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Politique Publié le lundi 8 juin 2009 | Notre Voie

Célébration de la fête des mères: Simone Gbagbo, Henriette Bédié, Dominique Ouattara et Thérèse Houphouet, main dans la main

Mmes Simone Gbagbo, Henriette Bédié, Dominique Ouattara et Thérèse Houphouët-Boigny assises côte à côte, au cours d'une même cérémonie. C'était à l'initiative du groupe Fraternité matin qui, ainsi, célébrait les “Dames de cœur, mères de paix”, le 5 juin dernier, à l'Espace Crystal Zone 4C, dans la commune de Marcory. Elles étaient toutes présentes pour célébrer la mère et la paix avec leurs sœurs ivoiriennes d'horizons divers.

Dans un message qui se voulait rassembleur et pacificateur, la Première dame Simone Gbabgo a exhorté le peuple ivoirien à plus de tolérance, pour une paix véritable et durable. “Il faut que nous cultivions en nous la modération, le sens du dépassement de soi. Si nous voulons la paix, il faut être capable de respecter l'opinion des autres, respecter l'avis des autres” , a-t-elle soutenu. La Première Dame a surtout eu un mot à l'endroit de ces “reines”, qui ont bien voulu sacrifier de leur temps pour poser “un acte grand”, un acte de paix, grâce à Jean-Baptiste Akrou, directeur général de Fraternité matin. Reconnaissant, en outre, que la liberté et la sécurité sont deux éléments essentiels de la paix. C'est pourquoi elle a invité les illustres convives présentes à lever leur verre à la paix, dans un geste unanime. Mme Gbagbo a également tenu à combler ses ''sœurs'' en offrant à chacune des présents.

Mme Konan Bédié, quant à elle, a insisté sur l'opportunité qui leur était enfin donnée de s'exprimer sur la notion de paix car, selon elle, les femmes n'ont jamais été sollicitées pour ces débats. “Je crois que depuis que l'on parle de paix, l'on nous a un peu oubliées. Car même au plus fort des débats, la femme a à peine été sollicitée, même pour lui demander un petit avis”, a-t-elle déclaré. Elle a, par ailleurs, ajouté que c'est un devoir pour elles de parler de paix. “Nous les mamans, nous sommes le socle de la vie. Il est donc de notre devoir, vu notre expérience, de continuer, tant que nous avons un souffle de vie, de nous battre pour la paix. Il y va de l'avenir de notre pays et de celui de nos enfants”. A la suite de Mme Bédié, la première Première dame de Côte d'Ivoire, Thérèse Houphouet-Boigny, a demandé à ses “sœurs” d'entretenir la flamme de la paix, s'engageant personnellement à faire de la paix sa seconde religion. Pour Mme Ouattara Dominique, l'expression “Dames de cœur, mères de paix” “est une formule qui ramène à l'essentiel : l'amour et la fraternité”. Elle s'est expliqué : “Etre une dame de cœur, c'est rester à l'écoute des plus faibles, des plus démunis, des plus vulnérables. Être une mère de paix, c'est continuer à porter l'espoir avec sagesse et bienveillance, c'est montrer l'exemple, montrer la voie, celle du dialogue et de la tolérance”.

Comme pour marquer à jamais les mémoires, les ''Dames de cœur, mères de paix'' ont adhéré à une déclaration dite Déclaration des dames de cœur, mères de paix. Laquelle déclaration marque leur engagement à se battre main dans la main pour le retour définitif de la paix. Ce “cri du cœur” qu'elles lancent, c'est pour l'avènement “d'une société juste, fraternelle et pleine d'amour à partager”. Elles demandent donc aux dirigeants “que les femmes soient effectivement représentées, de manière équitable dans les processus et organismes de prise de décision concernant, en particulier, la prévention, la gestion et la résolution des conflits ainsi que les négociations de paix”.

Anne-Marie Eba Stagiaire
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