N`dri Romaric (Milieu de terrain FC Seville) : “Nous irons à Ouaga pour gagner”

Après Le Mans (Ligue 1, France), N'dri Koffi Romaric a pris des galons au FC Séville en Espagne. Buteur avec les Eléphants, à Conakry, l'ex-Mimo rêve de la Coupe du monde 2010.

Le milieu de terrain du FC Séville, N' dri Koffi Romaric, était en vedette mardi soir au siège d'Ivoire sport promotion aux II-Plateaux, à Cocody. C'était à l'occasion de sa présentation comme parrain de la 4e édition de Football passion 2009. « J'ai eu la chance d'être bien formé à l'académie Mimosifcom, avec Jean Marc Guillou. C'est pourquoi je soutiens toute initiative qui permet aux enfants d'apprendre les rudiments du football », déclare-t-il. Et la première session de Football passion 2009, organisée par Ivoire sport promotion, dirigé par Koné Mamadou se déroulera du 11 juillet au 1er août à Abidjan. Yamoussoukro accueillera la 2e session du 8 au 29 août. Et au terme de ces deux sessions, le lauréat sera connu à l'issue d'un tirage au sort qui mettra aux prises les cinq meilleurs stagiaires. « Je serais très heureux d'accueillir le lauréat qui passera dix jours avec moi à Séville… », déclare N' dri Koffi Romaric. Ce mardi-là, l'ancien joueur du Mans (Ligue 1, France) a posé devant les photographes avec Séka Ghislain, le vainqueur de Football passion 2008. Au sortir de cette cérémonie, le milieu de terrain des Eléphants, buteur décisif face au Syli National de Guinée (2-1) dimanche à Conakry lors de la 2e journée des éliminatoires de la Can et du Mondial 2010 s'est mis à table pour répondre à nos questions.


•Romaric, vous avez pris des galons dès votre arrivée au FC Séville. Comment expliquez-vous cela ?

J'ai pris de gros risques en signant à Séville. Cela n'était pas évident que je m'impose très rapidement. Mais j'ai fait des efforts. Il a fallu que je perde un peu de poids. Et que je travaille sur le plan physique. Le football espagnol est, à la base, un jeu technique, mais il est aussi physique contrairement à ce qu'on pense. Je crois que j'ai fait une bonne saison. J'étais titulaire. Je vais toujours travailler car je veux progresser.


•Allez-vous rester à Séville ?

Je me sens bien là-bas. Je reste au FC Séville pour poursuivre ma progression. J'ai gagné ma place. Mais le plus dur commence. Il faut continuer de travailler et faire face à la concurrence. Un joueur qui n'aime pas la concurrence, n'a pas envie de progresser. J'espère qu'on va faire une belle saison avec la Ligue des champions. Une compétition à laquelle je n'ai jamais participé. J'ai très envie de la disputer.


•Dimanche, vous avez été décisif en éliminatoires de la Can et du Mondial 2010 face à la Guinée en inscrivant le but victorieux. Racontez-nous un peu cette réalisation ?

J'ai vu Eboué Emmanuel débouler. Je fais donc un appel de balle. Il m'a vu et il me décale. La passe était trop belle. Je l'ai simplement transformée en but. L'action était somptueuse.


• Depuis l'arrivée de Vahid Halilhodzic, qu'est-ce qui a changé dans le groupe ?

Coach Vahid est un entraîneur très rigoureux, qui aime le travail et la discipline. Chaque entraîneur a sa particularité. Avant son arrivée, je jouais des bouts de match. Maintenant, ça va. Il me fait confiance. Et je retrouve aussi le chemin des filets.


•La prochaine sortie en éliminatoires de la Can et du Mondial 2010, ce sera contre le Burkina Faso. Un match très important…

Effectivement, c'est un match très important. Vu les résultats du Burkina Faso, c'est une équipe qui est en nets progrès. Mais nous avons envie de nous qualifier très rapidement pour éviter les calculs de probabilité. Nous irons à Ouaga pour gagner et faire un grand pas vers la qualification.


•Mais avant le Burkina, il y a ce match de bienfaisance contre le Cameroun samedi à l'endroit des victimes du 29 mars. Que ressentez-vous à quelques heures de cette rencontre?

Je crois que c'est une très bonne initiative. Nous avons hâte d'y être afin d'apporter notre contribution aux victimes de ce drame. Nous avons été très touchés par ce qui s'est passé. Nous sommes de cœur avec les parents des victimes.


Entretien réalisé par Choilio Diomandé