20 ans après sa disparition : L’Ayatollàh Khomeiny toujours vivace dans les esprits

4 juin 1989 - 4 juin 2009, il y a 20 ans l’Ayatollàh Khomeiny, fondateur de la République islamique d’Iran a tiré sa révérence. A l’instar de tous les Iraniens, la communauté iranienne d’Abidjan a marqué d’une pierre blanche, la commémoration, à la faveur d’une cérémonie organisée à l’ambassade d’Iran, le vendredi 5 juin, à Cocody, Les Ambassades. Les intervenants ont unanimement salué la grandeur de l’homme, sa piété dans la foi, son humilité sans pareil, mais également et surtout son génie politique. “On l’aime, on ne l’aime pas, il ne laisse personne indifférent”, a déclaré Aboubacar Fofana, président du Conseil supérieur islamique (COSIM). Il a affirmé que Khomeiny a laissé un grand héritage au monde musulman, à travers son appel, à l’union entre les musulmans. “Il est vraiment l’héritier du prophète Mohamed, un homme de Dieu. Ce qui me lie à lui, c’est sa volonté d’unir les musulmans”, a-t-il déclaré. Le Cheick Abouba-car Fofana a souligné que cet appel à l’union est une exhortation qui cadre bien avec la vision d’Allah.
“Allons vers ce qui peut nous unir et non ce qui peut nous diviser. L’unité de notre communauté est une nécessité vitale. Dieu merci, le Cosim est le symbole de cette unité ici”, dira-il.
Plusieurs responsables de la jeunesse, des femmes et des cadres musulmans de Côte d’Ivoire ont abondé dans le même sens, en insistant sur le rôle de l’imam Khomeiny dans le développement de l’Iran. “Il est un modèle pour les musulmans. L’Iran est l’exemple achevé qui montre bien que l’islam fait bon ménage avec prospérité et démocratie”.

Pour sa part, SEM Amin Nejad Mohammad, ambassadeur d’Iran en Côte d’Ivoire a remercié tous les Ivoiriens qui ont effectué le déplacement pour assister à cette cérémonie.
L'imam Khomeiny est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages dans les différentes branches des sciences islamiques.


C.E