Le Président Laurent Gbagbo a fait une proposition concrète, hier, à Yamoussoukro, aux ministres et aux experts venus des 15 pays membres de la Compagnie économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) dans le cadre de la réunion conjointe des ministres des Transports, des Infrastructures, de l`Aviation civile, des Finances et des directeurs généraux des compagnies aériennes. Il s’agit de la mise sur pied d’un fonds de développement, à partir de prélèvements faits sur les principales matières premières des Etats membres de la communauté. Cela, afin d`arrêter cette culture de la main tendue en direction des bailleurs de fonds.
Le Chef de l’Etat est convaincu que l’idée du fonds est réalisable parce que la zone Cedeao en a les moyens : «Au niveau de la Cedeao, nous avons le plus grand pays producteur de pétrole qui est le Nigeria. Il produit le pétrole et le gaz. Il y a de petits producteurs derrière comme nous. Mais nous pouvons prélever sur chaque baril, une part infime et le mettre dans un fonds de développement où chacun aura le poids que mérite ce qu`il y aura injecté. Je maintiens cette proposition sur le pétrole, le gaz, la tonne de cacao, le café, sur le bois, le diamant, l`or. Ce fonds va nous permettre d`aller vers les banques commerciales, pour accompagner notre développement», explique-t-il.
Le Président Laurent Gbagbo a, en outre, profité de la tribune pour justifier son manque d`intérêt vis-à-vis du Nepad qui se présente, selon lui, comme un "groupement de misérables » dont le but est d’aller demander des aides. "Moi je n`aime pas beaucoup les situations de misérable, parce que ma vocation n`est pas à ce niveau. Mais par contre si nous créons d`abord un fonds, le Nepad aura un sens parce qu`on n’ira plus demander des aides. On ira faire des emprunts gagés par un fonds de développement qui sera riche parce que l`Afrique a des richesses", a indiqué le Chef de l`Etat.
Il a demandé aux experts d`étudier sa proposition et de lui en faire également.
La rencontre des ministres, qui vient juste après les travaux des experts qui se sont achevés jeudi dernier, est essentiellement consacrée à l`examen et à l`adoption de projets concrets à partir du plan de développement des infrastructures. Ce plan adopté par les chefs d`Etat à la 35e session tenue le 19 juin dernier.
En sa qualité donc de premier responsable (il a été désigné par ses pairs pour coordonner les réflexions sur le développement des infrastructures de transport), le Président Laurent Gbagbo, qui devra présenter les conclusions à la 36è session des Chefs d’Etat, n`a pas voulu donner dans la langue de bois. Il a rappelé aux participants qu’il qu`il n`y a pas de développement sans les transports.
N`Dri Célestin
Le Chef de l’Etat est convaincu que l’idée du fonds est réalisable parce que la zone Cedeao en a les moyens : «Au niveau de la Cedeao, nous avons le plus grand pays producteur de pétrole qui est le Nigeria. Il produit le pétrole et le gaz. Il y a de petits producteurs derrière comme nous. Mais nous pouvons prélever sur chaque baril, une part infime et le mettre dans un fonds de développement où chacun aura le poids que mérite ce qu`il y aura injecté. Je maintiens cette proposition sur le pétrole, le gaz, la tonne de cacao, le café, sur le bois, le diamant, l`or. Ce fonds va nous permettre d`aller vers les banques commerciales, pour accompagner notre développement», explique-t-il.
Le Président Laurent Gbagbo a, en outre, profité de la tribune pour justifier son manque d`intérêt vis-à-vis du Nepad qui se présente, selon lui, comme un "groupement de misérables » dont le but est d’aller demander des aides. "Moi je n`aime pas beaucoup les situations de misérable, parce que ma vocation n`est pas à ce niveau. Mais par contre si nous créons d`abord un fonds, le Nepad aura un sens parce qu`on n’ira plus demander des aides. On ira faire des emprunts gagés par un fonds de développement qui sera riche parce que l`Afrique a des richesses", a indiqué le Chef de l`Etat.
Il a demandé aux experts d`étudier sa proposition et de lui en faire également.
La rencontre des ministres, qui vient juste après les travaux des experts qui se sont achevés jeudi dernier, est essentiellement consacrée à l`examen et à l`adoption de projets concrets à partir du plan de développement des infrastructures. Ce plan adopté par les chefs d`Etat à la 35e session tenue le 19 juin dernier.
En sa qualité donc de premier responsable (il a été désigné par ses pairs pour coordonner les réflexions sur le développement des infrastructures de transport), le Président Laurent Gbagbo, qui devra présenter les conclusions à la 36è session des Chefs d’Etat, n`a pas voulu donner dans la langue de bois. Il a rappelé aux participants qu’il qu`il n`y a pas de développement sans les transports.
N`Dri Célestin