Le Directeur général du Fmi, Dominique Strauss-Kahn a quitté la Côte d’Ivoire. Au terme d’une visite de travail deux jours, le DG du Fmi a rencontré de nombreux acteurs de la vie économique, politique et la société civile. Au cours de la conférence de presse tenue hier à l’hôtel Tiama et qui a sanctionné sa visite en Côte d’Ivoire, Dominique Strauss-Kahn a expliqué la nécessité pour le pays d’évoluer dans un environnement apaisé. « Lorsque l’on a besoin de mettre en place un programme économique, les perturbations ne faciliteront pas les choses », a prévenu Dsk. Cependant, il s’est dit rassuré par les acteurs politiques ivoiriens qui ont donné l’assurance que les élections présidentielles se tiendront à la date prévue et dans le calme. Aussi a-t-il fait savoir qu’il n’a aucune réticence puisque non seulement l’assurance lui a été donnée mais aussi ‘‘chacun a conscience de l’intérêt de poursuivre ce processus’’. Par ailleurs, justifiant sa visite en Côte d’Ivoire, Dsk a souligné que ‘‘nous sommes à un point critique de l’évolution économique de la Côte d’Ivoire’’. Le pays étant dans une situation post-conflit, il a remercié le ministre Charles Koffi Diby, ‘‘la cheville ouvrière des prouesses’’ de la Côte d’Ivoire. Rappelant que le point d’achèvement va permettre à ce pays de bénéficier l’effacement de sa dette (1/3 du budget), il a préconisé la restriction des dépenses, le respect des règles de bonne gouvernance. Selon lui, ce programme soumis à la Côte d’Ivoire a la particularité de se dérouler en ‘‘plein milieu des élections’’. « Que les élections se tiennent sans dérapage », a demandé Strauss-Kahn. Qui n’a pas manqué de préciser que le Fmi se préoccupe certes de l’équilibre macro-économique mais aussi des conditions sociales. D’où son passage à l’Ong Chigata, l’usine Uniwax, l’université et ses échanges avec la société civile. Dsk qui s’est dit très attaché à l’Afrique, a relevé que ce continent a besoin du Fmi pour relever son économie.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA