Sortie de crise/ André Janier : “Je suis rassuré”

Avant de quitter la Côte d’Ivoire, l’ambassadeur de France est allé dire au revoir au président du Rdr, Alassane Ouattara.



Le président du Rassemblement des Républicains, Alassane Dramane Ouattara, a reçu en audience, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, André Janier. Celui-ci était venu, comme il a eu à le faire avec d’autres leaders politiques du pays, dire au revoir au patron du Rdr. Les deux personnalités en ont profité pour faire un tour d’horizon de la situation en Côte d’Ivoire.



A sa sortie d’audience, le diplomate français s’est félicité de l’atmosphère qui est détendue depuis quelque temps en Côte d’Ivoire. «C’est le retour à la normalité. Il est normal que les Ivoiriens s’entendent, cohabitent et travaillent au développement de leur pays», indique-t-il. Il a également fait remarquer à la presse que les relations entre la Côte d’Ivoire et la France sont bien meilleures aujourd’hui. «Il est tout aussi normal que les Ivoiriens et les Français s’entendent, dialoguent, coopèrent parce que c’est dans la nature des choses», ajoute-t-il.



Au moment où l’ambassadeur André Janier doit quitter la Côte d’Ivoire, il ne cache pas son optimisme quant à la sortie de crise. «Le président du Rdr et les autres personnalités que j’ai rencontrés m’ont rassuré quant à la sortie de crise et au processus électoral. Toutes ces personnalités m’ont dit et confirmé qu’il y avait un accord sur le 29 novembre 2009 pour le premier tour de la présidentielle et que cette date serait respectée. Parce qu’il n’y a plus d’obstacles politiques majeurs qui puissent l’empêcher», dit-il. Et de se réjouir: «Je les crois volontiers. Nous, Français, espérons que ce sera vraiment le cas. Tant que la volonté politique existe, tous les espoirs sont permis. C’est vrai qu’il y a des obstacles logistiques, techniques et financiers, mais cela n’est jamais impossible à résoudre par les Ivoiriens eux-mêmes et par leurs partenaires dont la France».



Selon lui, son pays, la France, souhaite le 29 ou le 30 novembre 2009, applaudir, avec les Ivoiriens, la réussite du processus électoral.



Emmanuel Kouassi