L’année scolaire a apparemment pris fin sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Et les examens scolaires vont bientôt débuter. Les candidats au Bac, au BEPC et à l’entrée en sixième affûtent donc leurs armes pour affronter les épreuves orales et écrites. Pendant que certains révisent sérieusement leurs leçons, d’autres réfléchissent en complicité avec leurs parents ou les organisateurs des examens sur les techniques de fraude les plus efficaces pour réussir leur examen. L’Etat ivoirien qui n’ignore pas les techniques comme le ‘’mercenariat’’, l’’’opération hibou’’ et autres, affiche un mutisme inquiétant. Comment par l’entremise de la tutelle peut-il brandir le bâton qui servira à châtier les fraudeurs, sachant que ceux qu’il envoie sur le terrain sont les responsables de cette situation ? Les techniques de fraude n’étant possibles qu’avec l’accord des responsables de centre, il serait difficile de l’éradiquer. Pis, c’est par la fraude que de nombreux candidats ont pu accéder aux administrations publiques et privées. Cette peste de la société ivoirienne ne disparaîtra chez nous que quand les organisateurs des examens seront des envoyés de Dieu.
Par Samuel Amani
Par Samuel Amani