Le Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong a été reconduit vendredi soir dans ses fonctions, quelques heures après avoir présenté la démission de son gouvernement.
Le gouvernement a remis sa démission dans la journée, au lendemain de l'inhumation de l'ex-président Omar Bongo, afin de se conformer à la Constitution et d'ouvrir la voie à l'organisation d'une nouvelle élection dans un délai théorique de 45 jours.
La présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, qui assure l'intérim de la présidence en attendant la tenue du scrutin, a confirmé Jean Eyeghe Ndong à son poste.
Celui-ci a nommé dans la foulée un nouveau cabinet où le seul changement notable intervient au ministère de l'Intérieur, où André Mba Obamé cède sa place à François Ndongou mais conserve un portefeuille ministériel.
Ali ben Bongo, qui figure parmi les favoris pour succéder à son père, reste à la tête de la Défense et la composition du nouveau gouvernement ne semble pas susceptible d'altérer ses chances à la présidentielle. Le Parti démocratique gabonais, sur lequel le fils de l'ancien président a la main, devrait tenir une convention pour désigner son candidat.
L'élection présidentielle doit se tenir dans un délai de 45 jours mais des craintes se font jour en raison des difficultés d'organisation et de logistique dans ce pays riche en pétrole mais aux fortes inégalités sociales.
Reuters
Le gouvernement a remis sa démission dans la journée, au lendemain de l'inhumation de l'ex-président Omar Bongo, afin de se conformer à la Constitution et d'ouvrir la voie à l'organisation d'une nouvelle élection dans un délai théorique de 45 jours.
La présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, qui assure l'intérim de la présidence en attendant la tenue du scrutin, a confirmé Jean Eyeghe Ndong à son poste.
Celui-ci a nommé dans la foulée un nouveau cabinet où le seul changement notable intervient au ministère de l'Intérieur, où André Mba Obamé cède sa place à François Ndongou mais conserve un portefeuille ministériel.
Ali ben Bongo, qui figure parmi les favoris pour succéder à son père, reste à la tête de la Défense et la composition du nouveau gouvernement ne semble pas susceptible d'altérer ses chances à la présidentielle. Le Parti démocratique gabonais, sur lequel le fils de l'ancien président a la main, devrait tenir une convention pour désigner son candidat.
L'élection présidentielle doit se tenir dans un délai de 45 jours mais des craintes se font jour en raison des difficultés d'organisation et de logistique dans ce pays riche en pétrole mais aux fortes inégalités sociales.
Reuters