Pas moins de 500 milliards de francs seront nécessaires à la Société ivoirienne de raffinage (Sir) pour entrer à l’horizon 2020 dans l’ère de la production de carburant de transport à teneur en soufre réduite. Ce, conformément à l’engagement pris par l’Association des raffineurs africains (Ara) et qui s’est décliné par une étude de la Banque mondiale dont les résultats ont été livrés lors de la quatrième assemblée générale tenue en mars dernier à Cape Town en Afrique du Sud. L’information a été donnée hier par le directeur général de la Sir, M. Joël Dervain, par ailleurs président de l’Ara, au cours d’une conférence de presse faisant suite au traditionnel exercice incendie annuel de l’entreprise.
C’est le capital nécessaire à la construction des unités qui vont permettre de produire ce type de carburant, moins polluant et sans danger pour la santé, et assurer la pérennité du site, fait savoir M. Dervain. Cet impératif survient dans un environnement particulièrement difficile pour le secteur du raffinage qui ne s’est pas remis de la folle randonnée des cours du pétrole l’année dernière, dira-t-il. La Sir n’y échappe pas, qui accuse une perte de plus de 14 milliards consécutive aux transactions opérées pendant cette période et attend de l’Etat qu’il apure une dette de 70 milliards de francs.
Comme chaque année, l’exercice incendie a mis en présence tous les acteurs intervenant dans ce genre de sinistre. Ils étaient près de 200 (policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents spécialisés de la Sir…). L’opération a consisté à combattre deux incendies déclarés presque simultanément sur deux bacs, le premier contenant de l’essence, le second du pétrole brut. Le général Kili Fiacre, représentant le ministre de l’Intérieur, et M. Diabaté Abdramane, Inspecteur technique des Mines et Energie, représentant le ministre Léon Emmanuel Monnet, se sont félicités de la bonne conduite de l’opération et surtout de l’équipement sécuritaire de pointe dont dispose la Sir.
Cette simulation d’incendie de grande envergure, faut-il le souligner, vise à tester le dispositif de sécurité de la raffinerie et réveiller les réflexes au niveau des hommes.
Elvis Kodjo
C’est le capital nécessaire à la construction des unités qui vont permettre de produire ce type de carburant, moins polluant et sans danger pour la santé, et assurer la pérennité du site, fait savoir M. Dervain. Cet impératif survient dans un environnement particulièrement difficile pour le secteur du raffinage qui ne s’est pas remis de la folle randonnée des cours du pétrole l’année dernière, dira-t-il. La Sir n’y échappe pas, qui accuse une perte de plus de 14 milliards consécutive aux transactions opérées pendant cette période et attend de l’Etat qu’il apure une dette de 70 milliards de francs.
Comme chaque année, l’exercice incendie a mis en présence tous les acteurs intervenant dans ce genre de sinistre. Ils étaient près de 200 (policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, agents spécialisés de la Sir…). L’opération a consisté à combattre deux incendies déclarés presque simultanément sur deux bacs, le premier contenant de l’essence, le second du pétrole brut. Le général Kili Fiacre, représentant le ministre de l’Intérieur, et M. Diabaté Abdramane, Inspecteur technique des Mines et Energie, représentant le ministre Léon Emmanuel Monnet, se sont félicités de la bonne conduite de l’opération et surtout de l’équipement sécuritaire de pointe dont dispose la Sir.
Cette simulation d’incendie de grande envergure, faut-il le souligner, vise à tester le dispositif de sécurité de la raffinerie et réveiller les réflexes au niveau des hommes.
Elvis Kodjo
