L’Algérie se prépare à accueillir, du 5 au 20 juillet prochain, sur presque toute l’étendue de son vaste territoire, le 2ème Festival culturel panafricain (PANAF). Dans cette perspective, une délégation du Comité organisateur a séjourné à Abidjan, à la rencontre des médias ivoiriens, hier, à la résidence de l’ambassadeur du pays pétrolier en Côte d’Ivoire, à Cocody-Ambassade.
40 ans après, l’Algérie s’engage encore. Ce géant africain du pétrole (OPEP) veut à nouveau faire vivre au monde entier le Festival culturel panafricain (PANAF), du 5 au 20 juillet prochain, à travers sa capitale Alger et 25 autres de ses grandes villes. Cette 2ème édition à venir de cet événement qui s’annonce comme le plus grand rassemblement culturel du continent de cette année 2009 a été vantée, hier, à la résidence d’Algérie de Cocody-Ambassade, par une délégation de son comité organisateur composée de Zéhira Yahi, chef de cabinet du ministre algérien de la Culture, et de Tewfik Khelladi, directeur général de la Radio algérienne.
Sous le signe de la renaissance de l’Afrique
C’est par le mot du locataire de la Résidence d’Algérie à Abidjan, le très sympathique Sayeh Kadri, que le message de la délégation a été déroulé: “Ce festival est placé sous le signe de l’Afrique du renouveau et de la renaissance ”, a entonné le diplomate.
Le chef de la diplomatie algérienne en Côte d’Ivoire sera suivi quelques instants plus tard du directeur de la Radio algérienne. Tewfik Khelladi a indiqué que c’est sur proposition de l’Union africaine (UA), à la suite de la conférence des ministres de la Culture du continent qui s’est tenue sous sa houlette à Nairobi (Kenya), en 2005, que l’Algérie a décidé d’organiser et de financer le PANAF qui va lui coûter environ 35 milliards FCFA dont un partie viendra d’éventuels sponsors.
Expliquant le long silence dans lequel le Festival s’est plongé avant son retour annoncé aujourd’hui, il a fait savoir que c’est parce qu’il fallait d’abord à l’Afrique “se libérer, soigner ses blessures et se mettre debout”, étant donné que, selon lui, la première édition organisée en 1969 était placée sous le signe de « la libération de l’Afrique du joug colonial ».
Youssou N’dour, Khaled, Manu Dibango…
Si l’on en croit Tewfik Khelladi, ce festival attend 8 mille artistes et reste pour l’Algérie, “un gros défi” dans un monde et une Afrique qui ont changé. Surtout qu’il a indiqué qu’il s’inscrit dans une démarche logique de la nouvelle politique africaine tournée vers sa renaissance ; parce que, a-t-il martelé, “ l’Afrique d’aujourd’hui ambitionne de s’affirmer avec ses propres moyens.
Quant à Zéhira Yahi, elle s’est longuement étendue sur la programmation du Festival qui brasse « toutes les disciplines culturelles » dont regorge l’Afrique. Ainsi, on retiendra une parade dans les rues d’Alger, un jour avant l’ouverture officielle de l’événement, le 5 juillet, plus de 300 concerts avec des stars africaines telles que Youssou Ndour, Khaled, Manu Dibango, Kassav’, Salif Kéita, Cesaria Evora, Les Chouyoukh du raï, Alpha Blondy (reste à confirmer), Mory Kanté… Le théâtre, la danse, la mode, la bande dessinée, les arts visuels, des résidences de créations, des colloques, des conférences, des ateliers, de la littérature, un festival de jazz, l’artisanat, le patrimoine africain, des hommages à certaines grandes figures et le cinéma figurent également en bonne place au menu, selon la conférencière. A ce niveau du 7ème art, le chef de cabinet du ministre algérien de la Culture a annoncé une lucarne sur le cinéma africain mais aussi algérien, ainsi que des aides financières à la production et à la co-production.
Il a été demandé à chaque pays de proposer
Zéhira Yahi a également laissé entendre que la quasi-totalité des pays africains dont la Côte d’Ivoire et leurs homologues abritant sa diaspora sera représenté au cours de ce festival et qu’il a été demandé à chaque pays de proposer une liste d’artistes. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, elle s’est dit certaine qu’elle sera représentée par une forte délégation, eu égard à la densité de sa richesse culturelle et patrimoniale : avec une primeur accordée à ses artistes et groupes jouissant déjà d’une cote en Algérie. Pour le reste, Zéhira Yahi a conseillé de s’en remettre au ministère ivoirien de la culture et de la Francophonie.
