Alors qu’il avait été retenu par le coach des Etalons dans le groupe des 29 joueurs burkinabè sélectionnés pour le match face aux Eléphants, le nouvel Etalon tant attendu par le public n’a pas été vu samedi dernier sur le terrain. Toutefois Habib Bamogo était dans les tribunes du stade du 4 Août pour pousser ses compatriotes à la victoire. Témoin de la défaite des Etalons, l’attaquant franco-burkinabé de l’OGC Nice (L1 France) âgé de 26 ans, se dit déçu. Nous l’avons surpris à l’hôtel des Eléphants où il était venu rencontrer ses amis de la sélection ivoirienne après le match. Entretien.
Que faites-vous à l’hôtel des Eléphants?
Je viens les féliciter. Je compte beaucoup d’amis parmi les joueurs dont Drogba, Romaric, Gervinho…Ils sont venus dans mon pays, c’est donc normal que je vienne les saluer et les féliciter d’avoir eu la chance de battre les Etalons.
Pourquoi vous n’étiez pas sur le terrain avec les autres Etalons, alors que vous étiez très attendu pour ce match important contre les Eléphants ?
C’est vrai. Mes parents, amis et les supporters des Etalons m’attendaient pour cette rencontre. Mais je ne pouvais pas jouer ce match, parce que mon club de France de l’OGC Nice, attendait la dérogation finale de la FIFA. L’instance internationale a, lors de son récent congrès, tenu les 2 au 3 juin derniers aux Bahamas, entériné enfin la proposition de la Fédération Algérienne de Football, sur la question des binationaux. C’est donc confirmé que les joueurs qui ont la double nationalité, pourront choisir à tout âge quelle sélection nationale ils désirent intégrer. Entre-temps les Etalons étaient en préparation, le coach travaille depuis longtemps avec un noyau qu’il maîtrise. Il lui faut du temps pour m’intégrer au sein du groupe. C’est ce qui va être fait maintenant, car je vais jouer mon premier match avec les Etalons contre les Eléphants en septembre à Abidjan.
On peut donc affirmer que la FIFA vous a libéré, parce que tu vous aviez déjà porté les couleurs d’une sélection française ?
Je ne suis pas le seul à avoir porté d’abord les couleurs de l’équipe de France. La chance que j’ai eue, c’est de n’avoir pas évolué avec l’équipe A de France. Les dirigeants du football au Burkina-Faso ont bien saisi l’occasion en insistant pour m’avoir chez les Etalons.
Etes-vous satisfait de pouvoir jouer maintenant avec les Etalons ?
Absolument, parce que ça fait plaisir de jouer sous les couleurs de sa patrie. Maintenant que les dirigeants du Burkina m’ont appelé et obtenu gain de cause grâce à la FIFA, il m’appartient de leur faire plaisir. J’aurai voulu faire ma rentrée devant mon public, mais les compatriotes qui sont à Abidjan et quelques-uns qui viendront certainement nous soutenir en septembre au stade Félix Houphouët-Boigny, me verront.
Etes-vous prêt pour retour à Abidjan ?
Le foot, c’est mon métier. Donc je devais être prêt partout où le besoin m’attend. Je vais renforcer l’attaque des Etalons et je crois qu’avec Dagano, nous allons réussir de bonnes choses pour le reste de la compétition. Tout est encore possible pour se qualifier pour le mondial. Si cet objectif n’est pas atteint, alors on se contentera d’une place pour les phases finales de la CAN.
On fonde beaucoup d’espoir sur vous et vous êtes le renfort de taille que les Etalons reçoivent, n’est-ce pas un poids de pression énorme ?
Je suis fier qu’on fonde autant d’espoir sur moi, mais je crois je ne suis pas forcément celui qui vient pour qualifier les Etalons au Mondial. Je viens juste pour jouer ma partition et apporter un plus à mon pays. La pression fait partie de la vie d’un joueur, je ne vais pas craquer.
Comment aviez-vous vécu le match et la prestation des Etalons face aux Eléphants ?
J’ai assisté à une rencontre riche en suspense. Les Eléphants ont été moins énormes dans le jeu. Mais les joueurs burkinabè n’ont pas cru en leurs chances, ils avaient en tête qu’ils allaient perdre. Sinon les Eléphants étaient par moments à leur portée. Hélas ! Vraiment je regrette que mes copains n’ont pu respecter l’engagement fait aux supporters burkinabè habitués aux victoires à domicile. Bravo aux Eléphants ! Ils n’étaient pas les plus forts sur le terrain, mais ils ont donné une bonne leçon d’optimisme aux Etalons.
