En marge d’une rencontre sur l’insécurité transfrontalière en Afrique de l’Ouest, et à l’occasion de la Semaine mondiale d’actions contre la violence armée (du 15 au 21 juin), le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-CI), a organisé le mercredi 17 juin une conférence publique sur plusieurs thèmes. C’était à l’Hôtel Pullman (ex-Sofitel).
Parmi les conférences qui ont retenu l’attention, celle de M. Mohamed Coulibaly, directeur du Programme de contrôle des armes légères de la CEDEAO (ECOSAP) qui a exposé sur le thème : « Le plan d’action d’ECOSAP pour la lutte contre les armes légères et de petits calibres (ALPC) et le soutien aux commissions nationales ». Selon M. Coulibaly, l’ECOSAP est la résultante du moratoire des 15 Etats de la CEDEAO qui ont pris conscience des dangers de la circulation, la vente illicite et de l’emploi abusifs des ALPC à l’intérieur de chaque Etat. C’est pourquoi, une de ses actions prioritaires, est de renforcer les Commissions nationales de lutte contre la prolifération des armes légères. Cela passe par un encadrement du personnel, un renforcement des capacités et la sensibilisation des instances dirigeantes sur la question. L’ECOSAP prend une part importante dans l’enquête sur les ALPC dans chaque Etat. Il s’agit de faire une estimation des plus précises sur la situation. Le moratoire sur la circulation, l’achat et l’utilisation des armes tel défini par les Etats de la CEDEAO, impose à chaque pays d’informer les autres membres sur le type d’arme et les quantités qu’il veut acheter. Selon les dires de l’expert, le visa des membres est même souhaité dans ce cas. Le but, c’est de réduire les violences communautaires, urbaines et sociales qui gangrènent le développement de la sous-région. A ce propos, M. Mohamed Coulibaly a révélé qu’une des lois les plus contraignantes du monde en matière d’achat d’ALPC est en préparation au niveau de la CEDEAO. Pour qu’elle trouve un début d’accomplissement, il était nécessaire que les chefs d’Etat et de gouvernement signent le décret sur l’application dudit moratoire dans leurs pays.
Olivier Guédé
Parmi les conférences qui ont retenu l’attention, celle de M. Mohamed Coulibaly, directeur du Programme de contrôle des armes légères de la CEDEAO (ECOSAP) qui a exposé sur le thème : « Le plan d’action d’ECOSAP pour la lutte contre les armes légères et de petits calibres (ALPC) et le soutien aux commissions nationales ». Selon M. Coulibaly, l’ECOSAP est la résultante du moratoire des 15 Etats de la CEDEAO qui ont pris conscience des dangers de la circulation, la vente illicite et de l’emploi abusifs des ALPC à l’intérieur de chaque Etat. C’est pourquoi, une de ses actions prioritaires, est de renforcer les Commissions nationales de lutte contre la prolifération des armes légères. Cela passe par un encadrement du personnel, un renforcement des capacités et la sensibilisation des instances dirigeantes sur la question. L’ECOSAP prend une part importante dans l’enquête sur les ALPC dans chaque Etat. Il s’agit de faire une estimation des plus précises sur la situation. Le moratoire sur la circulation, l’achat et l’utilisation des armes tel défini par les Etats de la CEDEAO, impose à chaque pays d’informer les autres membres sur le type d’arme et les quantités qu’il veut acheter. Selon les dires de l’expert, le visa des membres est même souhaité dans ce cas. Le but, c’est de réduire les violences communautaires, urbaines et sociales qui gangrènent le développement de la sous-région. A ce propos, M. Mohamed Coulibaly a révélé qu’une des lois les plus contraignantes du monde en matière d’achat d’ALPC est en préparation au niveau de la CEDEAO. Pour qu’elle trouve un début d’accomplissement, il était nécessaire que les chefs d’Etat et de gouvernement signent le décret sur l’application dudit moratoire dans leurs pays.
Olivier Guédé