La 10e édition s’est ouverte, hier, au Palais de la culture à Treichville ; en présence de nombreux participants venus de différents pays africains.
Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la vente des médicaments de la rue est une réalité qui cause d’énormes préjudices aux pharmaciens. C’est ce qu’ont affirmé hier les professionnels du secteur à l’ouverture du 10ème forum pharmaceutique international d’Abidjan qui se tient au Palais de la culture. C’est au président de l’Intersyndicat des pharmaciens d’Afrique (Ispharma), Okouya Boniface, qu’il est revenu de porter haut la voix de ses collègues, en présentant à l’assistance la situation de quelques pays africains, tels le Togo, la RDC, le Gabon, le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et bien d’autres, où la vente illicite est, selon lui, l’apanage de commerçants. Pis, elle se fait au vu et au su de tous, dans des marchés spécifiques. « Comme des pieuvres, ils ont leurs tentacules dans la douane, dans la police…», dénonce le syndicaliste, qui en appelle à des actions fortes, notamment la «criminalisation du délit» et à pourchasser les vendeurs jusque «dans leurs derniers retranchements ».
Il a exhorté également les organisations à la vigilance afin que «notre continent ne soit pas le dépotoir des médicaments contrefaits». Ses revendications ont recueilli visiblement l’assentiment du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Allah Kouadio, pharmacien de son état, représentant le Chef de l’Etat. Celui-ci a fait cas d’un plan stratégique, lequel comprend, entre autres, la mise en place d’un comité national de lutte contre les médicaments de la rue et de la pharmacovigilance. A cet effet, il a révélé que plusieurs professionnels ont été formés dans 19 districts sanitaires du pays et que chaque comité en sera pourvu.
Le président du comité d’organisation, Dr Parfait Kouassi, par ailleurs président de l’Inter ordre des pharmaciens d’Afrique (Iopa) et de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire, s’est réjoui du choix de la Côte d’Ivoire et surtout de cette rencontre. Qui constitue «une tribune privilégiée de formation, d’information et de partage des connaissances».
Le 10ème forum a pour thème «Evolution et perspectives de la pharmacie en Afrique». Il prend fin samedi prochain.
Marcelline Gneproust
Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, la vente des médicaments de la rue est une réalité qui cause d’énormes préjudices aux pharmaciens. C’est ce qu’ont affirmé hier les professionnels du secteur à l’ouverture du 10ème forum pharmaceutique international d’Abidjan qui se tient au Palais de la culture. C’est au président de l’Intersyndicat des pharmaciens d’Afrique (Ispharma), Okouya Boniface, qu’il est revenu de porter haut la voix de ses collègues, en présentant à l’assistance la situation de quelques pays africains, tels le Togo, la RDC, le Gabon, le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et bien d’autres, où la vente illicite est, selon lui, l’apanage de commerçants. Pis, elle se fait au vu et au su de tous, dans des marchés spécifiques. « Comme des pieuvres, ils ont leurs tentacules dans la douane, dans la police…», dénonce le syndicaliste, qui en appelle à des actions fortes, notamment la «criminalisation du délit» et à pourchasser les vendeurs jusque «dans leurs derniers retranchements ».
Il a exhorté également les organisations à la vigilance afin que «notre continent ne soit pas le dépotoir des médicaments contrefaits». Ses revendications ont recueilli visiblement l’assentiment du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Allah Kouadio, pharmacien de son état, représentant le Chef de l’Etat. Celui-ci a fait cas d’un plan stratégique, lequel comprend, entre autres, la mise en place d’un comité national de lutte contre les médicaments de la rue et de la pharmacovigilance. A cet effet, il a révélé que plusieurs professionnels ont été formés dans 19 districts sanitaires du pays et que chaque comité en sera pourvu.
Le président du comité d’organisation, Dr Parfait Kouassi, par ailleurs président de l’Inter ordre des pharmaciens d’Afrique (Iopa) et de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire, s’est réjoui du choix de la Côte d’Ivoire et surtout de cette rencontre. Qui constitue «une tribune privilégiée de formation, d’information et de partage des connaissances».
Le 10ème forum a pour thème «Evolution et perspectives de la pharmacie en Afrique». Il prend fin samedi prochain.
Marcelline Gneproust
