On en parle/Peinture : La femme profane/sacrée de Gina Dick

Du mardi au vendredi, Gina Dick, écrivain ivoirien de renom, revêtue désormais du manteau de peintre, a exposé dans le hall du Centre culturel français d’Abidjan (Ccf), une quarantaine de toiles toutes dédiées à la femme.

Le vernissage qui s’est déroulé, mardi en soirée, a permis aux férus des arts plastiques de comprendre et de voir comment l’artiste traduit avec son pinceau le thème «Femme source de vie, source d’amour. Ensemble magnifions la femme». Une thématique que Gina Dick inscrit dans la dynamique de la célébration de la fête de la mère. C’est donc, à une quasi-dévotion de la femme sous toutes ses coutures, profanes et sacrées, physiques et morales, intellectuelles et spirituelles, d’ici et d’ailleurs qu’elle nous invite, à travers une chaleur chromatique de ses tableaux à la fois naïfs et surréalistes. Usant avec maestria de l‘acrylique, de l’aquarelle. Elle ose même faire un clin d’œil, à travers une écriture abstraite et des collages dans certains tableaux, avec des matériaux éclectiques comme le tapa, à des courants comme la négritude et le vohou-vohou, affirmant ainsi qu’elle s’est aguerrie aux contacts qu’elle a établis de par le monde.

D’où l’allégeance faite à son talent par, entre autres esthètes et amis de l’art, Mme Françoise Leguennou-Remarck, Pdg de Canal+ Horizons Côte d’Ivoire, la marraine de l’exposition, MM. Mohamed Salamé (mécène), Monné Bou (peintre ivoirien de renommée internationale), Pr René Dégny Ségui, René Yédiéti (Pdg de La Librairie de France Groupe)…




Rémi Coulibaly