ABIDJAN, 6 juin 2009 (AFP) - Un millier de personnes ont manifesté samedi à
Abidjan pour demander la "mise en liberté provisoire" des dirigeants de la
filière cacao ivoirienne incarcérés depuis juin 2008 pour de présumées
malversations, sans avoir été jugés, a constaté un journaliste de l`AFP.
Ces manifestants, pour la plupart des proches des responsables emprisonnés,
se sont rassemblés sur une place du quartier populaire de Yopougon pour
"demander publiquement pardon" au président ivoirien Laurent Gbagbo.
"Nous demandons la clémence du chef de l`Etat, président du Conseil
supérieur de la magistrature. A ce titre, il peut s`auto-saisir pour la mise
en liberté provisoire des 24 personnes incarcérées", a expliqué à l`AFP Marius
Bohui, initiateur de cette manifestation, à laquelle participaient des chefs
coutumiers et religieux.
"Nous estimons qu`un an sans jugement, c`est trop", a lancé un participant.
Parmi les responsables incarcérés figurent Henri Amouzou, président du
Fonds de développement pour les producteurs du café-cacao (FDPCC), et Angeline
Kili, présidente du Conseil d`administration du Fonds de régulation du cacao
(FRC).
M. Amouzou et Mme Kili ont été arrêtés en juin 2008, de même que la
quasi-totalité des dirigeants des structures de régulation de la filière, dans
le cadre d`une enquête judiciaire ouverte en octobre 2007 à la demande de M.
Gbagbo. Les responsables incarcérés sont accusés notamment de "détournements
de fonds".
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées
depuis des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par
un comité de gestion provisoire.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d`Ivoire détient plus de 40%
de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes
d`exportation du pays et environ 20% de son PIB.
Abidjan pour demander la "mise en liberté provisoire" des dirigeants de la
filière cacao ivoirienne incarcérés depuis juin 2008 pour de présumées
malversations, sans avoir été jugés, a constaté un journaliste de l`AFP.
Ces manifestants, pour la plupart des proches des responsables emprisonnés,
se sont rassemblés sur une place du quartier populaire de Yopougon pour
"demander publiquement pardon" au président ivoirien Laurent Gbagbo.
"Nous demandons la clémence du chef de l`Etat, président du Conseil
supérieur de la magistrature. A ce titre, il peut s`auto-saisir pour la mise
en liberté provisoire des 24 personnes incarcérées", a expliqué à l`AFP Marius
Bohui, initiateur de cette manifestation, à laquelle participaient des chefs
coutumiers et religieux.
"Nous estimons qu`un an sans jugement, c`est trop", a lancé un participant.
Parmi les responsables incarcérés figurent Henri Amouzou, président du
Fonds de développement pour les producteurs du café-cacao (FDPCC), et Angeline
Kili, présidente du Conseil d`administration du Fonds de régulation du cacao
(FRC).
M. Amouzou et Mme Kili ont été arrêtés en juin 2008, de même que la
quasi-totalité des dirigeants des structures de régulation de la filière, dans
le cadre d`une enquête judiciaire ouverte en octobre 2007 à la demande de M.
Gbagbo. Les responsables incarcérés sont accusés notamment de "détournements
de fonds".
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées
depuis des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par
un comité de gestion provisoire.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d`Ivoire détient plus de 40%
de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes
d`exportation du pays et environ 20% de son PIB.