Transfuges du quotidien Nord-Sud, les journalistes « injustement mis au chômage », selon Assoumane Bamba, ont donné naissance au quotidien L’Expression dont le n°01 est annoncé pour le 29 juin 2009. Pour tracer les enjeux et les défis à relever, le directeur de la rédaction Assoumane Bamba, journaliste, s’est ouvert à L’Intelligent d’Abidjan.
Bientôt sur le tabloïd en Côte d’Ivoire, un quotidien, L’Expression verra le jour. Une aventure qui continue avec des transfuges du quotidien Nord-Sud. L’Expression pour dire quoi ?
Nous venons sur le marché le 29 juin avec L’Expression. Une nouvelle aventure, comme vous le dites. Mais une belle aventure que nous allons essayer de mener avec des journalistes transfuges de Nord-Sud – qui ont été, injustement, mis en chômage technique – que nous avons regroupés pour faire un projet média qui puisse porter et qu’on a appelé L’Expression. L’Expression, pour permettre à tout le monde de s’exprimer, de dire un mot, une phrase, une tournure, une expression, une impression – aussi – pour se rapprocher des Ivoiriens ; pour être davantage à l’écoute de leurs préoccupations quotidiennes. Vous n’êtes pas sans oublier la crise qui taraude les Ivoiriens. Nous sommes là pour prendre ce relais, pour prendre notre place sur le marché des médias ivoiriens.
Quelle est la ligne éditoriale que vous avez voulue pour L’Expression ?
L’Expression est un journal indépendant ouvert à tous les courants de pensée philosophique, politique, religieux. Un journal à équidistance des partis politiques. Je voudrais l’affirmer. C’est le journal des journalistes, qui fait recours à des investissements privés. Mais, c’est un journal pour les journalistes, pour les Ivoiriens ; pour être mieux à l’écoute de leurs préoccupations, pour faire de l’information de proximité, de l’investigation. C’est aussi essayer d’en faire un produit commercial et le positionner sur le marché.
On a connu en Côte d’Ivoire des journaux faits comme vous le dites par des journalistes qui, malheureusement, ont fait long feu. Quelle est la stratégie que compte déployer L’Expression pour perdurer dans le temps ?
Avec L’Expression, nous voulons nous appuyer sur la charte graphique. D’abord, le visuel que nous avons voulu assez clair, assez élaboré pour permettre – comme on dit dans notre jargon – à nos textes de respirer. Ensuite, cette charte graphique sera renforcée par un contenu qui sera suffisamment dosé. Vous aurez de grands reportages, de grandes enquêtes, de grands dossiers, de grandes interviews avec de hautes personnalités. Ce qui importe aujourd’hui, ce n’est pas la politique politicienne, c’est le vécu des Ivoiriens. Ce sont des questions importantes et centrales sur lesquelles L’Expression va revenir. Au plan de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de l’économie, de la politique…Aucun secteur de la vie nationale ne sera oublié. On va essayer de faire un journal professionnel, ouvert à tout le monde. Que tu sois ouvrier, paysan au sud ou au nord, il y a de la place pour tout le monde à L’Expression.
Pour avoir constitué l’ossature même du quotidien Nord-Sud dont vous êtes un transfuge, en quoi L’Expression ne sera pas un Nord-Sud bis ?
L’Expression ne sera un Nord-Sud bis parce que ça ne sera pas Nord-Sud. Je m’explique. Parce qu’au niveau même du management, vous aurez un management – des hommes et de l’entreprise – différent. La charte graphique n’est pas celle de Nord-Sud. On nous a même dit que ça ressemblait fort à L’Intelligent (Ndlr, L’Intelligent d’Abidjan) alors que c’était autre chose. Pour le contenu, on va se démarquer de la ligne éditoriale de Nord-Sud parce que c’est un journal d’information générale, d’investigation. On ira au-delà de l’information. Il y a de bonnes choses, on a fait de bonnes choses à l’époque mais, nous sommes partis pour des divergences managériales et éditoriales. Nous allons essayer de rectifier à travers L’Expression.
Parlant du choix graphique et de la ressemblance attribuée à L’Intelligent d’Abidjan en référence au numéro 00 du jeudi 18 juin, quelles sont les couleurs véritables de L’Expression ?
Au niveau du logo, vous voyez la dominance du rouge. Nous avons voulu un rouge bordeaux qui a été suffisamment imprimé (Ndlr, numéro 00). Autour de cette couleur, il y a du noir, du bleu. Vous verrez un journal qui respire, un journal gai et attractif. Un journal au visuel rentable.
Quels sont donc les enjeux pour L’Expression ?
C’est de positionner, très vite, un journal d’influence qui compte dans le paysage médiatique ivoirien. Il faut que ce journal soit accompagné d’un succès commercial. S’il n’y a pas un accompagnement publicitaire au niveau des médias, les difficultés vont suivre. Il faut donc positionner le journal sur le plan commercial, sur le plan éditorial. Ce sont deux enjeux importants sur lesquels nous allons travailler pour arriver à nos fins.
