La libéralisation était au centre, samedi, des préoccupations de l’assemblée générale constitutive de la Conférence des producteurs, en présence du ministre de la Communication.
Le ministre de la Communication, M. Ibrahim Sy Savané, a présidé, samedi, à la chambre de commerce et d’industrie au Plateau, l’assemblée générale constitutive de la Conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (Cpaci). S’adressant à ces derniers, le ministre de la Communication a donné son point de vue sur l’orientation stratégique de la libération prochaine de l’espace audiovisuel ivoirien. «Il est important que les professionnels que vous êtes essaient de réfléchir sur le futur de l’audiovisuel dans notre pays. La vraie bataille, c’est la bataille du contenu. C’est pourquoi, je me réjouis de vous aider. Les potentialités de la Côte d’Ivoire sont énormes à ce niveau», a-t-il souligné avant de lever le voile du processus de libéralisation en cours de l’espace audiovisuel ivoirien. «Bientôt, il y aura beaucoup de chaînes de télévision chez nous. La libéralisation de l’espace audiovisuel est irrémédiable. Cette libéralisation ira beaucoup plus vite que prévu. Si nous surmontons nos petits ressentiments, nous pourrons avancer…», a-t-il indiqué. S’agissant de l’assemblée générale proprement dite, M. Toungara Mamadou Latif, président du Syndicat ivoirien des producteurs privés audiovisuels (Sippa), candidat unique, a été élu par ses pairs à la tête de la Cpaci. Après une esquisse de son programme, il a soutenu qu’il fallait. «très vite» se défaire de la position dominante de la Radiodifusion télévision ivoirienne (Rti), dans la perspective du changement du paysage médiatique. «Il faut rompre avec le monopole et les pratiques honteuses de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Préparant notre rencontre, ils ont refusé de diffuser gratuitement nos spots, alors qu’ils nous doivent de l’argent. Ce qui est cependant rassurant, c’est le discours nouveau sur la libéralisation de l’espace audiovisuel…», s’est insurgé le président des producteurs. S’en prenant toujours aux responsables du média de service public, il a avancé : «Selon les textes, la Rti doit activement participer au développement de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire. C’est une hérésie de faire payer Akissi Delta pour faire passer son film… ».
Aussi, a-t-il demandé à ses pairs d’être plus solidaires pour affronter les défis futurs.
Notons que la Conférence regroupe quatre mouvements. A savoir: le Syndicat ivoirien des producteurs privés audiovisuels (Sippa), l’Union des structures audiovisuelles de Côte d’Ivoire (Unasaci), l’Union des maisons de production audiovisuelle de Côte d’Ivoire (Umaproci), le Syndicat des professionnels de l’audiovisuel de Côte d’Ivoire (Sipavci). Le ministre de la Culture et la Francophonie, par le biais de son représentant, a offert la somme de 2 millions FCfa à la nouvelle structure. Le Pca de la Rti, M. Honoré Guié, Me René Bourgouin, le nouveau secrétaire général du Conseil national de la presse (Cnp), M. Kébé Yacouba, président du Fonds de soutien de la presse, entre autres invités, ont eu une présence fort remarquée à ces assises.
Rémi Coulibaly
Le ministre de la Communication, M. Ibrahim Sy Savané, a présidé, samedi, à la chambre de commerce et d’industrie au Plateau, l’assemblée générale constitutive de la Conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (Cpaci). S’adressant à ces derniers, le ministre de la Communication a donné son point de vue sur l’orientation stratégique de la libération prochaine de l’espace audiovisuel ivoirien. «Il est important que les professionnels que vous êtes essaient de réfléchir sur le futur de l’audiovisuel dans notre pays. La vraie bataille, c’est la bataille du contenu. C’est pourquoi, je me réjouis de vous aider. Les potentialités de la Côte d’Ivoire sont énormes à ce niveau», a-t-il souligné avant de lever le voile du processus de libéralisation en cours de l’espace audiovisuel ivoirien. «Bientôt, il y aura beaucoup de chaînes de télévision chez nous. La libéralisation de l’espace audiovisuel est irrémédiable. Cette libéralisation ira beaucoup plus vite que prévu. Si nous surmontons nos petits ressentiments, nous pourrons avancer…», a-t-il indiqué. S’agissant de l’assemblée générale proprement dite, M. Toungara Mamadou Latif, président du Syndicat ivoirien des producteurs privés audiovisuels (Sippa), candidat unique, a été élu par ses pairs à la tête de la Cpaci. Après une esquisse de son programme, il a soutenu qu’il fallait. «très vite» se défaire de la position dominante de la Radiodifusion télévision ivoirienne (Rti), dans la perspective du changement du paysage médiatique. «Il faut rompre avec le monopole et les pratiques honteuses de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Préparant notre rencontre, ils ont refusé de diffuser gratuitement nos spots, alors qu’ils nous doivent de l’argent. Ce qui est cependant rassurant, c’est le discours nouveau sur la libéralisation de l’espace audiovisuel…», s’est insurgé le président des producteurs. S’en prenant toujours aux responsables du média de service public, il a avancé : «Selon les textes, la Rti doit activement participer au développement de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire. C’est une hérésie de faire payer Akissi Delta pour faire passer son film… ».
Aussi, a-t-il demandé à ses pairs d’être plus solidaires pour affronter les défis futurs.
Notons que la Conférence regroupe quatre mouvements. A savoir: le Syndicat ivoirien des producteurs privés audiovisuels (Sippa), l’Union des structures audiovisuelles de Côte d’Ivoire (Unasaci), l’Union des maisons de production audiovisuelle de Côte d’Ivoire (Umaproci), le Syndicat des professionnels de l’audiovisuel de Côte d’Ivoire (Sipavci). Le ministre de la Culture et la Francophonie, par le biais de son représentant, a offert la somme de 2 millions FCfa à la nouvelle structure. Le Pca de la Rti, M. Honoré Guié, Me René Bourgouin, le nouveau secrétaire général du Conseil national de la presse (Cnp), M. Kébé Yacouba, président du Fonds de soutien de la presse, entre autres invités, ont eu une présence fort remarquée à ces assises.
Rémi Coulibaly