Au début des années 1990, l'hebdomadaire panafricain “Jeune Afrique”, parlant des opposants africains, vous comparaît à un milieu de terrain défensif de football. Pour qui connaît ce sport, le milieu de terrain défensif, est entre autres, chargé d'aller au charbon, d'être chaque fois à la récupération du cuir, de disputer la moindre parcelle de terrain aux adversaires. Evidemment, pour y arriver, le footballeur commis à cette tâche doit avoir un souffle inépuisable, une volonté à toute épreuve.
Monsieur le président, il y a environ 20 ans que cette comparaison a été faite et, jusque-là, vous êtes resté le même ; vous n'avez jamais failli à votre réputation d'homme au souffle inépuisable. Mais, Monsieur le président, ce n'est pas une raison pour que vos collaborateurs s'en remettent à vous pour les tâches qui relèvent de leur ressort, même les plus petites. Les syndicats, les associations, les mutuelles, les malades, les villages, les salariés, les chômeurs…, tout le monde, quel que soit le problème, doit ou veut voir Gbagbo. Mais, diantre ! que font donc ministres, PDG, DG et autres responsables de l'administration ? Tout serait pourtant plus facile si chacun, à quelque niveau qu'il se situe, joue correctement sa partition. Dans nos villages, il y a des problèmes que règlent les notables. Il y a des situations qu'ils gèrent sans faire intervenir le chef.
L'administration, les collaborateurs du chef de l'Etat devraient s'inspirer d'eux. Afin que le président puisse s'occuper seulement des choses les plus importantes du pays.
Par Franck Dally
Monsieur le président, il y a environ 20 ans que cette comparaison a été faite et, jusque-là, vous êtes resté le même ; vous n'avez jamais failli à votre réputation d'homme au souffle inépuisable. Mais, Monsieur le président, ce n'est pas une raison pour que vos collaborateurs s'en remettent à vous pour les tâches qui relèvent de leur ressort, même les plus petites. Les syndicats, les associations, les mutuelles, les malades, les villages, les salariés, les chômeurs…, tout le monde, quel que soit le problème, doit ou veut voir Gbagbo. Mais, diantre ! que font donc ministres, PDG, DG et autres responsables de l'administration ? Tout serait pourtant plus facile si chacun, à quelque niveau qu'il se situe, joue correctement sa partition. Dans nos villages, il y a des problèmes que règlent les notables. Il y a des situations qu'ils gèrent sans faire intervenir le chef.
L'administration, les collaborateurs du chef de l'Etat devraient s'inspirer d'eux. Afin que le président puisse s'occuper seulement des choses les plus importantes du pays.
Par Franck Dally