Les sceptiques sont en train d’avoir raison. Ceux-là même qui avaient émis des doutes sur la sincérité de Laurent Gbagbo, quand il indiquait la date du 29 novembre prochain pour la tenue des élections. L’actualité nous démontre, une fois de plus, le plan sournois du régime du Front populaire ivoirien (FPI) et de son leader, en vue de priver les Ivoiriens d’élections. En effet, à peine a-t-il lui-même fixé la date 29 novembre 2009 pour le premier tour de l’élection présidentielle -c’était le jeudi 14 mai dernier- que Laurent Gbagbo envisage aujourd’hui, un report de cette échéance pourtant très attendue par les Ivoiriens et l’ensemble des partenaires de la Côte d’Ivoire. Et c’est le très introduit bimensuel ‘‘La lettre du Continent’’ qui le confirme. Le confidentiel panafricain révèle, en effet, dans sa dernière édition que le chef de l’Etat a envoyé à Paris, début juin, son directeur de cabinet, N’Zi Paul David, pour apprendre cette nouvelle aux autorités françaises notamment, au Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet et au Secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. Cette volonté du président Laurent Gbagbo est tellement nette que même son homologue français, Nicolas Sarkoz y n’en revient pas.
Au-delà des commentaires faits par le président Français, et exploités hier dans les journaux, ce sont tous les acteurs du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire qui sont ainsi interpellés. Du Facilitateur, le président burkinabé Blaise Compaoré, à la classe politique ivoirienne, en passant par la communauté internationale, tous sont donc avertis. Eux qui ont cru de bonne foi, à la sincérité du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. L’homme a encore décidé de rouler tout le monde dans la farine. Cependant, comme le dit si bien l’adage, un homme averti en vaut deux. Le Facilitateur de l’accord politique de Ouagadougou et les responsables de l’opposition ivoirienne devront, et cela très sérieusement, méditer sur ce dicton.
Diawara Samou
Au-delà des commentaires faits par le président Français, et exploités hier dans les journaux, ce sont tous les acteurs du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire qui sont ainsi interpellés. Du Facilitateur, le président burkinabé Blaise Compaoré, à la classe politique ivoirienne, en passant par la communauté internationale, tous sont donc avertis. Eux qui ont cru de bonne foi, à la sincérité du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. L’homme a encore décidé de rouler tout le monde dans la farine. Cependant, comme le dit si bien l’adage, un homme averti en vaut deux. Le Facilitateur de l’accord politique de Ouagadougou et les responsables de l’opposition ivoirienne devront, et cela très sérieusement, méditer sur ce dicton.
Diawara Samou