“Le premier sprint témoigne d’une maîtrise de la fonction… L’Amérique s’est redonné un visage aimable”. Par ces propos, l’ambassadeur Jean-Vincent Zinsou, a souligné, hier, le changement aux Etats-Unis, et dans le monde, depuis le 20 janvier dernier, avec l’arrivée de Barack Obama, à la Maison Blanche. Sur invitation du Réseau des parlementaires pour Obama, ce spécialiste des relations internationales a prononcé une conférence publique à la Rotonde de l’assemblée nationale, sur “Les 100 jours de Barack Obama, dans le bureau ovale : bilan et perspective.”
Jean-Vincent Zinsou a indiqué que les 100 jours de Barack Obama, ont été faits au pas de course. Ayant hérité d’une situation financière et économique désastreuse, le successeur de Georges Bush qui jouit d’une grande popularité, s’est attaqué automatiquement aux dossiers brûlants qui l’attendaient. Ainsi, il a pu faire adopter son plan de sauvetage au Congrès. “Le président a obtenu du Congrès plus de 780 millions de dollars”, a précisé le conférencier.
Sur la question du chômage, l’ambassadeur Zinsou a soutenu que le président Obama a redonné espoir. Toutefois, “les spécialistes conviennent que la bonne option sera vite oubliée”, a-t-il ajouté.
La diplomatie, on le sait, constitue un pilier essentiel dans la politique des présidents américains. Barack Obama n’a pas fait entorse à la coutume. Le conférencier a avancé que le 44ème chef de l’Etat américain a opéré des changements, qui permettent aujourd’hui de saluer la réhabilitation de la crédibilité des Etats-Unis, au plan international.
A cet effet, Jean-Vincent Zinsou a présenté le discours du Caire, comme “un discours d’ouverture, un discours fondateur, un discours de réconciliation”. Il a expliqué que le président américain a bien cerné la problématique du choc des civilisations, “dont on refuse de parler, mais qui est une réalité”. Selon le diplomate, c’est ce qui explique la main tendue d’Obama au monde musulman, et c’est ce qui justifie la position américaine en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’Europe. L’Europe, qui dira-t-il “aujourd’hui, n’est pas centrale dans la diplomatie américaine”.
Le successeur de Georges Bush est favorable à la création de deux Etats israéliens et palestiniens. Il est également pour une solution de paix globale au Proche-Orient, incluant tous les acteurs influants de la région. “Obama jouit de la confiance des Palestiniens”, a relevé le conférencier.
Sur l’Afrique, Jean-Vincent Zinsou a avancé que “depuis qu’il est président, Obama a parlé une seule fois de l’Afrique. C’était lors de son investiture”. Le conférencier a expliqué que pour l’Afrique la visite de Barack Obama au Ghana le 16 juillet prochain, est un rendez-vous très attendu. “On espère qu’il prononcera le discours d’Accra, qui situera les uns et les autres sur ses projets pour le continent”, a-t-il soutenu.
L’ambassadeur ivoirien a souligné qu’Obama est le président des Américains et non des Africains. Une façon de dire qu’il n’y aura pas de bouleversements dans la politique américaine pour l’Afrique. Jean-Vincent Zinsou a relevé qu’en dépit des critiques sur sa gestion, le président George Bush, a fait beaucoup pour l’Afrique. Entre autres initiatives, il a cité l’AGOA, cet accord qui permet la vente de 90 produits africains aux Etats-Unis, sans taxes ; le fonds pour la lutte contre le VIH/SIDA.
Palé Dimaté, président du Réseau des parlementaires pour Obama et Diabaté Alain, président du Comité Afrique pour Obama ont expliqué qu’à travers cette initiative, ils ont voulu marquer d’une pierre blanche l’événement. Ils ont voulu surtout éclairer la lanterne des Ivoiriens sur Obama : “C’est ainsi que nous bâtirons une Côte d’Ivoire telle qu’elle devrait être, et non telle qu’elle est.”
César Ebrokié
Jean-Vincent Zinsou a indiqué que les 100 jours de Barack Obama, ont été faits au pas de course. Ayant hérité d’une situation financière et économique désastreuse, le successeur de Georges Bush qui jouit d’une grande popularité, s’est attaqué automatiquement aux dossiers brûlants qui l’attendaient. Ainsi, il a pu faire adopter son plan de sauvetage au Congrès. “Le président a obtenu du Congrès plus de 780 millions de dollars”, a précisé le conférencier.
Sur la question du chômage, l’ambassadeur Zinsou a soutenu que le président Obama a redonné espoir. Toutefois, “les spécialistes conviennent que la bonne option sera vite oubliée”, a-t-il ajouté.
La diplomatie, on le sait, constitue un pilier essentiel dans la politique des présidents américains. Barack Obama n’a pas fait entorse à la coutume. Le conférencier a avancé que le 44ème chef de l’Etat américain a opéré des changements, qui permettent aujourd’hui de saluer la réhabilitation de la crédibilité des Etats-Unis, au plan international.
A cet effet, Jean-Vincent Zinsou a présenté le discours du Caire, comme “un discours d’ouverture, un discours fondateur, un discours de réconciliation”. Il a expliqué que le président américain a bien cerné la problématique du choc des civilisations, “dont on refuse de parler, mais qui est une réalité”. Selon le diplomate, c’est ce qui explique la main tendue d’Obama au monde musulman, et c’est ce qui justifie la position américaine en faveur de l’entrée de la Turquie dans l’Europe. L’Europe, qui dira-t-il “aujourd’hui, n’est pas centrale dans la diplomatie américaine”.
Le successeur de Georges Bush est favorable à la création de deux Etats israéliens et palestiniens. Il est également pour une solution de paix globale au Proche-Orient, incluant tous les acteurs influants de la région. “Obama jouit de la confiance des Palestiniens”, a relevé le conférencier.
Sur l’Afrique, Jean-Vincent Zinsou a avancé que “depuis qu’il est président, Obama a parlé une seule fois de l’Afrique. C’était lors de son investiture”. Le conférencier a expliqué que pour l’Afrique la visite de Barack Obama au Ghana le 16 juillet prochain, est un rendez-vous très attendu. “On espère qu’il prononcera le discours d’Accra, qui situera les uns et les autres sur ses projets pour le continent”, a-t-il soutenu.
L’ambassadeur ivoirien a souligné qu’Obama est le président des Américains et non des Africains. Une façon de dire qu’il n’y aura pas de bouleversements dans la politique américaine pour l’Afrique. Jean-Vincent Zinsou a relevé qu’en dépit des critiques sur sa gestion, le président George Bush, a fait beaucoup pour l’Afrique. Entre autres initiatives, il a cité l’AGOA, cet accord qui permet la vente de 90 produits africains aux Etats-Unis, sans taxes ; le fonds pour la lutte contre le VIH/SIDA.
Palé Dimaté, président du Réseau des parlementaires pour Obama et Diabaté Alain, président du Comité Afrique pour Obama ont expliqué qu’à travers cette initiative, ils ont voulu marquer d’une pierre blanche l’événement. Ils ont voulu surtout éclairer la lanterne des Ivoiriens sur Obama : “C’est ainsi que nous bâtirons une Côte d’Ivoire telle qu’elle devrait être, et non telle qu’elle est.”
César Ebrokié
