Le président du Conseil économique et social (CES) de la Côte d’Ivoire a indiqué, hier, que les négociations autour des accords de partenariat économique (APE) entre l’union européenne (UE) et l’Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) doivent se faire dans le respect de la souveraineté des Etats. «Tout ce que nous demandons, c’est qu’il y ait le respect mutuel et que les discussions se fassent dans le respect des souverainetés des Etats et des peuples. Nous ne voulons pas du mariage du cavalier et du cheval». a dit, en substance, Laurent Dona Fologo, qui recevait les membres de la société civile africaine venus lui faire le point de leurs démarches visant la signature d’un accord régional.
Le président du Conseil économique et social a affirmé l’intérêt que son institution accorde à ce sujet avant d’insister sur la nécessité pour les pays africains d’aller à l’intégration pour relever le défi du développement.
Faisant le point de leurs travaux, Dr. Ekra Eliane, responsable de la délégation ivoirienne de l’organisation de la société civile d’Afrique francophone (OSCAF), a révélé que des divergences ont été relevées sur le texte de l’APE.
Elle a rassuré, en revanche, que les discussions se poursuivent avec les Etats en vue de rapprocher les vues sur la question.
Pour sa part, Dr. Cheikh Tidiane Dieye, coordonnateur de la plate-forme de la société civile d’Afrique de l’ouest sur les APE (POSCAO), estime que les pays de l’Afrique de l’ouest gagneraient plus à évoluer sous la houlette d’un accord régional. Il a précisé qu’une fois obtenu, cet accord régional remettra en cause les engagements pris antérieurement par certains pays, dont la Côte d’Ivoire qui a déjà signé.
Junior Dekassan
Le président du Conseil économique et social a affirmé l’intérêt que son institution accorde à ce sujet avant d’insister sur la nécessité pour les pays africains d’aller à l’intégration pour relever le défi du développement.
Faisant le point de leurs travaux, Dr. Ekra Eliane, responsable de la délégation ivoirienne de l’organisation de la société civile d’Afrique francophone (OSCAF), a révélé que des divergences ont été relevées sur le texte de l’APE.
Elle a rassuré, en revanche, que les discussions se poursuivent avec les Etats en vue de rapprocher les vues sur la question.
Pour sa part, Dr. Cheikh Tidiane Dieye, coordonnateur de la plate-forme de la société civile d’Afrique de l’ouest sur les APE (POSCAO), estime que les pays de l’Afrique de l’ouest gagneraient plus à évoluer sous la houlette d’un accord régional. Il a précisé qu’une fois obtenu, cet accord régional remettra en cause les engagements pris antérieurement par certains pays, dont la Côte d’Ivoire qui a déjà signé.
Junior Dekassan