Les professionnels du secteur dénoncent ce qui se passe dans leur filière.
Le Syndicat des professionnels de l’avitaillement maritime de Côte d’Ivoire (Sypamci) a organisé, jeudi, à l’Ancien combattant à Treichville, une réunion pour diagnostiquer les maux qui minent le secteur. Selon Mme Hane Gabrielle Nikpi, la présidente du Sypamci, des individus, étrangers au secteur, exercent de façon frauduleuse les activités d’avitaillement au mépris des textes en vigueur qui commandent d’avoir préalablement un agrément, délivré par la Direction générale des affaires maritimes. La présidente sollicite l’aide des pouvoirs publics pour assainir le milieu. Elle a rappelé l’incident des déchets toxiques avec le Probo Koala, grâce à l’aide d’un avitailleur, les Ets Tommy.
Officiellement, a-t-elle indiqué, il existe 55 avitailleurs agréés. Mais, le constat sur le terrain ressort que plus de 100 opérateurs avitaillent les navires qui accostent les quais ivoiriens. Pour mettre fin à l’anarchie, la présidente a émis l’idée de la création d’un guichet unique de l’avitaillement maritime au Port, où l’on aura, à la fois, les services de la police maritime et ceux des douanes avec des représentants du syndicat. Lesquels ont stigmatisé les pratiques de certains nationaux, qui louent leur agrément à des non nationaux. Toutes choses qui créent le désordre dans leur secteur. Mme Nipki souhaite en outre l’ouverture d’un magasin au Port, à l’instar du Free shop de l’aéroport où les avitailleurs pourront acheter des produits en hors taxe, comme à Las Palmas.
Les avitailleurs comptent rencontrer le Chef de l’Etat pour lui faire cas des difficultés qu’ils éprouvent dans l’exercice de leur métier. Très prochainement, ils entendent organiser un séminaire corporatiste avec tous leurs partenaires et autres parties intéressées par l’avitaillement en vue d’aplanir les difficultés qui sont les leurs.
Les échanges qui ont suivi, ont montré tout l’intérêt pour la corporation de s’organiser.
Cissé Mamadou
Le Syndicat des professionnels de l’avitaillement maritime de Côte d’Ivoire (Sypamci) a organisé, jeudi, à l’Ancien combattant à Treichville, une réunion pour diagnostiquer les maux qui minent le secteur. Selon Mme Hane Gabrielle Nikpi, la présidente du Sypamci, des individus, étrangers au secteur, exercent de façon frauduleuse les activités d’avitaillement au mépris des textes en vigueur qui commandent d’avoir préalablement un agrément, délivré par la Direction générale des affaires maritimes. La présidente sollicite l’aide des pouvoirs publics pour assainir le milieu. Elle a rappelé l’incident des déchets toxiques avec le Probo Koala, grâce à l’aide d’un avitailleur, les Ets Tommy.
Officiellement, a-t-elle indiqué, il existe 55 avitailleurs agréés. Mais, le constat sur le terrain ressort que plus de 100 opérateurs avitaillent les navires qui accostent les quais ivoiriens. Pour mettre fin à l’anarchie, la présidente a émis l’idée de la création d’un guichet unique de l’avitaillement maritime au Port, où l’on aura, à la fois, les services de la police maritime et ceux des douanes avec des représentants du syndicat. Lesquels ont stigmatisé les pratiques de certains nationaux, qui louent leur agrément à des non nationaux. Toutes choses qui créent le désordre dans leur secteur. Mme Nipki souhaite en outre l’ouverture d’un magasin au Port, à l’instar du Free shop de l’aéroport où les avitailleurs pourront acheter des produits en hors taxe, comme à Las Palmas.
Les avitailleurs comptent rencontrer le Chef de l’Etat pour lui faire cas des difficultés qu’ils éprouvent dans l’exercice de leur métier. Très prochainement, ils entendent organiser un séminaire corporatiste avec tous leurs partenaires et autres parties intéressées par l’avitaillement en vue d’aplanir les difficultés qui sont les leurs.
Les échanges qui ont suivi, ont montré tout l’intérêt pour la corporation de s’organiser.
Cissé Mamadou