ABIDJAN - La "renaissance" de la Côte d`Ivoire passe par l`allègement de sa lourde dette, a affirmé mardi à Abidjan le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, appelant le pays à respecter ses engagements de "bonne gouvernance".
La Côte d`Ivoire s`est qualifiée fin mars pour l`initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), qui lui donne droit à un allègement "temporaire" de sa dette extérieure, estimée à 6.700 milliards de francs CFA (10,22 milliards d`euros).
Une réduction plus conséquente est conditionnée à la mise en oeuvre de réformes économiques et sociales.
Le gouvernement ivoirien doit atteindre cet objectif "dans un an", s`il tient ses engagements en matière de "gouvernance", a déclaré M. Strauss-Kahn, arrivé lundi soir à Abidjan, lors d`une rencontre avec le ministre ivoirien de l`Economie, Charles Diby Koffi.
"C`est entre vos mains que vous tenez aujourd`hui l`avenir de votre pays", a-t-il lancé aux fonctionnaires du ministère.
"La chance que constitue le programme auquel nous avons abouti (...) ne se renouvellera pas si facilement si, ensemble, nous ratons cette occasion", a insisté M. Strauss-Kahn, exhortant les autorités à éviter "tout dérapage".
"Si nous réussissons ensemble cela, c`est véritablement le début d`une renaissance de l`économie ivoirienne", a-t-il assuré.
Longtemps critiqué pour l`opacité de sa gestion, le gouvernement ivoirien s`est engagé à faire des efforts pour instaurer la "transparence" des finances publiques, la lutte contre la corruption et la réforme du secteur crucial du cacao.
Il doit aussi mettre en oeuvre des mesures de réduction de la pauvreté, qui frappe près de la moitié de la population selon la Banque mondiale.
L`initiative PPTE permettra à la Côte d`Ivoire, selon le président Laurent Gbagbo, de réduire le service de sa dette de 1,06 milliard à 305 millions d`euros par an.
La Côte d`Ivoire s`est qualifiée fin mars pour l`initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), qui lui donne droit à un allègement "temporaire" de sa dette extérieure, estimée à 6.700 milliards de francs CFA (10,22 milliards d`euros).
Une réduction plus conséquente est conditionnée à la mise en oeuvre de réformes économiques et sociales.
Le gouvernement ivoirien doit atteindre cet objectif "dans un an", s`il tient ses engagements en matière de "gouvernance", a déclaré M. Strauss-Kahn, arrivé lundi soir à Abidjan, lors d`une rencontre avec le ministre ivoirien de l`Economie, Charles Diby Koffi.
"C`est entre vos mains que vous tenez aujourd`hui l`avenir de votre pays", a-t-il lancé aux fonctionnaires du ministère.
"La chance que constitue le programme auquel nous avons abouti (...) ne se renouvellera pas si facilement si, ensemble, nous ratons cette occasion", a insisté M. Strauss-Kahn, exhortant les autorités à éviter "tout dérapage".
"Si nous réussissons ensemble cela, c`est véritablement le début d`une renaissance de l`économie ivoirienne", a-t-il assuré.
Longtemps critiqué pour l`opacité de sa gestion, le gouvernement ivoirien s`est engagé à faire des efforts pour instaurer la "transparence" des finances publiques, la lutte contre la corruption et la réforme du secteur crucial du cacao.
Il doit aussi mettre en oeuvre des mesures de réduction de la pauvreté, qui frappe près de la moitié de la population selon la Banque mondiale.
L`initiative PPTE permettra à la Côte d`Ivoire, selon le président Laurent Gbagbo, de réduire le service de sa dette de 1,06 milliard à 305 millions d`euros par an.
