Les douanes ivoiriennes sont secouées depuis quelques mois par des bruits récurrents de fraudes dans le secteur agricole, notamment dans la filière Café - Cacao. Comment procèdent les grands patrons de ce service public ? Qui sont leurs complices ? Quelles sont les sociétés trempées dans cette fraude à grande échelle ? ‘’Le National’’ a enquêté et livre ici le premier résultat de ses investigations.
es douanes ivoiriennes sont secouées depuis quelques mois par des bruits récurrents de fraudes dans le secteur agricole notamment dans la filière Café - Cacao. Comment procèdent les grands patrons de ce service public ? Qui sont leurs complices ? Quelles sont les sociétés trempées dans cette fraude à grande échelle ? Le National a enquêté et livre ici le premier résultat de ses investigations.
Des sommes colossales engrangées dans le cadre des magouilles dans la filière Café -Cacao. Une somme faramineuse qui devait être une bouffée d'oxygène en cette période de reconstruction nationale de la Côte d'Ivoire prend le chemin des poches ou des comptes bancaires des patrons de nos services de douanes. Les statistiques au niveau de ces magouilles, à ciel ouvert révèlent plus de 200 milliards d'amendes légales non payées jusqu'à ce jour. Comment procèdent ceux qui dirigent ce service pour que cet argent n'atterrisse pas dans les caisses du trésor public ? Ils ont commencé par tisser des liens d'amitié ; de copinage avec les ''Boss'' de la douane en procédant par des petits cadeaux de compromission. Ensuite, des enveloppes contenant des espèces sonnantes et trébuchantes. L'appétit venant en '' grillant des arachides'', ceux - ci ont mis en place une stratégie avec les exportateurs véreux. Elle consiste à déclarer des grains noirs et donc des grains de Café-Cacao de mauvaise qualité qui ne doit pas être exportée. Entre le tonnage initial réel qui arrive au port d'Abidjan et celui qui est embarqué sur les bateaux, il y a une grande différence. Le tonnage retenu au port et déclaré comme des grains noirs est ensuite embarqué clandestinement et vendu à l'extérieur avec la complicité de certains exportateurs abonnés à la fraude. Cette transaction commerciale qui s'effectue dans la nuit noire et à l'insu des services compétents en la matière a permis aux patrons de douane et ces exportateurs malhonnêtes d'engranger plus de 200 milliards de F CFA qu'ils se partagent à chaque campagne. Une deuxième forme d'escroquerie, d'extorsions de fonds a cours au sein des services de douane. Celle -ci consiste à réduire les amendes légales à payer pour les exportateurs qui les font '' manger'' et '' grossir''. Ainsi de 200 milliards d'amendes légales non payées, les douanes ivoiriennes ont décidé d'être débonnaires, charitables et généreuses. Sur 200 milliards qu'attend le trésor public au niveau de ces amendes légales non payées, les nouveaux dirigeants de la douane ont à leur niveau et sans consulter le Chef de l'Etat ou le gouvernement annulé 192 milliards de FCFA. Désormais ces exportateurs trempés dans la magouille jusqu'au cou vont devoir payer seulement 8 milliards de F CFA de droit de douane. Un taux fixé par complaisance et qui demeure malgré la grande faveur des services du Colonel Mangly encore non payé. De qui se moquent ceux qui dirigent les douanes ivoiriennes ? Ont - ils décidé d'assécher les caisses du Trésor Public et de pousser ainsi les fonctionnaires ivoiriens à la rue quand leurs salaires ne seront pas versés demain, faute d'argent ? Cela a tout l'air d'un complot, d'une bombe à retardement contre le pouvoir Gbagbo. En attendant la révolte des agents et fonctionnaires de l'Etat, des fournisseurs et autres, ce sont des exportateurs véreux tels que COCAF- IVOIRE, OUTSPAN, AIT, ARMAJARO, PRONIBEX, TNCI, DELBAU de la famille DONWAHI et SOCATENE d'un certain ZAROUR qui se frottent les mains ! Sont - elles coupables de fraudes, ces sociétés d'import et d'export ? Qui sont leurs complices à la Direction Générale des Douanes !
