Excellence,
Grand croyant, Président de la République, défenseur du droit commun que vous êtes, je voudrais, avec déférence, profiter de ce temps de la manifestation du Saint-Esprit, Esprit de lumière et de vérité sur les apôtres et sur le monde, pour vous faire cette adresse relative à votre vie politique. La venue de l`Esprit de Dieu sur le monde constitue pour notre pays, un double titre de gloire, de victoire, de fierté et de joie inouïe.
A la célébration de la fête de Pentecôte, la descente de l`Esprit-Saint sur les hommes en cette période de crise, une lumière de vérité, d`amour et de paix, pointe à l`horizon, pour dissiper les ténèbres qui couvrent notre Nation, notre Etat, notre République, notre chère Patrie, la Côte d`Ivoire, pays d`accueil. Le Christ, avant d`être glorifié par le Père, a souffert sa passion par les hommes, parmi les hommes et pour les hommes. Ce qui préfigurait déjà la souffrance de chacun ici bas. Votre vie politique se résume à peu près en cela. Mais, à la vérité, vous n`avez pas donné raison aux intimidations parce qu`il fallait que vous atteigniez votre objectif. Vous voilà aujourd`hui au sommet de l`Etat au titre de Président de la République.
Trente (30) ans dans l`opposition pour le combat de la démocratie, vous n`avez guère égratigné la peau d`un Ivoirien, ni touché un brin de cheveu d`un Ivoirien, quel qu`il soit. Votre lutte a toujours été paisible en faveur du peuple. Votre lutte de revendication du droit a toujours été couronnée par des marches de protestation pacifique. Vous avez évité surtout de commettre des imprudences politiques qui pourraient vous être fatales. C`est la raison pour laquelle vous avez voulu vous-mêmes, vous sacrifier pour votre pays. Votre cause est juste. Vous méritez ce prix à la hauteur de vos sacrifices. Cette lutte de libération et de revendication du droit commun, que vous meniez, en son temps, dans l`opposition pacifiquement, pourtant vous a coûté le prix que nous connaissons.
Mais, votre destin étant autrement, vous n`avez pas baissé les bras, vous ne vous êtes pas laissé berner comme ceux qui vous ont précédé de 1945 à 1959. C`est pour dire qu`il y avait déjà eu le multipartisme dans la Côte d`Ivoire émancipée, mais ces valeureux démocrates ont été tous avalés par la (TSP) Transition sous pression ou Politique de Musélation, soutenue par les forces coloniales comme c`est le cas aujourd`hui, cela avant les élections de Referendum du 24 septembre 1958, moyennant une enveloppe fermée. Ce qui n`a pas été votre cas parce que vous êtes un combattant exceptionnel.
Le même système aurait pu s`opérer n`eut été votre courage, votre détermination et votre témérité. Et c`est ce qui vous vaut aujourd`hui les hautes responsabilités d`Etat que vous assumez avec bonheur et honneur. Mille fois merci, Monsieur le Président.
Avec votre politique de refondation, Excellence, vous faites de notre pays, le point de mire de l`actualité nationale et internationale dirais-je.
En ces temps difficiles, Monsieur le Président, vous êtes à la barre et vous tenez la barre. S`il y avait quelqu`un d`autre qui oserait vous l`arracher, elle ne vous glisserait jamais dans les mains, parce que vous avez derrière vous toute la République. Tous ceux qui doutaient de votre lutte pour la démocratie hier, ont fini par vous comprendre aujourd`hui. La preuve, quand vous aviez pris la parole à la conférence des chefs d`Etat en Amérique, sous les hautes responsabilités de l`ONU et du Conseil de sécurité en 2008, au nom de la démocratie en Afrique et dans le monde, vous avez été soutenu par 77 pays, à qui vous avez sur-le-champ, donné rendez-vous en Côte d`Ivoire. Cette rencontre de taille a effectivement eu lieu le 10 juin 2008 à Yamoussoukro, jour de mon arrivée de France. Là aussi, une lumière pour la démocratie pointe à l`horizon.
Excellence, vous êtes porteur d`espoir et vous êtes l`espoir des peuples, comme disait un militant du FPI à Soubré et je cite “La parole de Gbagbo est un remède”. Que Dieu le père vous donne la santé de l`âme et du corps, les forces nécessaires et la sagesse, pour unifier vos peuples et bâtir un monde démocratique pour le bonheur de tous.
Vous voilà, Monsieur le Président, au sommet de l`Etat comme un roi. Pas comme un roi du trône royal, mais un roi élu du peuple pour gérer sa destinée.
