En visite de travail depuis lundi, le directeur général du Fond monétaire international a animé, hier, au terme de son séjour, une conférence de presse.
A la fin de sa visite, le directeur général du Fmi, Dominique Strauss-Khan, a animé une conférence de presse au cours de laquelle, il a réitéré ses attentes majeures. Entre autres, voir la Côte d’Ivoire prendre son envol socio-économique afin de tirer vers le haut les autres pays de la sous-région, agir à la fois pour la relance de la croissance économique et pour la vitalité des secteurs sociaux (éducation, santé, social), etc. «Les différentes rencontres que j’ai eues avec les étudiants, des opérateurs économiques, la société civile et les leaders politiques visaient à montrer que les préoccupations du Fmi sont larges, et qu’il ne se contente pas de rester dans ses bureaux à Washington pour travailler sur la base des documents. C’est sur la base des réalités du terrain que nous travaillons”. Par rapport au programme économique et financier conclu avec la Côte d’Ivoire, le DG du Fmi s’est dit encouragé par son appropriation par le peuple ivoirien. «Car tous ceux que j’ai rencontrés parlaient de “Ppte”, ce qui veut dire que le peuple ivoirien s’est approprié ce programme”, a dit le conférencier. Qui, parlant des préoccupations économiques, et particulièrement de la capacité de la Côte d’Ivoire à mettre en œuvre suffisamment d’investissements, a mis accent sur l’arbitrage qu’il faut faire entre l’investissement public et l’investissement privé. En effet, tout en encourageant l’investissement privé initié par les petites et moyennes entreprises, il ne faut pas sous-estimer les investissements publics. Cela, à condition que le plan d’investissement public soit dirigé vers les infrastructures telles que le transport et l’électricité, a recommandé le DG du Fonds monétaire international. Non sans rappeler que cela a fait l’objet de débat entre son institution et le gouvernement. “Nous avons un débat sur les grands travaux qui sont engagés dont nous comprenons la nécessité politique, mais dont les conséquences économiques sont moins évidentes par rapport à d’autres investissements publics. Donc nous allons veiller ensemble, à ce que ces grands travaux soient suffisamment limités pour laisser de la marge pour d’autres dépenses publiques qu’il faut engager dans l’éducation, la santé et dans les infrastructures économiques, etc.” a souligné avec insistance, Dominique Strauss-Khan. Qui a dit la détermination de son institution à être le porte-voix des pays africains dans les instances internationales, conformément à la volonté exprimée par la Conférence internationale tenue en mars dernier, en Tanzanie, sur l’impact de la crise financière sur les économies africaines. Il a d’ailleurs rappelé ce que les pays en développement ont globalement obtenu au sommet du G20 tenu le 2 avril dernier à Londres qui a suivi ladite Conférence: triplement des ressources du Fonds, avec à la clé une allocation de 6 milliards de dollars à des taux concessionnels (très faibles) aux pays pauvres (soit 3000 milliards de Fcfa). Il assure que la Côte d’Ivoire fait partie des bénéficiaires de ce fonds dont la procédure de mobilisation assise sur la vente d’une partie des réserves d’or du Fmi est enclenchée avec l’accord que vient de donner le Sénat des Etats-Unis d’Amérique (plus gros actionnaire du Fmi). Mais cette vente d’or ne doit pas être massive de peur de déséquilibrer le marché de ce métal. Reconnaissant qu’en dépit des financements apportés par son institution à la Côte d’Ivoire, des annulations et rééchelonnements de la dette extérieure, les besoins financiers du pays sont énormes, Strauss-Khan pense que la présence du Fmi aux côtés du pays est contagieux, parce qu’elle mobilise des appuis et dons émanant d’autres partenaires bilatéraux.
Gooré Bi Hué
A la fin de sa visite, le directeur général du Fmi, Dominique Strauss-Khan, a animé une conférence de presse au cours de laquelle, il a réitéré ses attentes majeures. Entre autres, voir la Côte d’Ivoire prendre son envol socio-économique afin de tirer vers le haut les autres pays de la sous-région, agir à la fois pour la relance de la croissance économique et pour la vitalité des secteurs sociaux (éducation, santé, social), etc. «Les différentes rencontres que j’ai eues avec les étudiants, des opérateurs économiques, la société civile et les leaders politiques visaient à montrer que les préoccupations du Fmi sont larges, et qu’il ne se contente pas de rester dans ses bureaux à Washington pour travailler sur la base des documents. C’est sur la base des réalités du terrain que nous travaillons”. Par rapport au programme économique et financier conclu avec la Côte d’Ivoire, le DG du Fmi s’est dit encouragé par son appropriation par le peuple ivoirien. «Car tous ceux que j’ai rencontrés parlaient de “Ppte”, ce qui veut dire que le peuple ivoirien s’est approprié ce programme”, a dit le conférencier. Qui, parlant des préoccupations économiques, et particulièrement de la capacité de la Côte d’Ivoire à mettre en œuvre suffisamment d’investissements, a mis accent sur l’arbitrage qu’il faut faire entre l’investissement public et l’investissement privé. En effet, tout en encourageant l’investissement privé initié par les petites et moyennes entreprises, il ne faut pas sous-estimer les investissements publics. Cela, à condition que le plan d’investissement public soit dirigé vers les infrastructures telles que le transport et l’électricité, a recommandé le DG du Fonds monétaire international. Non sans rappeler que cela a fait l’objet de débat entre son institution et le gouvernement. “Nous avons un débat sur les grands travaux qui sont engagés dont nous comprenons la nécessité politique, mais dont les conséquences économiques sont moins évidentes par rapport à d’autres investissements publics. Donc nous allons veiller ensemble, à ce que ces grands travaux soient suffisamment limités pour laisser de la marge pour d’autres dépenses publiques qu’il faut engager dans l’éducation, la santé et dans les infrastructures économiques, etc.” a souligné avec insistance, Dominique Strauss-Khan. Qui a dit la détermination de son institution à être le porte-voix des pays africains dans les instances internationales, conformément à la volonté exprimée par la Conférence internationale tenue en mars dernier, en Tanzanie, sur l’impact de la crise financière sur les économies africaines. Il a d’ailleurs rappelé ce que les pays en développement ont globalement obtenu au sommet du G20 tenu le 2 avril dernier à Londres qui a suivi ladite Conférence: triplement des ressources du Fonds, avec à la clé une allocation de 6 milliards de dollars à des taux concessionnels (très faibles) aux pays pauvres (soit 3000 milliards de Fcfa). Il assure que la Côte d’Ivoire fait partie des bénéficiaires de ce fonds dont la procédure de mobilisation assise sur la vente d’une partie des réserves d’or du Fmi est enclenchée avec l’accord que vient de donner le Sénat des Etats-Unis d’Amérique (plus gros actionnaire du Fmi). Mais cette vente d’or ne doit pas être massive de peur de déséquilibrer le marché de ce métal. Reconnaissant qu’en dépit des financements apportés par son institution à la Côte d’Ivoire, des annulations et rééchelonnements de la dette extérieure, les besoins financiers du pays sont énormes, Strauss-Khan pense que la présence du Fmi aux côtés du pays est contagieux, parce qu’elle mobilise des appuis et dons émanant d’autres partenaires bilatéraux.
Gooré Bi Hué