Ibrahim Fall
es douanes ivoiriennes sont secouées depuis quelques mois par des bruits récurrents de fraudes dans le secteur agricole notamment dans la filière Café - Cacao. Comment procèdent les grands patrons de ce service public ? Qui sont leurs complices ? Quelles sont les sociétés trempées dans cette fraude à grande échelle ? Le National a enquêté et livre ici le premier résultat de ses investigations.
Des sommes colossales engrangées dans le cadre des magouilles dans la filière Café -Cacao. Une somme faramineuse qui devait être une bouffée d'oxygène en cette période de reconstruction nationale de la Côte d'Ivoire prend le chemin des poches ou des comptes bancaires des patrons de nos services de douanes. Les statistiques au niveau de ces magouilles, à ciel ouvert révèlent plus de 200 milliards d'amendes légales non payées jusqu'à ce jour. Comment procèdent ceux qui dirigent ce service pour que cet argent n'atterrisse pas dans les caisses du trésor public ? Ils ont commencé par tisser des liens d'amitié ; de copinage avec les ''Boss'' de la douane en procédant par des petits cadeaux de compromission. Ensuite, des enveloppes contenant des espèces sonnantes et trébuchantes. L'appétit venant en '' grillant des arachides'', ceux - ci ont mis en place une stratégie avec les exportateurs véreux. Elle consiste à déclarer des grains noirs et donc des grains de Café-Cacao de mauvaise qualité qui ne doit pas être exportée. Entre le tonnage initial réel qui arrive au port d'Abidjan et celui qui est embarqué sur les bateaux, il y a une grande différence. Le tonnage retenu au port et déclaré comme des grains noirs est ensuite embarqué clandestinement et vendu à l'extérieur avec la complicité de certains exportateurs abonnés à la fraude. Cette transaction commerciale qui s'effectue dans la nuit noire et à l'insu des services compétents en la matière a permis aux patrons de douane et ces exportateurs malhonnêtes d'engranger plus de 200 milliards de F CFA qu'ils se partagent à chaque campagne. Une deuxième forme d'escroquerie, d'extorsions de fonds a cours au sein des services de douane. Celle -ci consiste à réduire les amendes légales à payer pour les exportateurs qui les font '' manger'' et '' grossir''. Ainsi de 200 milliards d'amendes légales non payées, les douanes ivoiriennes ont décidé d'être débonnaires, charitables et généreuses. Sur 200 milliards qu'attend le trésor public au niveau de ces amendes légales non payées, les nouveaux dirigeants de la douane ont à leur niveau et sans consulter le Chef de l'Etat ou le gouvernement annulé 192 milliards de FCFA. Désormais ces exportateurs trempés dans la magouille jusqu'au cou vont devoir payer seulement 8 milliards de F CFA de droit de douane. Un taux fixé par complaisance et qui demeure malgré la grande faveur des services du Colonel Mangly encore non payé. De qui se moquent ceux qui dirigent les douanes ivoiriennes ? Ont - ils décidé d'assécher les caisses du Trésor Public et de pousser ainsi les fonctionnaires ivoiriens à la rue quand leurs salaires ne seront pas versés demain, faute d'argent ? Cela a tout l'air d'un complot, d'une bombe à retardement contre le pouvoir Gbagbo. En attendant la révolte des agents et fonctionnaires de l'Etat, des fournisseurs et autres, ce sont des exportateurs véreux tels que COCAF- IVOIRE, OUTSPAN, AIT, ARMAJARO, PRONIBEX, TNCI, DELBAU de la famille DONWAHI et SOCATENE d'un certain ZAROUR qui se frottent les mains ! Sont - elles coupables de fraudes, ces sociétés d'import et d'export ? Qui sont leurs complices à la Direction Générale des Douanes !
Ibrahim Fall