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Société Publié le mercredi 24 juin 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Sassandra/ Après son droit de réponse - Les parents de Zongo Bernadette portent plainte contre le Dr Assane Ouattara

Les parents de Zongo Bernadette, une ex-patiente de l’hôpital général de Sassandra dont le corps a été bloqué récemment par le médecin traitant en l’occurrence le Dr Assane Ouattara qui exigeait le paiement d’un reliquat de 100.000 F sur 150.000 F indus, ont décidé de donner une suite judiciaire à l’affaire. Ils ont porté plainte le lundi 22 juin 2009 au Tribunal de Sassandra après avoir protesté contre le racket dont ils ont été récemment l’objet de la part du gynécologue, qui, dans un droit de réponse, a nié les faits.

Le droit de réponse du Dr Assane Ouattara a sérieusement ulcéré les parents de dame Zongo Bernadette. S’estimant taxés d’affabulateurs pour avoir dénoncé dans les colonnes de « L’intelligent d’Abidjan » le racket dont ils ont été victimes, ils ont décidé de réagir pour faire éclater la vérité. Non pas en lui répondant dans la presse. Mais, en le traînant devant la justice. A cet effet, ils ont saisi le parquet près la section du tribunal de Sassandra à l’effet d’ouvrir une enquête sur le mis en cause pour élucider l’affaire. Depuis le lundi dernier, suite à la saisine, les services du substitut-résidant le Procureur Konan Kan, ont enregistré la plainte sous le numéro 1419. « Après nous avoir accablé dans les journaux à travers un droit de réponse truffé de mensonges, nous avons décidé de réagir. Il nous a traités de menteurs. Nous en avons pris acte. Tant qu’il ne remboursera pas ce qu’il nous a pris indûment, après avoir bloqué le corps de notre regrettée fille, nous irons jusqu’au bout. Par la faute de ce médecin foncièrement méchant et sans cœur, la défunte n’a été inhumée qu’à 17 heures alors qu’elle a rendu l’âme à 6h 30. Il demande une preuve et bien, il l’aura. Il sera bien servi », a chargé M. Michel Dakissaga, porte-parole de la famille Zongo, par ailleurs président de la communauté burkinabè de Sassandra. De son côté, Dr Assane Ouattara a déclaré n’être pas encore entré en possession d’un acte de la justice lui signifiant une plainte portée contre sa personne. « Je n’ai pour l’heure reçu aucune convocation. C’est une cabale contre ma personne, je vous l’ai déjà dit. Faites votre travail. Moi, je suis et je demeure serein. J’attends. D’ailleurs, je reviens d’une réunion au cabinet du ministre de la santé sur le même dossier au cours duquel j’ai clairement expliqué n’être pas la personne qui a été dépeinte par les parents de dame Zongo. Je n’ai rien à me reprocher », a-t-il signifié. Se prononçant sur la plainte, Me Drissa Traoré, président du MIDH, note que deux possibilités s’offrent au tribunal pour traiter le dossier. Ce sont, soit l’ouverture d’une information judiciaire soit l’ouverture d’une instruction au niveau de la police ou de la gendarmerie. « Il bénéficie pour l’heure de la présomption d’innocence. Mais, à l’appréciation du parquet, il peut être mis aux arrêts. Cela dépend de l’évolution de l’enquête », a-t-il expliqué. Quoi qu’il en soit, le gynécologue Ouattara est dans une mauvaise passe pour avoir refusé de faire amende honorable.



Education nationale / Boycott des examens de fin d’année M.T.T
Les enseignants du privé s’engagent dans le mouvement


Quatre (4) syndicats d’enseignants du secteur privé de l’éducation nationale s’inscrivent dans l’exécution du mot d’ordre de boycott des examens de fin d’année décrété par leurs collègues du public. En tout cas, si les revendications propres aux enseignants du privé ne sont pas satisfaites au plus tard le 28 juin 2009. A ce propos, dans une déclaration dont nous avons obtenue copie hier, ces syndicats appellent le gouvernement à rembourser la somme de neuf cent soixante trois millions trois cent trente sept mille deux cent vingt sept francs (963.337.227 F) Cfa, à apurer les frais d’écolage de 2007 et 2008 et à organiser un séminaire sur l’enseignement privé pour l’adoption d’un profil de carrière innovant pour cet ordre d’enseignement avant le 29 juin 2009. Faute de quoi, le Syneplaci de Camara Oumar, le Syneepseci de Yao Kouadio, le Seplci de Kouibly François et le Syneppsci de Kamagaté Sinan, exigerons de leurs syndiqués le boycott des examens de fin d’année aux côtés des enseignants du public. Pour les modalités pratiques de ce mot d’ordre, les enseignants du privé devront empêcher l’ouverture des centres d’examens logés dans les établissements privés et s’abstenir de toute participation aux activités de surveillance des épreuves écrites du Bac, du Bepc et du Cepe. « Si nos revendications demeurent en l’état, nous allons nous inscrire dans le mouvement entamé par nos collègues du public. Nous allons bloquer le déroulement des examens dans les écoles privées », a précisé Yao Kouadio, au nom de ses pairs syndicalistes. Si rien n’est fait avant le 28 juin 2009, il est à craindre que les enseignants du privé rejoignent effectivement leurs collègues du public. Ceux-ci exécutent depuis le lundi dernier le mot d’ordre de boycott des examens. Déjà, les corrections du CAP, du BEP et du BT ont été bloquées ce même jour. Hormis ce blocage, les enseignants ont également empêché hier mardi 23 juin 2009 le déroulement des épreuves du baccalauréat technique. Au grand dam des candidats du lycée technique de Cocody (établissement abritant trois centres d’examens), qui n’ont pu composer. Idem pour les candidats du CBCG de Treichville et du Lycée professionnel de Yopougon. « Tant que le gouvernement ne va pas ouvrir le dialogue social, le mot d’ordre de boycott des examens va demeurer. Il n’y aura pas de compositions, pas de surveillance. Rien, nous allons tout bloquer », a scandé Soro Mamadou, porte-parole du Mouvement des enseignants. Avec cette sortie des enseignants du privé qui menacent de suivre le mouvement, les examens de fin d’année sont dans l’impasse.


M Tié Traoré, Envoyé spécial à Sassandra
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