Le lancement officiel du Programme régional de biosécurité de l’Uemoa (Prb), ce mercredi, à Bamako, a été l’occasion pour les ministres des pays de l’Union, en charge de l’Environnement et de l’Agriculture, de publier une déclaration dans laquelle, ils affirment vouloir que le renfoncement des capacités institutionnelles, scientifiques, juridiques et de communication en matière de biosécurité soit privilégié. «Nous, ministres en charge de l’Environnement et ministres en charge de l’Agriculture des Etats membres de l’Uemoa, réunis le 17 juin 2009 à Bamako (Mali), à l’occasion du lancement officiel du Prb-Uemoa, (…) insistons pour que le Prb-Uemoa mette l’accent sur le renforcement des capacités institutionnelles, scientifiques, juridiques et de communication en matière de biosécurité, à tous les niveaux, dans l’espace communautaire», ont-ils déclaré. Les ministres ont, également, recommandé que le dialogue reste permanent avec l’ensemble des acteurs concernés par la biosécurité «à travers une participation active du public et l’implication de la société civile à toutes les étapes du processus de mise en œuvre du Prb-Uemoa». Par ailleurs, ils ont souligné la nécessité du renforcement de la collaboration entre la Cedeao et le Cilss, deux organisations régionales engagées dans cette question; et pris l’engagement de mettre en place, dans les meilleurs délais, les structures nationales d’appui au Prb-Uemoa. Le ministre malien de l’Environnement et de l’assainissement, Tiémoko Sangaré, a expliqué dans son discours de lancement du programme, que le Prb-Uemoa est d’autant important pour les pays de l’Union, que, malgré les protocoles internationaux, notamment celui de Cartagena (Espagne), qui souligne la nécessité pour les Etats de définir des cadres réglementaires pour tout ce qui concerne la biotechnologie moderne, très peu de parlements africains ont doté leur pays de textes dans ce domaine . Un vide, donc, que le Prb-Uemoa, va tenter de combler. Pour la représentante de la Banque mondiale à cette cérémonie, «l’approche régionale de la biosécurité est indispensable, compte tenu du renforcement de l’intégration régionale, avec la libre circulation des biens et des personnes».
Initié depuis deux ans, le Prb-Uemoa est une composante de la politique commune d’amélioration de l’environnement (Pace-Uemoa). Il bénéficie du soutien de la Banque mondiale, du Fem (Fonds mondial pour l’environnement). Sa finalité, telle que définie par les ministres de l’Union, est de protéger la biodiversité nationale et régionale contre les risques potentiels associés à l’introduction des organismes vivants modifiés et produits dérivés dans l’espace Uemoa. Le budget global du programme est estimé à 12,5 milliards de francs Cfa.
David Ya
envoyé spécial à Bamako
Initié depuis deux ans, le Prb-Uemoa est une composante de la politique commune d’amélioration de l’environnement (Pace-Uemoa). Il bénéficie du soutien de la Banque mondiale, du Fem (Fonds mondial pour l’environnement). Sa finalité, telle que définie par les ministres de l’Union, est de protéger la biodiversité nationale et régionale contre les risques potentiels associés à l’introduction des organismes vivants modifiés et produits dérivés dans l’espace Uemoa. Le budget global du programme est estimé à 12,5 milliards de francs Cfa.
David Ya
envoyé spécial à Bamako