Le stade de l’Association sportive du Port autonome d’Abidjan (ASPAA), sis à Vridi, a connu une animation particulière hier. Il n’y avait pas à l’affiche un match de football. Mais plutôt un fait peu courant.
Le Sempa a lancé, avec la Direction des affaires maritimes et portuaires et le Port autonome d’Abidjan, une opération de recrutement de 2000 agents par voie de presse. Nombreux sont les jeunes gens et même des jeunes filles qui ont accouru pour se faire recruter. A voir la longueur des rangs de part et d’autre de la route, sans exagération aucune, on pourrait estimer à six mille les candidats à cet emploi.
L’objectif est, a assuré un responsable qui a requis l’anonymat, la reprise de l’activité portuaire, qui est en proie à des grèves intempestives et non fondées parce que, a-t-il ajouté, la minorité impose son diktat à la majorité silencieuse. «Nombreux sont ceux qui désirent travailler, mais sept d’entre eux ont été attaqués et blessés pour avoir voulu braver le mot d’ordre de grève du syndicat», a indiqué le responsable.
Les individus recrutés, environ 600 lors de notre passage, ont été conduits dans des véhicules sur les sites de travail. Tout le secteur du Port était bouclé par des blindés de la gendarmerie nationale, des éléments en faction et des patrouilles de la police nationale pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Rappelons que le Collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leurs droits (Cndd) maintient toujours la pression à travers la déclaration qu’il nous a transmise. Il revendique, entre autres, la revalorisation du taux horaire et des primes de gratification, la réintégration des dockers retirés du fichier du Bmod, pour pallier l’insuffisance de la main-d’œuvre actuelle et l’indépendance de leur corporation vis-à-vis du Sempa. Enfin, le Cndd prend l’opinion nationale et internationale à témoin. Si rien n’est fait dans les 24 heures, il avisera.
Cissé Mamadou
Le Sempa a lancé, avec la Direction des affaires maritimes et portuaires et le Port autonome d’Abidjan, une opération de recrutement de 2000 agents par voie de presse. Nombreux sont les jeunes gens et même des jeunes filles qui ont accouru pour se faire recruter. A voir la longueur des rangs de part et d’autre de la route, sans exagération aucune, on pourrait estimer à six mille les candidats à cet emploi.
L’objectif est, a assuré un responsable qui a requis l’anonymat, la reprise de l’activité portuaire, qui est en proie à des grèves intempestives et non fondées parce que, a-t-il ajouté, la minorité impose son diktat à la majorité silencieuse. «Nombreux sont ceux qui désirent travailler, mais sept d’entre eux ont été attaqués et blessés pour avoir voulu braver le mot d’ordre de grève du syndicat», a indiqué le responsable.
Les individus recrutés, environ 600 lors de notre passage, ont été conduits dans des véhicules sur les sites de travail. Tout le secteur du Port était bouclé par des blindés de la gendarmerie nationale, des éléments en faction et des patrouilles de la police nationale pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Rappelons que le Collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leurs droits (Cndd) maintient toujours la pression à travers la déclaration qu’il nous a transmise. Il revendique, entre autres, la revalorisation du taux horaire et des primes de gratification, la réintégration des dockers retirés du fichier du Bmod, pour pallier l’insuffisance de la main-d’œuvre actuelle et l’indépendance de leur corporation vis-à-vis du Sempa. Enfin, le Cndd prend l’opinion nationale et internationale à témoin. Si rien n’est fait dans les 24 heures, il avisera.
Cissé Mamadou
