Le lundi 15 juin dernier, M. Blé Guiro, chef du service d’assiette du centre des impôts de Toumodi, a eu une séance de travail avec les chauffeurs de taxis communaux. La réunion qui s’est tenue à la salle de conférences de la préfecture était placée sous la présidence effective du préfet du département, M. André Ekponon Assomou. Il s’agissait pour le responsable des impôts d’exhorter les chauffeurs de taxis communaux à s’acquitter de leur devoir civique. En effet, sur la centaine qu’ils sont, 18 chauffeurs de taxis n’ont pas encore payé leurs patentes au titre de l’année 2009. “Il faut qu’on se parle pour dissiper les malentendus, car cette situation met à mal notre travail”, a fait savoir M. Blé, d’entrée.
Intervenant à leur tour, les chauffeurs ne se sont pas fait prier pour exposer toutes leurs récriminations contre les agents du service des impôts : mauvais accueil, refus du dialogue, manque de considération pour eux, etc. Tout a été dit. Et le service le plus indexé est celui de M. Klé, le receveur. Ce dernier était absent à la rencontre. Ce que les chauffeurs ont dit regretter. Après avoir écouté attentivement ses interlocuteurs, M. Blé a mis tous ces griefs sur le compte des incompréhensions. Il a expliqué que la pression de la hiérarchie est très forte. “Nous sommes partagés entre vous faire plaisir et respecter les instructions”, a-t-il révélé. Il en a profité pour expliquer le fonctionnement du service des impôts.
L’occasion était également belle pour le préfet de revenir sur le bien fondé des impôts et les sanctions auxquelles on s’expose en cas de refus de payer. “Si vous payez, le conseil général aura de l’argent, la mairie aura de l’argent. C’est grâce à ce que vous payez que moi-même je suis payé”, a expliqué le gouverneur.
Les malentendus ayant été dissipés, les chauffeurs ont avoué qu’ils étaient dans l’ignorance, et ont promis de tout mettre en œuvre pour s’acquitter de leurs patentes dues dans le délai, c'est-à-dire au plus tard le 30 juin prochain.
Pierre Djessane Gervais: djessane@yahoo.fr
Intervenant à leur tour, les chauffeurs ne se sont pas fait prier pour exposer toutes leurs récriminations contre les agents du service des impôts : mauvais accueil, refus du dialogue, manque de considération pour eux, etc. Tout a été dit. Et le service le plus indexé est celui de M. Klé, le receveur. Ce dernier était absent à la rencontre. Ce que les chauffeurs ont dit regretter. Après avoir écouté attentivement ses interlocuteurs, M. Blé a mis tous ces griefs sur le compte des incompréhensions. Il a expliqué que la pression de la hiérarchie est très forte. “Nous sommes partagés entre vous faire plaisir et respecter les instructions”, a-t-il révélé. Il en a profité pour expliquer le fonctionnement du service des impôts.
L’occasion était également belle pour le préfet de revenir sur le bien fondé des impôts et les sanctions auxquelles on s’expose en cas de refus de payer. “Si vous payez, le conseil général aura de l’argent, la mairie aura de l’argent. C’est grâce à ce que vous payez que moi-même je suis payé”, a expliqué le gouverneur.
Les malentendus ayant été dissipés, les chauffeurs ont avoué qu’ils étaient dans l’ignorance, et ont promis de tout mettre en œuvre pour s’acquitter de leurs patentes dues dans le délai, c'est-à-dire au plus tard le 30 juin prochain.
Pierre Djessane Gervais: djessane@yahoo.fr