Théoriquement, a-t-elle conclu, il n’est plus possible de s’inscrire, sauf exception.
Schadé Adédé: schadeci@yahoo.fr
40 ans après, l’Algérie s’engage encore. Ce géant africain du pétrole (OPEP) veut à nouveau faire vivre au monde entier le Festival culturel panafricain (PANAF), du 5 au 20 juillet prochain, à travers sa capitale Alger et 25 autres de ses grandes villes. Cette 2ème édition à venir de cet événement qui s’annonce comme le plus grand rassemblement culturel du continent de cette année 2009 a été vantée, hier, à la résidence d’Algérie de Cocody-Ambassade, par une délégation de son comité organisateur composée de Zéhira Yahi, chef de cabinet du ministre algérien de la Culture, et de Tewfik Khelladi, directeur général de la Radio algérienne.
Sous le signe de la renaissance de l’Afrique
C’est par le mot du locataire de la Résidence d’Algérie à Abidjan, le très sympathique Sayeh Kadri, que le message de la délégation a été déroulé: “Ce festival est placé sous le signe de l’Afrique du renouveau et de la renaissance ”, a entonné le diplomate.
Le chef de la diplomatie algérienne en Côte d’Ivoire sera suivi quelques instants plus tard du directeur de la Radio algérienne. Tewfik Khelladi a indiqué que c’est sur proposition de l’Union africaine (UA), à la suite de la conférence des ministres de la Culture du continent qui s’est tenue sous sa houlette à Nairobi (Kenya), en 2005, que l’Algérie a décidé d’organiser et de financer le PANAF qui va lui coûter environ 35 milliards FCFA dont un partie viendra d’éventuels sponsors.
Expliquant le long silence dans lequel le Festival s’est plongé avant son retour annoncé aujourd’hui, il a fait savoir que c’est parce qu’il fallait d’abord à l’Afrique “se libérer, soigner ses blessures et se mettre debout”, étant donné que, selon lui, la première édition organisée en 1969 était placée sous le signe de « la libération de l’Afrique du joug colonial ».
Youssou N’dour, Khaled, Manu Dibango…
Si l’on en croit Tewfik Khelladi, ce festival attend 8 mille artistes et reste pour l’Algérie, “un gros défi” dans un monde et une Afrique qui ont changé. Surtout qu’il a indiqué qu’il s’inscrit dans une démarche logique de la nouvelle politique africaine tournée vers sa renaissance ; parce que, a-t-il martelé, “ l’Afrique d’aujourd’hui ambitionne de s’affirmer avec ses propres moyens.
Quant à Zéhira Yahi, elle s’est longuement étendue sur la programmation du Festival qui brasse « toutes les disciplines culturelles » dont regorge l’Afrique. Ainsi, on retiendra une parade dans les rues d’Alger, un jour avant l’ouverture officielle de l’événement, le 5 juillet, plus de 300 concerts avec des stars africaines telles que Youssou Ndour, Khaled, Manu Dibango, Kassav’, Salif Kéita, Cesaria Evora, Les Chouyoukh du raï, Alpha Blondy (reste à confirmer), Mory Kanté… Le théâtre, la danse, la mode, la bande dessinée, les arts visuels, des résidences de créations, des colloques, des conférences, des ateliers, de la littérature, un festival de jazz, l’artisanat, le patrimoine africain, des hommages à certaines grandes figures et le cinéma figurent également en bonne place au menu, selon la conférencière. A ce niveau du 7ème art, le chef de cabinet du ministre algérien de la Culture a annoncé une lucarne sur le cinéma africain mais aussi algérien, ainsi que des aides financières à la production et à la co-production.
Il a été demandé à chaque pays de proposer
Zéhira Yahi a également laissé entendre que la quasi-totalité des pays africains dont la Côte d’Ivoire et leurs homologues abritant sa diaspora sera représenté au cours de ce festival et qu’il a été demandé à chaque pays de proposer une liste d’artistes. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, elle s’est dit certaine qu’elle sera représentée par une forte délégation, eu égard à la densité de sa richesse culturelle et patrimoniale : avec une primeur accordée à ses artistes et groupes jouissant déjà d’une cote en Algérie. Pour le reste, Zéhira Yahi a conseillé de s’en remettre au ministère ivoirien de la culture et de la Francophonie.
Théoriquement, a-t-elle conclu, il n’est plus possible de s’inscrire, sauf exception.
Schadé Adédé: schadeci@yahoo.fr