Réalisé par Hamed Konin à Ouaga
Que faites-vous à l’hôtel des Eléphants?
Je viens les féliciter. Je compte beaucoup d’amis parmi les joueurs dont Drogba, Romaric, Gervinho…Ils sont venus dans mon pays, c’est donc normal que je vienne les saluer et les féliciter d’avoir eu la chance de battre les Etalons.
Pourquoi vous n’étiez pas sur le terrain avec les autres Etalons, alors que vous étiez très attendu pour ce match important contre les Eléphants ?
C’est vrai. Mes parents, amis et les supporters des Etalons m’attendaient pour cette rencontre. Mais je ne pouvais pas jouer ce match, parce que mon club de France de l’OGC Nice, attendait la dérogation finale de la FIFA. L’instance internationale a, lors de son récent congrès, tenu les 2 au 3 juin derniers aux Bahamas, entériné enfin la proposition de la Fédération Algérienne de Football, sur la question des binationaux. C’est donc confirmé que les joueurs qui ont la double nationalité, pourront choisir à tout âge quelle sélection nationale ils désirent intégrer. Entre-temps les Etalons étaient en préparation, le coach travaille depuis longtemps avec un noyau qu’il maîtrise. Il lui faut du temps pour m’intégrer au sein du groupe. C’est ce qui va être fait maintenant, car je vais jouer mon premier match avec les Etalons contre les Eléphants en septembre à Abidjan.
On peut donc affirmer que la FIFA vous a libéré, parce que tu vous aviez déjà porté les couleurs d’une sélection française ?
Je ne suis pas le seul à avoir porté d’abord les couleurs de l’équipe de France. La chance que j’ai eue, c’est de n’avoir pas évolué avec l’équipe A de France. Les dirigeants du football au Burkina-Faso ont bien saisi l’occasion en insistant pour m’avoir chez les Etalons.
Etes-vous satisfait de pouvoir jouer maintenant avec les Etalons ?
Absolument, parce que ça fait plaisir de jouer sous les couleurs de sa patrie. Maintenant que les dirigeants du Burkina m’ont appelé et obtenu gain de cause grâce à la FIFA, il m’appartient de leur faire plaisir. J’aurai voulu faire ma rentrée devant mon public, mais les compatriotes qui sont à Abidjan et quelques-uns qui viendront certainement nous soutenir en septembre au stade Félix Houphouët-Boigny, me verront.
Etes-vous prêt pour retour à Abidjan ?
Le foot, c’est mon métier. Donc je devais être prêt partout où le besoin m’attend. Je vais renforcer l’attaque des Etalons et je crois qu’avec Dagano, nous allons réussir de bonnes choses pour le reste de la compétition. Tout est encore possible pour se qualifier pour le mondial. Si cet objectif n’est pas atteint, alors on se contentera d’une place pour les phases finales de la CAN.
On fonde beaucoup d’espoir sur vous et vous êtes le renfort de taille que les Etalons reçoivent, n’est-ce pas un poids de pression énorme ?
Je suis fier qu’on fonde autant d’espoir sur moi, mais je crois je ne suis pas forcément celui qui vient pour qualifier les Etalons au Mondial. Je viens juste pour jouer ma partition et apporter un plus à mon pays. La pression fait partie de la vie d’un joueur, je ne vais pas craquer.
Comment aviez-vous vécu le match et la prestation des Etalons face aux Eléphants ?
J’ai assisté à une rencontre riche en suspense. Les Eléphants ont été moins énormes dans le jeu. Mais les joueurs burkinabè n’ont pas cru en leurs chances, ils avaient en tête qu’ils allaient perdre. Sinon les Eléphants étaient par moments à leur portée. Hélas ! Vraiment je regrette que mes copains n’ont pu respecter l’engagement fait aux supporters burkinabè habitués aux victoires à domicile. Bravo aux Eléphants ! Ils n’étaient pas les plus forts sur le terrain, mais ils ont donné une bonne leçon d’optimisme aux Etalons.
Réalisé par Hamed Konin à Ouaga
