Les Nations unies ont lancé mardi une mise en garde contre une intervention armée pour régler la crise politique à Madagascar, éventualité que n’exclut pas le Marché commun de l’Afrique australe et orientale (Comesa). La communauté internationale exhorte les partis politiques de la Grande île à s’entendre pour mettre fin à la crise née du renversement du président élu Marc Ravalomanana en mars par des opposants soutenus par l’armée. La crise politique paralyse Madagascar depuis le début de l’année et a conduit plusieurs donateurs internationaux, dont le FMI et les Etats-Unis, à suspendre leur aide non urgente.
Réunis lundi au Zimbabwe pour un sommet auquel assistait Marc Ravalomanana, les chefs d’Etat et de gouvernement du Comesa ont souhaité le retour de la démocratie dans l’île et n’ont pas exclu la possibilité d’une intervention militaire pour restaurer l’ordre constitutionnel.
Reuters
Réunis lundi au Zimbabwe pour un sommet auquel assistait Marc Ravalomanana, les chefs d’Etat et de gouvernement du Comesa ont souhaité le retour de la démocratie dans l’île et n’ont pas exclu la possibilité d’une intervention militaire pour restaurer l’ordre constitutionnel.
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