Il n’entend pas rester de marbre devant l’avalanche de violence verbale auquel l’on assiste depuis le mois dernier dans l’entourage de Gadji Céli et de Valen Guédé, les deux candidats favoris à la prochaine élection à la présidence du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA). Aimond William, en sa qualité de président de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (FONDACI), invite les différents candidats aux élections dans les collèges, en prélude au dernier et grand tour dont la date reste à fixer, à faire preuve de retenue au cours de leurs différentes campagnes en vue de préserver l’unité de la grande famille des artistes.
“J’estime que, pour diriger, les artistes n’ont pas besoin de tout cela”
“Je ne suis pas candidat et j’observe la neutralité. Mais, en tant président de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire, j’appelle tous les artistes de Côte d’Ivoire à la cohésion parce les regards sont tournés vers nous, l’art étant un facteur de réconciliation nationale toujours aussi bien sollicité dans les règlements de conflits à travers le monde”, fait remarquer Aimond William. C’est pourquoi le président de la Fondaci trouve « aberrant le débat sur l’arrogance de celui-ci ou l’analphabétisme de celui-là » au niveau des deux poids lourds. “J’estime que pour diriger les artistes, on n’a pas besoin de tout cela. Je prends le cas de l’ancien Premier ministre français (paix à son âme) Pierre Bérégovoy qui n’avait qu’un CAP ; Sembène Ousmane, l’une des grandes figures du cinéma africain, était un autodidacte ; Lech Walesa, un ancien ouvrier, a dirigé des années la Pologne. Il y a aussi le soviétique Andrei Gromyko, celui qu’on surnommait « Mister niet », a été un ? de siècle un tout-puissant ministre des Affaires étrangères de l’ex-URSS », rappelle Aimond William.
Avec une menace de violence que certains associés sont soupçonnés de faire peser sur la grande élection au Burida, le président de la Fondaci invite les uns et les autres à ne pas oublier certaines réalités. Notamment la mobilisation de ressources par Valen Guédé du temps où il dirigeait le Conseil d’administration du Burida de 96 à 2002, la force de rassemblement et la grande générosité de Tantie Oussou, ainsi que son rôle moteur dans l’a récupération par les artistes de leur maison, le combat avant-gardiste d’Amédée Pierre à la création du Burida, en 1982, avec le soutien de Bernard Zadi Zaourou et de Laurent Gbagbo, le dévouement de Gadji Céli pour la grande cause de leur corporation à travers la création du l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire dont il est le président et les Sillons de la paix dans certaines villes de l’intérieur du pays, la contribution d’Antoinette Konan à la musique ivoirienne traditionnelle et moderne et le travail de réformateur d’Armand Obou, administrateur provisoire du Burida.
Médiation pour le règlement des incompréhensions
Dans l’entendement d’Aimond William qui souhaite que le meilleur gagne sans dénigrer quiconque, toutes ces personnes devraient militer pour le bien des artistes de Côte d’Ivoire. D’ailleurs, c’est dans cette volonté de les voir aplanir leurs divergences que le président de la Fondaci demande à Tantie Oussou qui est « une dame respectable dans le pays», de bien vouloir se réconcilier avec ses enfants Angelo Kabila, Blé Goudé et Watao après leurs récents accrochages.
Concernant la question spécifique de la gestion des droits des associés, le chanteur souhaite que la présidence du conseil d’administration et la direction générale du Burida ne soient pas logées dans un même bâtiment. « Pour éviter que les responsables se marchent dessus ou « dealent » aisément dans le dos des associés », explique-t-il.
Par ailleurs, Aimond William affirme qu’il tient toujours à son désir, comme il l’avait déjà fait savoir, de se voir officiellement investi par le comité d’organisation des élections au Burida d’une mission de médiateur pour le règlement des incompréhensions au sein de la grande famille des artistes de Côte d’Ivoire avant l’ultime scrutin dans quelques semaines.
Schadé Adédé: schadeci@yahoo.fr
“J’estime que, pour diriger, les artistes n’ont pas besoin de tout cela”
“Je ne suis pas candidat et j’observe la neutralité. Mais, en tant président de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire, j’appelle tous les artistes de Côte d’Ivoire à la cohésion parce les regards sont tournés vers nous, l’art étant un facteur de réconciliation nationale toujours aussi bien sollicité dans les règlements de conflits à travers le monde”, fait remarquer Aimond William. C’est pourquoi le président de la Fondaci trouve « aberrant le débat sur l’arrogance de celui-ci ou l’analphabétisme de celui-là » au niveau des deux poids lourds. “J’estime que pour diriger les artistes, on n’a pas besoin de tout cela. Je prends le cas de l’ancien Premier ministre français (paix à son âme) Pierre Bérégovoy qui n’avait qu’un CAP ; Sembène Ousmane, l’une des grandes figures du cinéma africain, était un autodidacte ; Lech Walesa, un ancien ouvrier, a dirigé des années la Pologne. Il y a aussi le soviétique Andrei Gromyko, celui qu’on surnommait « Mister niet », a été un ? de siècle un tout-puissant ministre des Affaires étrangères de l’ex-URSS », rappelle Aimond William.
Avec une menace de violence que certains associés sont soupçonnés de faire peser sur la grande élection au Burida, le président de la Fondaci invite les uns et les autres à ne pas oublier certaines réalités. Notamment la mobilisation de ressources par Valen Guédé du temps où il dirigeait le Conseil d’administration du Burida de 96 à 2002, la force de rassemblement et la grande générosité de Tantie Oussou, ainsi que son rôle moteur dans l’a récupération par les artistes de leur maison, le combat avant-gardiste d’Amédée Pierre à la création du Burida, en 1982, avec le soutien de Bernard Zadi Zaourou et de Laurent Gbagbo, le dévouement de Gadji Céli pour la grande cause de leur corporation à travers la création du l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire dont il est le président et les Sillons de la paix dans certaines villes de l’intérieur du pays, la contribution d’Antoinette Konan à la musique ivoirienne traditionnelle et moderne et le travail de réformateur d’Armand Obou, administrateur provisoire du Burida.
Médiation pour le règlement des incompréhensions
Dans l’entendement d’Aimond William qui souhaite que le meilleur gagne sans dénigrer quiconque, toutes ces personnes devraient militer pour le bien des artistes de Côte d’Ivoire. D’ailleurs, c’est dans cette volonté de les voir aplanir leurs divergences que le président de la Fondaci demande à Tantie Oussou qui est « une dame respectable dans le pays», de bien vouloir se réconcilier avec ses enfants Angelo Kabila, Blé Goudé et Watao après leurs récents accrochages.
Concernant la question spécifique de la gestion des droits des associés, le chanteur souhaite que la présidence du conseil d’administration et la direction générale du Burida ne soient pas logées dans un même bâtiment. « Pour éviter que les responsables se marchent dessus ou « dealent » aisément dans le dos des associés », explique-t-il.
Par ailleurs, Aimond William affirme qu’il tient toujours à son désir, comme il l’avait déjà fait savoir, de se voir officiellement investi par le comité d’organisation des élections au Burida d’une mission de médiateur pour le règlement des incompréhensions au sein de la grande famille des artistes de Côte d’Ivoire avant l’ultime scrutin dans quelques semaines.
Schadé Adédé: schadeci@yahoo.fr