Entretien réalisé par Koné Saydoo
Bientôt sur le tabloïd en Côte d’Ivoire, un quotidien, L’Expression verra le jour. Une aventure qui continue avec des transfuges du quotidien Nord-Sud. L’Expression pour dire quoi ?
Nous venons sur le marché le 29 juin avec L’Expression. Une nouvelle aventure, comme vous le dites. Mais une belle aventure que nous allons essayer de mener avec des journalistes transfuges de Nord-Sud – qui ont été, injustement, mis en chômage technique – que nous avons regroupés pour faire un projet média qui puisse porter et qu’on a appelé L’Expression. L’Expression, pour permettre à tout le monde de s’exprimer, de dire un mot, une phrase, une tournure, une expression, une impression – aussi – pour se rapprocher des Ivoiriens ; pour être davantage à l’écoute de leurs préoccupations quotidiennes. Vous n’êtes pas sans oublier la crise qui taraude les Ivoiriens. Nous sommes là pour prendre ce relais, pour prendre notre place sur le marché des médias ivoiriens.
Quelle est la ligne éditoriale que vous avez voulue pour L’Expression ?
L’Expression est un journal indépendant ouvert à tous les courants de pensée philosophique, politique, religieux. Un journal à équidistance des partis politiques. Je voudrais l’affirmer. C’est le journal des journalistes, qui fait recours à des investissements privés. Mais, c’est un journal pour les journalistes, pour les Ivoiriens ; pour être mieux à l’écoute de leurs préoccupations, pour faire de l’information de proximité, de l’investigation. C’est aussi essayer d’en faire un produit commercial et le positionner sur le marché.
On a connu en Côte d’Ivoire des journaux faits comme vous le dites par des journalistes qui, malheureusement, ont fait long feu. Quelle est la stratégie que compte déployer L’Expression pour perdurer dans le temps ?
Avec L’Expression, nous voulons nous appuyer sur la charte graphique. D’abord, le visuel que nous avons voulu assez clair, assez élaboré pour permettre – comme on dit dans notre jargon – à nos textes de respirer. Ensuite, cette charte graphique sera renforcée par un contenu qui sera suffisamment dosé. Vous aurez de grands reportages, de grandes enquêtes, de grands dossiers, de grandes interviews avec de hautes personnalités. Ce qui importe aujourd’hui, ce n’est pas la politique politicienne, c’est le vécu des Ivoiriens. Ce sont des questions importantes et centrales sur lesquelles L’Expression va revenir. Au plan de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de l’économie, de la politique…Aucun secteur de la vie nationale ne sera oublié. On va essayer de faire un journal professionnel, ouvert à tout le monde. Que tu sois ouvrier, paysan au sud ou au nord, il y a de la place pour tout le monde à L’Expression.
Pour avoir constitué l’ossature même du quotidien Nord-Sud dont vous êtes un transfuge, en quoi L’Expression ne sera pas un Nord-Sud bis ?
L’Expression ne sera un Nord-Sud bis parce que ça ne sera pas Nord-Sud. Je m’explique. Parce qu’au niveau même du management, vous aurez un management – des hommes et de l’entreprise – différent. La charte graphique n’est pas celle de Nord-Sud. On nous a même dit que ça ressemblait fort à L’Intelligent (Ndlr, L’Intelligent d’Abidjan) alors que c’était autre chose. Pour le contenu, on va se démarquer de la ligne éditoriale de Nord-Sud parce que c’est un journal d’information générale, d’investigation. On ira au-delà de l’information. Il y a de bonnes choses, on a fait de bonnes choses à l’époque mais, nous sommes partis pour des divergences managériales et éditoriales. Nous allons essayer de rectifier à travers L’Expression.
Parlant du choix graphique et de la ressemblance attribuée à L’Intelligent d’Abidjan en référence au numéro 00 du jeudi 18 juin, quelles sont les couleurs véritables de L’Expression ?
Au niveau du logo, vous voyez la dominance du rouge. Nous avons voulu un rouge bordeaux qui a été suffisamment imprimé (Ndlr, numéro 00). Autour de cette couleur, il y a du noir, du bleu. Vous verrez un journal qui respire, un journal gai et attractif. Un journal au visuel rentable.
Quels sont donc les enjeux pour L’Expression ?
C’est de positionner, très vite, un journal d’influence qui compte dans le paysage médiatique ivoirien. Il faut que ce journal soit accompagné d’un succès commercial. S’il n’y a pas un accompagnement publicitaire au niveau des médias, les difficultés vont suivre. Il faut donc positionner le journal sur le plan commercial, sur le plan éditorial. Ce sont deux enjeux importants sur lesquels nous allons travailler pour arriver à nos fins.
Entretien réalisé par Koné Saydoo
