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Région Publié le vendredi 26 juin 2009 | Le Repère

Boguhé Digbeu (Permanent Pdci à Saïoua) : “Nous ferons en sorte qu`on ne nous vole pas notre victoire”

Permanent du Pdci à Saïoua, Boguhé Digbeu a fait le point de l'état de santé du Pdci dans le canton Yocolo.


Quel visage présente le Pdci aujourd'hui à Saïoua ?

Dans l'ensemble, on peut dire que le Pdci se porte bien. Nous avons renouvelé tous les comités. Nous avons même rajeuni les secrétaires de section. Actuellement, 80% des secrétaires de section sont jeunes. Il faut savoir que le Pdci a toujours été majoritaire à Saïoua. Mais il y a eu cette violence que le Fpi a exercée qui a fait peur à nos parents. Alors, nous jeunes qui sommes actuellement aux côtés du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, avons un objectif. Celui de vaincre ce signe indien. C'est ce travail que nous faisons. Dire aux parents de ne pas avoir peur. Je crois que nous sommes en phase de réussir cela parce qu'au dernier passage du président Bédié, on a vu la mobilisation qu'il y a eue. Nous disons donc aux parents de ne plus avoir peur parce que nul n'a le monopole de la violence. Nous nous sommes arrangés pour être plus prêts de nos militants. Nous avons créé 14 sections pour au moins 127 comités de base dans tous les villages. Ces 14 secrétaires de section sont au four et au moulin. La seule défaillance, c'est au niveau de la jeunesse qui n'a pas encore réussi véritablement à décoller comme l'Ufpci. C'est la raison de la réunion d'aujourd'hui. Nous allons redynamiser cette jeunesse pour lui dire de travailler car les élections sont basées sur la jeunesse. Le président de la Jpdci qui était en place est allé poursuivre ses études. Donc il faut un nouveau président de la Jpdci.


Que peut-on retenir de l'enrôlement à Saïoua ?

Ce qui m'a le plus marqué, c'est qu'au niveau des secrétaires de sections que des jeunes et autres mouvements de soutien tels que le Monagc, le Mjm (Mouvement je milite pour le Pdci), Sama, il y a une contribution très efficace. Dans les centres d'enrôlement, il était dit que la commission électorale enverrait des groupes électrogènes. Au niveau des sites habités par nos militants, nous sommes mobilisés. Nous leur avons dit de prendre la situation en main. Nous avons été écoutés. Nos militants se sont cotisés pour louer des groupes électrogènes. Ils ont aussi acheté le carburant pour faire fonctionner ces groupes électrogènes pour que l'enrôlement se déroule dans de bonne condition. Je peux dire aujourd'hui qu'on a fait le maximum ici à Saïoua en ce qui concerne cette opération. Même pendant le ratissage, nous continuons.


Y a-t-il encore du monde pour le ratissage ?

Non, pas du tout. Il n'y a que deux centres en ville. Et nous veillons sur le déroulement de l'opération. Maintenant, il s'agit de travailler. C'est en ce moment-là qu'on a besoin de travailler parce que si on a raté la bataille de l'enrôlement, la bataille de la distribution des cartes d'électeurs et des cartes d'identité, il n'y a pas de raison qu'on vienne faire une campagne. Le Secrétaire général nous a compris. Ce ne sont pas des moyens colossaux, mais il a mis à notre disposition des moyens pour qu'on ait du carburant, des mobylettes pour qu'on bouge. Nous ne restons pas en place. Vous avez la chance de nous trouver en ville. Il faut qu'on bouge. On a le cadre du Pdci qui est en même temps secrétaire général du Pdci, donc on ne peut pas croiser les bras. C'est avec satisfaction que nous parlons aujourd'hui de l'enrôlement. Nous sommes satisfaits du travail qu'on a fait sur le terrain. A Saïoua, nous avons une obligation de résultat. Djédjé Mady est de Saïoua. Il est le Secrétaire général du parti. Même si dans les contrées les gens ne votent pas, mais Saïoua doit réussir. Et nous, en tant que militants du Pdci-Rda, nous nous attelons à cela.


Le Fpi et ses deux ministres n'inquiètent-ils pas le Pdci ?

Ils ne nous inquiètent pas. J'ai dit que nul n'a le monopole de la violence. C'est la violence qui est leur cheval de bataille, mais ils ne nous inquiètent pas. Avant, la jeunesse du Pdci était dans l'ombre et ce sont nos parents qui étaient devant. On était au pouvoir, on prônait la paix. Aujourd'hui encore, on continue d'aimer la paix. Le Pdci est un parti de paix. Mais cela n'empêche pas qu'on ne permettra plus à quelqu'un d'empêcher un de nos militants de voter. Que ce soit en ville que dans les zones rurales. Ce message est passé parce que celui qui vient empêcher de voter est aussi une personne. C'est vrai, les ministres Fpi viendront déverser de l'argent, mais les gens ont compris. Ils mettent l'intérêt général au-dessus de l'intérêt individuel. Ils savent que la Côte d'Ivoire n'était pas comme ça. Les gens ont faim, ils ont des problèmes pour se soigner. Au contraire, c'est eux qui ont peur parce qu'ils ont pensé qu'on était mort. Mais depuis les différentes sorties qu'on a eues à Saïoua ici, depuis lors, le Fpi n'a pas encore organisé une sortie ici qui a mobilisé du monde. Il se cherche. Ils ont peur qu'on sorte, qu'on se réunisse. Nous nous attelons à gagner les élections et nous ferons en sorte que cette victoire ne nous soit pas volée. Nous sommes en train de nous préparer à cela.

Interview réalisée à Saïoua par Diarrassouba Sory
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