Voilà pourquoi, je voudrais profiter de cette adresse pour vous dire en jargon: “Un gouvernement, pouvoir exécutif, en fonction, ne doit pas trop aimer le matelas comme de nouveaux mariés. Il doit, à tout moment, veiller sur l’horloge pour guetter le jour, même dans la lucarne des toits. Il ne doit pas non plus, mettre les deux mains dans la poche, si la main gauche est dans la poche, il faut laisser la main droite au dehors pour chasser les mouches. (La vigilance)”. Excellence, votre politique de pardon et de balle à terre est la meilleure méthode de lutte pour la démocratie. Elle répond au système: (poli) dans le mot politique qui, dans sa formulation est composé de deux mots: (poli et tique) qui ont pourtant la même vision: (la prise du pouvoir d`Etat, mais pratiquement n`empruntent pas la même voie). En définition: (Poli) c`est la transparence et le (tique) c`est la violence (un parasite qui ne vit que du sang). A propos de la gouvernance des peuples, il y a trois (3) régimes fondamentaux : La monarchie, l’oligarchie et la démocratie. La monarchie vise l`avantage du monarque, l`oligarchie vise l`avantage des gens aisés et la démocratie, l`avantage de tous.
Imprégné de ces hautes connaissances politiques, Excellence, vos analyses vous ont (nédjétiquement) amené à choisir la démocratie pour l`intérêt général. Aujourd`hui, tout le monde est convaincu qu`avec votre politique de clairvoyance et de refondation, votre grand souci est de sortir votre pays du sous-développement et de faire bénéficier les peuples de leur droit. C`est pourquoi vous avez présenté au peuple ivoirien, un programme de gouvernement fiable, favorable à l`opinion générale dont l’application ne sera effective qu`après les élections prochaines. Les Ivoiriens sont alors près à vous redonner le pouvoir, afin d`achever ce que vous avez déjà, en si peu de temps, entamé par l`électrification du pays qui sombrait encore dans le noir, après 40 ans d’indépendance, de 1960 à 2000. Mes encouragements, Monsieur le Président.
Que Dieu tout puissant, père de notre Seigneur Jésus-Christ, vous protège tout au long de votre vie. Qu`il dégage sur votre chemin, les subterfuges et embûches afin de bien guider votre pays sur la voie du progrès.
Séri Locthi Raoul
Grand croyant, Président de la République, défenseur du droit commun que vous êtes, je voudrais, avec déférence, profiter de ce temps de la manifestation du Saint-Esprit, Esprit de lumière et de vérité sur les apôtres et sur le monde, pour vous faire cette adresse relative à votre vie politique. La venue de l`Esprit de Dieu sur le monde constitue pour notre pays, un double titre de gloire, de victoire, de fierté et de joie inouïe.
A la célébration de la fête de Pentecôte, la descente de l`Esprit-Saint sur les hommes en cette période de crise, une lumière de vérité, d`amour et de paix, pointe à l`horizon, pour dissiper les ténèbres qui couvrent notre Nation, notre Etat, notre République, notre chère Patrie, la Côte d`Ivoire, pays d`accueil. Le Christ, avant d`être glorifié par le Père, a souffert sa passion par les hommes, parmi les hommes et pour les hommes. Ce qui préfigurait déjà la souffrance de chacun ici bas. Votre vie politique se résume à peu près en cela. Mais, à la vérité, vous n`avez pas donné raison aux intimidations parce qu`il fallait que vous atteigniez votre objectif. Vous voilà aujourd`hui au sommet de l`Etat au titre de Président de la République.
Trente (30) ans dans l`opposition pour le combat de la démocratie, vous n`avez guère égratigné la peau d`un Ivoirien, ni touché un brin de cheveu d`un Ivoirien, quel qu`il soit. Votre lutte a toujours été paisible en faveur du peuple. Votre lutte de revendication du droit a toujours été couronnée par des marches de protestation pacifique. Vous avez évité surtout de commettre des imprudences politiques qui pourraient vous être fatales. C`est la raison pour laquelle vous avez voulu vous-mêmes, vous sacrifier pour votre pays. Votre cause est juste. Vous méritez ce prix à la hauteur de vos sacrifices. Cette lutte de libération et de revendication du droit commun, que vous meniez, en son temps, dans l`opposition pacifiquement, pourtant vous a coûté le prix que nous connaissons.
