Le séminaire sur les Accords de partenariat economique (aPE), organisé durant deux jours à l'Assemblée Nationale, a pris des recommandations. "Il faut que les pays se montrent solidaires avec la Côte d'Ivoire et entre eux, pour proposer des formules idéales", préconise le Dr Cheick Tidiane, chargé de l'animation du séminaire. Au terme des travaux qui ont réuni des parlementaires ivoiriens dont Yves Fofana, Emile Guihéhourou et Déhé Gnahou ainsi que des membres de la société civile, conduite par le Dr Héliane Ekra, il a été arrêté de nombreuses recommandations. Les participants suggèrentque la Côte d'Ivoire diffère son calendrier de libéralisation, tienne informés les pays de la sous région, afin qu'ensemble, ils apportent de nouveaux éléments pour trouver solutions à l'APE. C'est un séminaire qui aura permis de lever le voile sur les APE que le Ghana et la Côte d'Ivoire ont paraphé. Signature qui été décriée par les autres Etats de l'Afrique de l'Ouest. "La Côte a signé sous réserve de confirmation. Elle ne pouvait faire autrement car, il s'agissait de protéger ses produits d'exportation vers l'Europe. Mais, comme ses produits manufacturés sont distribués en même temps dans la sous région, elle se trouve face à un dilemme", explique le Dr Cheick Tidiane. Autre étape du séminaire sur les Ape, la conférence de presse qui a permis d'expliquer la situation économique de la Côte d'Ivoire."Il y a quelques années, l'Ivoirien vivait avec 615 Fcfa par jour. Le taux de chômage était de 17%, celui de l'alphabétisation est 24,5%. La dette est passée de 250 milliards à 6500. Malgré ces indicateurs, la Côte d'Ivoire demeure toujours un pays à revenus intermédiaires en raison de ses potentialités", ont conclu les conférenciers.
Marc Koffi
Marc Koffi