait été arrêté le 5 mai dernier, alors qu’il se rendait au laboratoire national de la santé publique de Bethesida (Maryland) aux Etats-Unis où il a été recruté pour faire un post-doc. Introduction illégale de matériel biologique en terre américaine, c’était le chef d’accusation retenu contre lui au moment de son arrestation. Etant entendu que le chercheur possédait dans le coffre arrière de son véhicule, 22 éprouvettes contenant les résultats de ses recherches réalisées dans son précédent laboratoire de recherche. C’est-à-dire le laboratoire national de microbiologie du centre scientifique canadien de santé humaine et animale basé à Winnipeg (Canada). “Après analyse, les autorités américaines se sont rendu compte que les éprouvettes transportées ne constituaient pas un danger pour l’humanité. Cela a joué pour sa libération. A cela, il faut ajouter la diplomatie ivoirienne qui n’est pas restée les bras croisés dans l’affaire”, explique l’oncle du chercheur, M. Kouamé Hyacinthe interrogé par téléphone au milieu de la journée d’hier. Ce dernier qui, on le sait, la semaine dernière, lors d’une conférence, a appelé le chef de l’Etat et les forces vives de la nation à œuvrer pour la libération du scientifique ivoirien recruté depuis 2008 à l’université d’Abobo-Adjamé.
“Il conserve tous ses droits pour exercer dans le laboratoire américain où il a été recruté. Dans cette affaire, il parle de cabale, cependant il viendra bientôt au pays pour expliquer tout”, ajoute l’oncle Kouamé qui avait du mal à cacher sa joie.
Félix Téha Dessrait: dessrait@yahoo.fr