Mais, votre destin étant autrement, vous n`avez pas baissé les bras, vous ne vous êtes pas laissé berner comme ceux qui vous ont précédé de 1945 à 1959. C`est pour dire qu`il y avait déjà eu le multipartisme dans la Côte d`Ivoire émancipée, mais ces valeureux démocrates ont été tous avalés par la (TSP) Transition sous pression ou Politique de Musélation, soutenue par les forces coloniales comme c`est le cas aujourd`hui, cela avant les élections de Referendum du 24 septembre 1958, moyennant une enveloppe fermée. Ce qui n`a pas été votre cas parce que vous êtes un combattant exceptionnel.
Le même système aurait pu s`opérer n`eut été votre courage, votre détermination et votre témérité. Et c`est ce qui vous vaut aujourd`hui les hautes responsabilités d`Etat que vous assumez avec bonheur et honneur. Mille fois merci, Monsieur le Président.
Avec votre politique de refondation, Excellence, vous faites de notre pays, le point de mire de l`actualité nationale et internationale dirais-je.
En ces temps difficiles, Monsieur le Président, vous êtes à la barre et vous tenez la barre. S`il y avait quelqu`un d`autre qui oserait vous l`arracher, elle ne vous glisserait jamais dans les mains, parce que vous avez derrière vous toute la République. Tous ceux qui doutaient de votre lutte pour la démocratie hier, ont fini par vous comprendre aujourd`hui. La preuve, quand vous aviez pris la parole à la conférence des chefs d`Etat en Amérique, sous les hautes responsabilités de l`ONU et du Conseil de sécurité en 2008, au nom de la démocratie en Afrique et dans le monde, vous avez été soutenu par 77 pays, à qui vous avez sur-le-champ, donné rendez-vous en Côte d`Ivoire. Cette rencontre de taille a effectivement eu lieu le 10 juin 2008 à Yamoussoukro, jour de mon arrivée de France. Là aussi, une lumière pour la démocratie pointe à l`horizon.
Excellence, vous êtes porteur d`espoir et vous êtes l`espoir des peuples, comme disait un militant du FPI à Soubré et je cite “La parole de Gbagbo est un remède”. Que Dieu le père vous donne la santé de l`âme et du corps, les forces nécessaires et la sagesse, pour unifier vos peuples et bâtir un monde démocratique pour le bonheur de tous.
Vous voilà, Monsieur le Président, au sommet de l`Etat comme un roi. Pas comme un roi du trône royal, mais un roi élu du peuple pour gérer sa destinée.
Voilà pourquoi, je voudrais profiter de cette adresse pour vous dire en jargon: “Un gouvernement, pouvoir exécutif, en fonction, ne doit pas trop aimer le matelas comme de nouveaux mariés. Il doit, à tout moment, veiller sur l’horloge pour guetter le jour, même dans la lucarne des toits. Il ne doit pas non plus, mettre les deux mains dans la poche, si la main gauche est dans la poche, il faut laisser la main droite au dehors pour chasser les mouches. (La vigilance)”. Excellence, votre politique de pardon et de balle à terre est la meilleure méthode de lutte pour la démocratie. Elle répond au système: (poli) dans le mot politique qui, dans sa formulation est composé de deux mots: (poli et tique) qui ont pourtant la même vision: (la prise du pouvoir d`Etat, mais pratiquement n`empruntent pas la même voie). En définition: (Poli) c`est la transparence et le (tique) c`est la violence (un parasite qui ne vit que du sang). A propos de la gouvernance des peuples, il y a trois (3) régimes fondamentaux : La monarchie, l’oligarchie et la démocratie. La monarchie vise l`avantage du monarque, l`oligarchie vise l`avantage des gens aisés et la démocratie, l`avantage de tous.
Imprégné de ces hautes connaissances politiques, Excellence, vos analyses vous ont (nédjétiquement) amené à choisir la démocratie pour l`intérêt général. Aujourd`hui, tout le monde est convaincu qu`avec votre politique de clairvoyance et de refondation, votre grand souci est de sortir votre pays du sous-développement et de faire bénéficier les peuples de leur droit. C`est pourquoi vous avez présenté au peuple ivoirien, un programme de gouvernement fiable, favorable à l`opinion générale dont l’application ne sera effective qu`après les élections prochaines. Les Ivoiriens sont alors près à vous redonner le pouvoir, afin d`achever ce que vous avez déjà, en si peu de temps, entamé par l`électrification du pays qui sombrait encore dans le noir, après 40 ans d’indépendance, de 1960 à 2000. Mes encouragements, Monsieur le Président.
Que Dieu tout puissant, père de notre Seigneur Jésus-Christ, vous protège tout au long de votre vie. Qu`il dégage sur votre chemin, les subterfuges et embûches afin de bien guider votre pays sur la voie du progrès.
Séri Locthi Raoul