Notre Voie : Vous avez lancé en début du mois de mai 2009, une cotisation de 1000 FCFA auprès des ressortissants de la CEDEAO en faveur de la Côte d’Ivoire. De quoi s’agit-il exactement ?
Emile Kima : Pour aider nos tuteurs ivoiriens à sortir la Côte d’Ivoire de la crise, dans laquelle elle est engagée, nous avons demandé à chaque ressortissant de la CEDEAO vivant dans ce pays de débourser, sans contrainte, la somme de 1000 FCFA. L’argent que nous collectons sera remis aux autorités ivoiriennes avec à leur tête, le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Qui pourront s’en servir pour régler quelques problèmes liés à la sortie de crise et aux victimes de guerre. L’argent collecté est mis sur un compte à la Banque Atlantique.Tout le monde peut aller vérifier cela. Nous y avons laissé des instructions à cet effet.
Notre objectif est de mobiliser 2 milliards de FCFA ou plus. Que nous comptons remettre officiellement, devant la presse nationale et internationale, au Chef de l’Etat ivoirien.
NV : N’est-ce pas de l’argent qui ira à la campagne d’un candidat quelconque ?
E.K : Non pas du tout. Ce n’est pas pour servir à la campagne de qui que ce soit. L’argent sera remis à l’Etat de Côte d’Ivoire.
N.V : Combien de fcfa avez-vous mobilisé à ce jour ?
E.K : Je ne peux pas vous dire que nous avons 200 ou 300 millions de FCFA sur le compte. Tous ceux qui veulent connaître la somme disponible sur le compte, peuvent se rendre à la Banque Atlantique.
N.V : Les ambassades des pays de la CEDEAO accréditées en Côte d’Ivoire sont-elles informées de l’opération ?
E.K : Nous avons envoyé des courriers d’information à toutes les ambassades de la CEDEAO en Côte d’Ivoire. L’ambassade du Bénin nous a même reçu, à sa demande, pour en savoir davantage sur l’opération. La rencontre fut cordiale.
N.V : Mais, un communiqué émanant de l’ambassade du Burkina Faso, publié dans la presse, affiche une attitude de réserve face à votre opération…
E.K : Ce communiqué ne nous concerne pas puisque nous avons informé l’ambassade de cette opération. Ce que nous faisons, c’est dans la pure transparence. C’est la presse qui tente de dramatiser les choses sinon l’ambassade du Burkina Faso ne peut pas s’opposer à l’opération. Il y a des Français, des Libanais, des Marocains… qui participent à cet élan de solidarité envers nos frères ivoiriens. C’est dire que notre initiative est comprise de tous.
N.V : Poursuivez-vous votre campagne contre la fraude à l’enrôlement ?
E.K : Oui, je me bats contre les fraudeurs qui tentent de se faire inscrire sur la liste électorale ivoirienne. Laissons les Ivoiriens choisir leur Président. C’est ce que je dis aux ressortissants de la CEDEAO et aux Burkinabè.
Il y a une loi qui a été votée au Burkina Faso qui autorise désormais les Burkinabè de l’extérieur à voter à la présidentielle au Faso. L’année prochaine donc, nous élirons notre Président. Ne nous mêlons pas de la présidentielle ivoirienne.
N.V : Qui sera votre candidat, l’année prochaine, pour la présidentielle au Faso ?
E.K : Sachez que je suis membre d’un parti politique, c’est le CDP
(parti au pouvoir au Burkina Faso). Si le président Blaise Compaoré est candidat, l’année prochaine, je peux l’assurer que la majorité des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire voteront pour lui.
Entretien réalisé par Didier Depry: didierdepri@yahoo.fr
Emile Kima : Pour aider nos tuteurs ivoiriens à sortir la Côte d’Ivoire de la crise, dans laquelle elle est engagée, nous avons demandé à chaque ressortissant de la CEDEAO vivant dans ce pays de débourser, sans contrainte, la somme de 1000 FCFA. L’argent que nous collectons sera remis aux autorités ivoiriennes avec à leur tête, le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Qui pourront s’en servir pour régler quelques problèmes liés à la sortie de crise et aux victimes de guerre. L’argent collecté est mis sur un compte à la Banque Atlantique.Tout le monde peut aller vérifier cela. Nous y avons laissé des instructions à cet effet.
Notre objectif est de mobiliser 2 milliards de FCFA ou plus. Que nous comptons remettre officiellement, devant la presse nationale et internationale, au Chef de l’Etat ivoirien.
NV : N’est-ce pas de l’argent qui ira à la campagne d’un candidat quelconque ?
E.K : Non pas du tout. Ce n’est pas pour servir à la campagne de qui que ce soit. L’argent sera remis à l’Etat de Côte d’Ivoire.
N.V : Combien de fcfa avez-vous mobilisé à ce jour ?
E.K : Je ne peux pas vous dire que nous avons 200 ou 300 millions de FCFA sur le compte. Tous ceux qui veulent connaître la somme disponible sur le compte, peuvent se rendre à la Banque Atlantique.
N.V : Les ambassades des pays de la CEDEAO accréditées en Côte d’Ivoire sont-elles informées de l’opération ?
E.K : Nous avons envoyé des courriers d’information à toutes les ambassades de la CEDEAO en Côte d’Ivoire. L’ambassade du Bénin nous a même reçu, à sa demande, pour en savoir davantage sur l’opération. La rencontre fut cordiale.
N.V : Mais, un communiqué émanant de l’ambassade du Burkina Faso, publié dans la presse, affiche une attitude de réserve face à votre opération…
E.K : Ce communiqué ne nous concerne pas puisque nous avons informé l’ambassade de cette opération. Ce que nous faisons, c’est dans la pure transparence. C’est la presse qui tente de dramatiser les choses sinon l’ambassade du Burkina Faso ne peut pas s’opposer à l’opération. Il y a des Français, des Libanais, des Marocains… qui participent à cet élan de solidarité envers nos frères ivoiriens. C’est dire que notre initiative est comprise de tous.
N.V : Poursuivez-vous votre campagne contre la fraude à l’enrôlement ?
E.K : Oui, je me bats contre les fraudeurs qui tentent de se faire inscrire sur la liste électorale ivoirienne. Laissons les Ivoiriens choisir leur Président. C’est ce que je dis aux ressortissants de la CEDEAO et aux Burkinabè.
Il y a une loi qui a été votée au Burkina Faso qui autorise désormais les Burkinabè de l’extérieur à voter à la présidentielle au Faso. L’année prochaine donc, nous élirons notre Président. Ne nous mêlons pas de la présidentielle ivoirienne.
N.V : Qui sera votre candidat, l’année prochaine, pour la présidentielle au Faso ?
E.K : Sachez que je suis membre d’un parti politique, c’est le CDP
(parti au pouvoir au Burkina Faso). Si le président Blaise Compaoré est candidat, l’année prochaine, je peux l’assurer que la majorité des Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire voteront pour lui.
Entretien réalisé par Didier Depry: didierdepri@yahoo.fr