Le ministère de la Famille, de la femme et des affaires sociales, à travers la Direction de l’égalité et de la promotion du genre, a présenté jeudi dernier, le rapport de la Côte d’Ivoire sur la mise en œuvre de la déclaration du programme d’action de Beijing (1995), 15 ans après son adoption et les textes issus de la 23e assemblée générale.
Cet atelier a eu pour cadre le siège de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » sis au 12e étage de l’immeuble Lamblin au Plateau. Il ressort de la présentation du consultant, M. Tako Antoine, directeur de la planification à l’université de Cocody, que des actions gouvernementales ont contribué à corriger les inégalités du genre dans des domaines critiques.
Ainsi au niveau de l’éducation et de la formation, le rapport mentionne quelques avancées dans le taux de scolarisation des jeunes filles.
En effet, au niveau du primaire, en 2004-2005, le taux qui était de 43,5% contre 52,1% chez les garçons, est passé à 51,3% pour les filles et de 58,6% pour les garçons.
Au niveau du supérieur, le projet d’appui à l’enseignement supérieur 2008-2013 qui demande de réserver un quota d’un tiers dans presque toutes les activités en vue du renforcement et du maintien des filles et des femmes dans l’enseignement supérieur a permis d’améliorer les effectifs des femmes et des filles, notamment dans les sciences, les mathématiques et la technologie. Sur le plan économique, le projet d’appui à la commercialisation et aux initiatives locales de 1997-2008 dans les régions de la Vallée du Bandama et N’Zi-Comoé était essentiellement destiné aux femmes (82,54%). Cependant c’est au niveau de la prise de décision que la proportion des femmes est faible. A titre d’exemple, seulement 4 femmes sur 33 sont ministres (12,12%), 9 femmes maires sur 197 (4,6%), 19 femmes députés sur 223 (08, 50%), une femme présidente de Conseil général sur 58 (01,72%). La satisfaction, note ce rapport, est que le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo s’est engagé à amener les institutions publiques et privées vers l’application d’un quota d’au moins 30% de la participation des femmes ivoiriennes dans la gestion des affaires publiques et politiques. D’autres thèmes tels que femmes et les conflits armés, les violences faites aux femmes, les droits fondamentaux des femmes, femmes et médias, femmes et environnement, la petite fille sont développés dans ce rapport.
Kouamé Alfred
Cet atelier a eu pour cadre le siège de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » sis au 12e étage de l’immeuble Lamblin au Plateau. Il ressort de la présentation du consultant, M. Tako Antoine, directeur de la planification à l’université de Cocody, que des actions gouvernementales ont contribué à corriger les inégalités du genre dans des domaines critiques.
Ainsi au niveau de l’éducation et de la formation, le rapport mentionne quelques avancées dans le taux de scolarisation des jeunes filles.
En effet, au niveau du primaire, en 2004-2005, le taux qui était de 43,5% contre 52,1% chez les garçons, est passé à 51,3% pour les filles et de 58,6% pour les garçons.
Au niveau du supérieur, le projet d’appui à l’enseignement supérieur 2008-2013 qui demande de réserver un quota d’un tiers dans presque toutes les activités en vue du renforcement et du maintien des filles et des femmes dans l’enseignement supérieur a permis d’améliorer les effectifs des femmes et des filles, notamment dans les sciences, les mathématiques et la technologie. Sur le plan économique, le projet d’appui à la commercialisation et aux initiatives locales de 1997-2008 dans les régions de la Vallée du Bandama et N’Zi-Comoé était essentiellement destiné aux femmes (82,54%). Cependant c’est au niveau de la prise de décision que la proportion des femmes est faible. A titre d’exemple, seulement 4 femmes sur 33 sont ministres (12,12%), 9 femmes maires sur 197 (4,6%), 19 femmes députés sur 223 (08, 50%), une femme présidente de Conseil général sur 58 (01,72%). La satisfaction, note ce rapport, est que le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo s’est engagé à amener les institutions publiques et privées vers l’application d’un quota d’au moins 30% de la participation des femmes ivoiriennes dans la gestion des affaires publiques et politiques. D’autres thèmes tels que femmes et les conflits armés, les violences faites aux femmes, les droits fondamentaux des femmes, femmes et médias, femmes et environnement, la petite fille sont développés dans ce rapport.
Kouamé Alfred