Ça commence à agacer tout le monde. Le général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des Armées, selon nos sources, vient d’émettre un autre message d’alerte des troupes à propos d’une probable attaque des institutions de la République. Un coup d’Etat dont personne ne comprend la logique. Sauf si nos informations sont inexactes, voici le message attribué au CEMA et qui circulait hier :
« FM : CEMA. Message n°1801/Ema /Cpco/Condu du 25/05/09.Objet : Mesures conservatoires. Suite aux informations reccurentes de déstabilisation des institutions républicaines vous demande vouloir prendre mesures conservatoires suivantes du 25 mai 2009 jusqu’au mardi 26 mai 2009 à 18h00.Primo : GEND-DGPN-CECOS : procéder à bouclage Abidjan et Banlieue avec effort sur Abobo et Anyama contrôle systématique d’identité, rafle de toute personne suspecte. COMTER : Mettre en alerte maximale les troupes placées sous vos ordres en mesure d’intervenir au profit forces 1ère et 2ème catégorie. » A la lecture de ce message, deux questions titillent l’esprit : qui a intérêt à faire un coup de force aujourd’hui au moment où tous les acteurs sans exclusive, préparent l’échéance du 29 novembre 2009, date à laquelle la commission électorale indépendante(Cei) a convoqué le collège électoral pour la présidentielle? En tout cas, pas l’opposition qui voit enfin son vœu se réaliser. Peut-être le Front populaire ivoirien (Fpi, parti de Laurent Gbagbo) qui estime qu’une défaite de Laurent Gbagbo signifie sa mort. Les rumeurs d’attaques amplifiées depuis quelques jours laissent perplexe.
Et puis, pourquoi Abobo et Anyama sont-ils dans le viseur du CEMA ? De vrais faux pasteurs sortis des officines annoncent l’apocalypse. Certains ont même avancé qu’à Abobo et à Anyama, des jeunes ont disparu et seraient en formation afin de perpétrer des actions subversives. Abobo et Anyama, des communes réputées pour leur engagement aux côtés de l’opposition et singulièrement du Rassemblement des Républicains. Ces deux communes ont toujours payé cher pour cette réputation. On se rappelle les martyrs d’Abobo des moments chauds. On n’oublie pas le charnier de Yopougon dont les corps venaient essentiellement d’Abobo. On se demande bien pourquoi des assaillants ne viendraient pas d’autres communes comme Yopougon, par exemple ? Nous le saurons un jour.
Coulibaly Brahima
« FM : CEMA. Message n°1801/Ema /Cpco/Condu du 25/05/09.Objet : Mesures conservatoires. Suite aux informations reccurentes de déstabilisation des institutions républicaines vous demande vouloir prendre mesures conservatoires suivantes du 25 mai 2009 jusqu’au mardi 26 mai 2009 à 18h00.Primo : GEND-DGPN-CECOS : procéder à bouclage Abidjan et Banlieue avec effort sur Abobo et Anyama contrôle systématique d’identité, rafle de toute personne suspecte. COMTER : Mettre en alerte maximale les troupes placées sous vos ordres en mesure d’intervenir au profit forces 1ère et 2ème catégorie. » A la lecture de ce message, deux questions titillent l’esprit : qui a intérêt à faire un coup de force aujourd’hui au moment où tous les acteurs sans exclusive, préparent l’échéance du 29 novembre 2009, date à laquelle la commission électorale indépendante(Cei) a convoqué le collège électoral pour la présidentielle? En tout cas, pas l’opposition qui voit enfin son vœu se réaliser. Peut-être le Front populaire ivoirien (Fpi, parti de Laurent Gbagbo) qui estime qu’une défaite de Laurent Gbagbo signifie sa mort. Les rumeurs d’attaques amplifiées depuis quelques jours laissent perplexe.
Et puis, pourquoi Abobo et Anyama sont-ils dans le viseur du CEMA ? De vrais faux pasteurs sortis des officines annoncent l’apocalypse. Certains ont même avancé qu’à Abobo et à Anyama, des jeunes ont disparu et seraient en formation afin de perpétrer des actions subversives. Abobo et Anyama, des communes réputées pour leur engagement aux côtés de l’opposition et singulièrement du Rassemblement des Républicains. Ces deux communes ont toujours payé cher pour cette réputation. On se rappelle les martyrs d’Abobo des moments chauds. On n’oublie pas le charnier de Yopougon dont les corps venaient essentiellement d’Abobo. On se demande bien pourquoi des assaillants ne viendraient pas d’autres communes comme Yopougon, par exemple ? Nous le saurons un jour.
Coulibaly Brahima